mercredi 30 décembre 2009

Nouvel An

Ah le Nouvel An. Temps de réjouissances et de festivités. Temps de communauté et d’amour. Temps où l’on peut oublier un peu les différences et les conflits et se rassembler pour célébrer l’espoir, le futur et le potentiel. Temps où les difficultés sont un peu mises de côté, où la routine est un peu oubliée et où on se dit que « finalement, c’est pas si pire que ça, la vie ».

Le nouvel an c’est un de mes jours préférés. C’est un temps que j’aime prendre pour repenser à l’année qui vient de finir, à ce que j’ai accompli, ce que je voulais accomplir, ce que je n’ai pas réussi et ce que j’ai appris. Mais bon, quand je repense au passé j’ai cette tendance à repenser à mes erreurs avec regrets ; je sais que c’est du passé et qu’on ne peut plus y retourner, mais je ne peux m’empêcher de regretter mes échecs. C’est pour ça que j’aime le Nouvel An : on tourne la page et on n’y pense plus. Oui, j’ai peut-être mal agi à quelques (voire plusieurs) endroits, mais c’est fini ; on recommence à nouveau.

Ce soir j’ai un petit message tout simple à vous écrire. Mais je sais que c’en est un important.

Il y a bien longtemps, un homme fut crucifié en Israël. En tout cas, c’est ce que j’entends dans mes cours au Cégep. Mais il y a quelques nuances d’erreur qui font toute la différence.

Premièrement, « un homme ». Oui… et non. Jésus était parfaitement homme, c’est vrai, mais il est aussi parfaitement Dieu. Est-ce qu’il était 50% homme et 50% Dieu ? Non. Il était 100% homme et 100% Dieu. Est-ce que je comprends parfaitement ? Non. Mais c’est de même pareil.

Deuxièmement, « fut crucifié ». Oui… et non. Écrit comme ça, on dirait que Jésus est une victime, mais ce n’est pas le cas : Jésus a choisi de mourir sur la croix. Ça fait toute la différence. Lorsque Jésus se fait arrêter par les gardes romains, un de ses disciples prend une arme et attaque les Romains. Jésus le reprend ainsi : « Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père? A l'instant même, il enverrait des dizaines de milliers d'anges à mon secours. ». Mes connaissances militaires sont moindres, mais j’imagine que des dizaines de milliers d’anges c’est une pas pire force armée.

Pourquoi est-ce que quelqu’un qui n’avait rien fait de mal choisirait volontairement de mourir? Il l’a fait pour que nous puissions célébrer non un Nouvel An, mais une Nouvelle Vie.

Une expression que j’entends au Cégep c’est : « Où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie », ce qui veut dire que là où il y a des humains, il y aura du dégât. Depuis nos premières respirations, il y a un fond de « pourri » en nous : de l’égoïsme et de l’orgueil. L’idée que « c’est à propos de moi » et que « c’est moi qui mène ma vie ». Ça, certaines personnes appellent ça le péché. Moi j’aime mieux dire que « c’est qu’on fait pas ce qu’on a été patanté pour faire ». On a été créé pour une raison, pis on l’accomplit pas. La raison pour laquelle on a été créé ? Je vous le dis en simplifié parce que ça prendrait des livres et des livres pour faire autrement, mais c’est aussi simple que « ­­­­­­­­­­pour aimer celui qui nous a créés ».

Le problème, c’est qu’on est pas capable. En tout cas si vous, vous l’êtes, il faut que vous me l’expliquiez parce que moi ça marche pas pantoute. Je fais mal à des gens, je place mes petites envies au-delà des besoins des autres et j’suis égoïste. L’autre problème, c’est que celui qui nous a créés est incapable de tolérer l’égoïsme et le mal que ça occasionne. Étant un juge juste sur toute la création, il est obligé de punir les crimes commis par ses créatures. Ça inclut nous. Ça veut dire qu’on est coupables.

Mais c’est ici que ça devient bizarre. À place de se dire « ben tant pis », Dieu a dit « y doit ben y avoir une manière de faire en sorte que leurs fautes puissent être pardonnés ». Pis comme de fait, ça tombe que Jésus faisait partie de la conspiration manigancée par Dieu pour pardonner les humains, toi et moi. Jésus a choisi de venir sur terre, a choisi de vivre une trentaine d’années avec nous… et a choisi de prendre la peine de mort qui nous était destinée. Il pouvait le faire parce qu’il était 100% Dieu et 100% homme. Il a choisi de mourir sur une croix pour que nous puissions avoir la Vie.

La conspiration de la grâce, manigancée par Dieu, est sur le point de s’accomplir dans ta vie. Tous les morceaux sont en place, sauf un. Il manque toi. T’as essayé d’être parfait, d’être bon, d’être meilleur que la moyenne, pis ça a jamais marché. Dieu t’offre aujourd’hui non pas une vie plus meilleure, non une vie plus riche, plus abondante, plus ci, plus ça, il t’offre bien mieux : il t’offre le pardon. Complet. Toute. Il t’offre un lavage complet, gratuit. Certains diront « Mais je ne suis pas sale, je n’ai pas besoin d’un lavage ! » Certains diront « Je suis trop sale, personne ne pourra me laver. » Certains diront « Je suis capable de me laver moi-même ! » Moi j’ai dit tout ceci et plus encore. Mais un jour je me suis rendu compte, à contrecœur, que c’était faux. Je suis sale, et incapable de me laver moi-même.

Jésus te dit aujourd’hui : laisse-moi laver ta vie. Il faut juste que tu me fasses confiance.

Peut-être l’année 2010 aura plus de signification pour toi que les autres années : ce sera l’année où, en plus de débuter une nouvelle année, tu as débuté une nouvelle Vie. Une vie qui, au lieu d’être centrée sur toi, est centrée sur ton Créateur qui t’aime. Une vie caractérisée par la grâce et le pardon, et la réjouissance d’avoir trouvé cela. Si tu aimerais en parler avec quelqu’un, n’hésites pas à entrer en contact avec moi au nathantanguay@hotmail.com. J’ai toujours aimé me faire des nouveaux amis !

Sur ce, je vous souhaite une bonne année 2010, remplie d’amour. J’espère que vous et moi saurons rendre le monde un petit peu meilleur et un petit peu plus beau !
Nathan¬

mercredi 23 décembre 2009

Mon beau sapin, Roi des forêts...

Eille c’est Noël ! Je pourrais partir dans un élan de poésie par rapport à Noël pis l’hiver pis plein de cossins du genre mais premièrement le monde l’ont déjà ben trop fait pis deuxièmement je viens de passer 45 minutes à essayer de conduire dans la fichue neige et les foutues de routes enneigées alors j’ai pas vraiment le goût de chanter ces merveilles. MAIS tout ça mis de côté, Noël c’est quand même plaisant.

S’il y a bien une affaire que j’associe avec Noël, c’est le sapin. Mais pas comme vous le pensez, je crois…

Le sapin qu’il y a chez nous, on l’a depuis douze-treize ans. Y est laitte. Un vieux sapin artificiel avec les branches qui tiennent pu comme du monde parce que le métal a tellement été plié souvent, avec plein de trous où on peut voir le poteau du milieu et EN PLUS y perd ses épines. Vous avez déjà vu un arbre artificiel qui perd ses épines ? C’est vraiment pas winner.

Mais savez-vous quoi ? Je l’aime pareil mon vieux sapin. À chaque année on le décore avec les vieilles décorations ainsi que les nouvelles, on met des lumières dessus et on s’arrange pour qu’il ne fasse pas trop pitié. Et à chaque année on se retrouve en famille autour du vieux sapin laid et on se dit « Y est pas si pire que ça, dans le fond… » même si oui, il est si pire que ça.

Noël, c’est la naissance de Jésus. Mais lorsque je pense à mon sapin, je me dis que Jésus avait pas un décor splendide avec des lumières de Noël 40 watts et des boules de Noël multicolores et des faux-foyers électroniques non plus… Y avait des vaches pis des chèvres pis de la bouse de vache pis de la bouse de chèvre et probablement beaucoup de sang et ça devait puer. Je me demande bien ce qu’ils ont pu faire avec le placenta. Et puis là, comme si c’était pas assez, des bergers qui puaient le mouton sont entrés. Sûrement qu’ils avaient amené une couple de moutons avec eux. Une vraie ferme.

On dit souvent que « le Sauveur du monde est venu au monde dans une étable »… moi j’ai l’impression qu’il a passé sa vie au complet dans une étable. Le Roi de tout qui traîne avec les boiteux et les aveugles et les prostituées et les gens de mauvaise vie et les menteurs et les malades et les démoniaques. Pensez-y : des gens ont fait descendre un paralytique par le toit d’une maison parce qu’ils ne pouvaient pas s’y rendre par la porte. Il fait chaud en Israël et ça devait sentir le dessous de bras assez fort dans cette maison là ! Ça c’est sans parler des odeurs de sandales qui avaient marché dans des traînures de chameau ! Une vraie ferme.

On dirait quasiment que Jésus aime être avec les gens sales et les sapins laids.

Pourquoi avons-nous peur des gens qui puent ? Pourquoi regardons-nous les gens sales comme s’ils étaient répugnants ? Pourquoi changeons-nous de trottoir lorsque nous voyons quelqu’un qui est dans le besoin ? Pourquoi obligeons-nous les gens à se mettre propre pour aller rencontrer la personne qui trainait avec les gens sales ?

Non seulement il trainait avec les gens sales et les sapins laids, Jésus les touchait. Il les guérissait. Il les aimait.

Pourquoi une personne sale de l’extérieur serait-elle moins bien accueillie que les autres ? Nous sommes tous sales à l’intérieur lorsque nous venons à Christ. C’est drôle, mais le terme « sépulcre blanchie » me vient à l’esprit. Personne n’est venue à Jésus sans réaliser qu’il ou elle était horriblement sale à l’intérieur et que seul Jésus pouvait le laver, le rendre pur.

Mon sapin a beau être laid de l’extérieur, il est beau dans ce qu’il est pour nous : souvenirs, communauté, famille… Les gens sales de l’extérieur, Jésus voit au-delà de leurs apparences et voit l’âme qu’il veut sauver… et est prêt à tout pour aller la chercher.

Comment en sommes-nous venus à regarder autant aux apparences ? Je crois que Jésus, notre Sauveur, Fils de Dieu, ressemblait davantage à ceux qui sont rejetés de nos églises (si ce n’est pas physiquement, c’est d’une autre manière) que ceux qui sont encravatés et enchemisés.

Ce Noël, puisque tout le monde va vous dire de vous rappeler que Jésus est le centre de Noël, je vous amène quelque chose d’autre à quoi penser : Jésus n’est pas arrêté par la saleté des gens. Nous qui nous disons disciples de Jésus ne pouvons pas nous arrêter à la surface d’une personne : tous ont besoin du salut de Jésus.

Ce Noël, lors des réjouissances et de la neige, peut-être que toi-même tu te sens sale… de l’intérieur. Peu importe ce que tu essaies, le sentiment de culpabilité demeure. Tu te sens toujours « croche » en dedans. J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer aujourd’hui : Il y a 2000 ans, quelqu’un est venu sur terre pour toi. Ce qui est intéressant, c’est que cette personne vit encore aujourd’hui et peut agir dans ta vie. Jésus, le Créateur de l’Univers, le seul de cet Univers à être parfaitement « propre » est descendu chez les « sales » pour nous amener à lui. Si tu ne connais pas encore Jésus, je peux te le présenter. Tu n’as qu’à m’écrire à mon email, nathantanguay@hotmail.com, et il me fera plaisir d’entrer en contact avec toi pour te le faire connaître.

Noël, c’est Jésus le parfait qui est descendu chez les sapins laids et croches, et Jésus qui a aimé ces sapins croches et laids. Ne l’oublions pas !

Un Sauveur vous est né aujourd'hui dans la ville de David; c'est lui le Messie, le Seigneur. Et voici à quoi vous le reconnaîtrez: vous trouverez un nouveau-né dans ses langes et couché dans une mangeoire.
Luc 2.11-12

jeudi 17 décembre 2009

Photogénie Spirituelle

Lorsque j’entrais au secondaire, il était temps de me faire un compte Hotmail avec un nom qui saurait inspirer des réactions positives à mon égard, de montrer que j’étais cool. J’ai choisi « the stalker » (se prononçant « deu stawqueur »). Un « stalker », d’après l’illustre traducteur google, c’est un traqueur, un rôdeur, un vieux monsieur qui suit des petites filles jusque dans les ruelles sombres pour leur offrir des bonbons. Bon, j’aurais peut-être pu mieux choisir, je l’avoue.

Tout ça pour dire qu’avec l’invention du fameux Facebook, tout le monde peut maintenant être un stalker ! On peut (gratuitement en plus) suivre la vie de nos amis, connaître leurs relations (vive les potins !) et même regarder toutes les photos de leurs voyages, évènements, ou solo-shootings de photos dans le miroir de la salle de bain. Avec cette capacité de voir nos amis sous tous les angles imaginables (et certains inimaginables), une certaine qualité est devenue extrêmement importante, voire même cruciale, à posséder : La Photogénie.

La photogénie, c’est d’être beau sur les photos. C’est de pouvoir être pris en photo quand tu viens de te lever et que ton maquillage a coulé et que quelqu’un t’a écrit « J’suis cave » dans le front et que t’as la H1N1 et qu’on regarde la photo et qu’on te trouve beau.

Mes amis, je ne suis pas photogénique. Si vous ne me croyez pas, il me fera plaisir de vous envoyer quelques photos pour vous le prouver.

La question à mille piasses de la journée, c’est celle-ci : es-tu photogénique ?

Avoue que t’es confus. Tu pensais venir ici pour une méditation ou un encouragement et j’te demande si tu parais bien sur les photos. Mais la photogénie dont je voudrais que l’on parle aujourd’hui, c’est la photogénie spirituelle.

Est-ce que vous paraissez bien quand les gens examinent votre vie ? Quelle est l’impression que vous donnez de votre vie spirituelle ? Est-ce que vous avez l’air de quelqu’un de discipliné, de sage et de spirituel ? Est-ce que vous répondez avec un sourire « Bien, et toi ? » lorsqu’on vous demande comment vous allez le dimanche matin ? Si vous avez pu répondre Oui à toutes ces questions, alors BRAVO ! Vous êtes des photogéniques spirituels ! Votre vie paraît bien à tous ceux qui la regardent et vous êtes un modèle apparent de spiritualité !

Encore une fois, j’suis pas photogénique. J’lis pas assez ma Bible. J’prie pas assez. J’évangélise vraiment pas assez. Je chiale trop. J’suis pas assez fondé sur les Écritures dans mes arguments. J’suis vraiment un dégât. Si j’étais quelqu’un qui me regardait, je me dirais « Rien de bon ne sortira de c’te gars là ». Quand on me demande si ça va, je ne réponds pas le trois quarts du temps parce que ça ne va pas bien et j’suis écœuré de passer pour quelqu’un qui va toujours bien. Je suis incapable de me coller un sourire dans la face et de faker pour le bien de la photo. J’suis trop émotionnel pour être un bon chrétien équilibré. Je pète les 10 commandements quotidiennement. J’suis égoïste, orgueilleux, menteur, moqueur, paresseux, lâche, pas courageux pour deux cennes, et j’en passe.

Mais j’ai lu récemment un verset qui, il me semble, a été écrit justement pour ceux de nous qui ne sommes pas capables d’être des bons chrétiens ou même des bonnes personnes.

Jésus-Christ est venu dans ce monde pour sauver des pécheurs.

1 Timothée 1.15

Quand j’ai lu ça, j’ai capoté ben raide, pour peu dire. Bon, on le sait tous, Jésus est venu dans le monde pour mourir sur la croix afin que quiconque croit ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. Mais y a un mot qui est ressorti du verset ci-dessus qui vient de changer bien plus que n’importe quelle quantité de cours de théologie : « pécheurs ». Jésus est venu dans ce monde pour sauver des tas de marde. Jésus est venu pour sauver des putes, des voleurs, des menteurs, des lâches. Jésus est venu pour sauver des gangsters, des pimps, des crosseurs, des dealers de drogue. Jésus est venu pour sauver le rejet, le      pas-cool, la personne qui est accro à l’opinion que les gens ont d’elle. Jésus est venu dans ce monde pour sauver du monde pas parfait pantoute. Jésus est venu dans ce monde pour sauver des tas de marde comme toi pis moi.

Pis en plus de ça, y nous aime peu importe ce qu’on fait pour le faire chier.

Es-tu en train de t’épuiser à chercher à être photogénique ? Est-ce que tu essaies de cacher tes fautes pour que Jésus te trouve beau ou belle sur ta photo ? Moi on m’a souvent dit que « ça ne sert à rien parce que Dieu voit tout de toute façon », mais j’ai découvert une bien meilleure raison pour ne plus rien cacher à Jésus : Y M’AIME PAREIL !!! Pis toi aussi, Y T’AIME PAREIL !!! Il ne nous repousse pas jusqu’à temps qu’on soit « assez propre », il ramasse le tas de marde qu’on est et il dit « Je t’aime. »

Bon, il faut que je fasse la clarification: ce n’est pas une raison pour faire exprès. Personnellement, savoir que Jésus m’aime malgré mes fautes c’est une motivation extraordinaire pour arrêter de les faire. Je veux faire plaisir à Jésus en réponse à son amour incroyable. Cependant, nous sommes sous la grâce ! Nous ne sommes plus sous l’emprise du péché, nous sommes libérés !

Mes chers amis, si vous oubliez tout ce que vous savez, si vous perdez tout ce que vous avez et si vous vous débarrassez de tout ce que vous possédez, souvenez-vous d’une chose, gardez une seule chose : Jésus t’aime. Vraiment. Inconditionnellement. Jésus est en amour fou avec toi. Même pas besoin d’être un « photogénique spirituel » !

A peine accepterait-on de mourir pour un juste; peut-être quelqu'un aurait-il le courage de mourir pour le bien. Mais voici comment Dieu nous montre l'amour qu'il a pour nous: alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous.
Romains 5.8

mercredi 9 décembre 2009

Une shotte de divin dans ton quotidien

C’est la fin de session au Cégep et à l’Université! Autant que ça peut sembler être un sujet de joie et de reconnaissance, c’est aussi symbole de stress et d’inquiétudes. Examens, remises de travaux, cote R et autres, on dirait presque un scénario de film d’horreur. Comme si ce n’était pas assez, tous les étudiants (et les enseignants aussi je présume) ont leur session dans le corps et sont fatigués et écœurés. Pauvre de nous, n’est-ce pas ?

C’est à ce moment-ci, comme dans tout bon film, alors que tout semble ne pas pouvoir aller pire et que l’espoir s’est éteint et que la fatigue est insurmontable, c’est LÀ que survient le super-héros qui viendra à la rescousse : le café ! (ou la boisson énergisante pour ceux qui ont  des tendances plus masochistes) Ce produit miraculeux guérit le découragement et combat les paupières closes avec une efficacité redoutable, permettant aux pauvres étudiants de finir leur session en vie !

Parfois comme Chrétiens, on a justement besoin de quelque chose comme ça. Un quelque chose qui donne du courage face à l’adversité, qui encourage quand on semble défait et qui ranime la foi quand a  semble mourir. Ça peut être du café pour certains, mais pour ma part il me faut quelque chose de plus puissant pour réveiller ma foi quand je commence à manquer de gaz.

Ce que ça me prend quand je décourage, c’est une p’tite shotte de divin dans mon quotidien.

Crois-tu aux miracles, lecteur ?

Je suis tombé sur un livre qui traînait dans le salon chez moi l’autre jour, il s’appelle « Chicken Soup for the Christian Soul ». En gros c’est un recueil de 101 histoires vraies et vécues de gens ayant de quoi de particulier s’étant produit dans leur vie. Je suis tombé par hasard sur l’histoire de Dave Carr, du Maine. Dave avait 25 ans et il a commencé à sentir une sorte de démangeaison spirituelle. Il sentait une pulsion qui lui disait qu’il devait ouvrir un endroit de rencontre pour les sans-abris et les malheureux, où ils pourraient recevoir du café, de la nourriture, de l’amour et surtout Jésus-Christ. Il a résisté pendant quelques années, mais un jour il sentit qu’il devait le faire. Il partit donc le soir, vers 22h, afin d’éviter d’être distrait et afin de pouvoir mieux penser, il partit pour trouver un bâtiment pour ce but.

Après avoir cherché vainement jusqu’à 1h du matin, Dave commençait à décourager. Cependant, il restait encore un quartier qu’il n’avait pas examiné. Alors qu’il traversait le pont pour s’y rendre, une auto avec trois jeunes hommes s’arrêta près de lui et Dave entendit une voix dire « Tirons-le en bas ! » alors que les hommes sortaient de la voiture. Dave était horrifié et sachant qu’il n’avait aucune chance contre eux, il espéra frénétiquement  survivre à l’eau glacée. Pas de chance, lorsqu’il regarda en bas, l’eau était si basse que les rochers étaient à la surface. Il murmura « Dieu, aide-moi. »

Immédiatement il sentit une présence près de lui, quelque chose d’invisible mais de définitivement présent. Sa peur disparut, et il sut tout de suite qu’il n’était pas seul. À ce moment les trois hommes étaient presque rendus à Dave. L’un d’eux s’écria : « Attrapez-le ! » Mais soudainement, ils s’arrêtèrent. Ils regardèrent à la gauche et à la droite de Dave, avec de la terreur dans leurs yeux. « Oh mon Dieu ! » cria l’un d’eux, ils se tournèrent et se poussèrent l’un l’autre pour arriver à la voiture et ils sont partis tellement vite qu’on aurait dit qu’ils avaient arraché la transmission, criant « Vite, vite ! »

Dave flottait. Il ne savait pas ce qu’ils avaient vus pour avoir aussi peur, mais il savait qu’il avait été sauvé de la mort. Il chuchota « Merci, Dieu » avant de continuer, énergisé, sa quête pour un bâtiment. Alors qu’il traversait le restant du pont, il croisa son ami Danny qui passait en voiture. Danny le salua d’un klaxon et continua, sans savoir ce qui venait de passer. Rendu dans le quartier, Dave croisa des délaissés à un coin de rue. Mais lorsqu’il s’approcha, ils reculèrent. L’un d’eux chuchota : « Tu brilles ! Ça fait mal aux yeux ! »  Un autre dit en se reculant « Je peux sentir le Saint Esprit partout autour de toi ! » Dave capotait. Mais il n’a pu être certain que lorsqu’il croisa Danny le lendemain.
-Salut Dave ! dit-il, désolé de ne pas avoir arrêté pour toi hier soir, mais j’avais des passagers et je n’avais pas assez de place pour vous prendre tous les quatre !
-Tous les quatre ? dit Dave, confus.
-Les trois gigantesques gars qui marchaient avec toi, expliqua Danny, étaient les personnes les plus massives que je n’ai jamais vues ! L’un devait mesurer au moins sept pieds de haut !

Il va sans dire que Dave n’a plus jamais résisté à une impulsion spirituelle. Il fonda son établissement qui existe encore aujourd’hui et qui sert au moins 100 personnes chaque soir avec de café, de l’amour et la Parole de Dieu.

Si tu crois aux miracles, c’est déjà un pas dans la bonne direction. Mais ce n’est pas assez. Attends-toi aux miracles. Par « miracles » je ne parle pas d’un 100% à ton examen que dans le fond t’avais même pas étudié pour. J’ai remarqué qu’en général, les miracles se produisent seulement lorsque c’est impossible à l’humain de regarder ce qui s’est passé, en rétrospection, et de se dire « dans le fond c’est pas grâce à Dieu, c’est grâce à moi/mon voisin/mon chien que ça s’est passé ». Tu veux vivre des miracles ? Agis en sachant que Dieu s’occupe de tout ce qui échappe à ton pouvoir.

Je prends exemple sur David. Jeune homme pas rapport qui arrive dans le camp de l’armée d’Israël pour porter du pain à ses frères. Il voit Goliath. Il pète une coche contre les Juifs qui sont découragés et qui pleurent le sort d’Israël parce que Goliath est bien trop fort. Il pogne sa fronde qui traînait dans sa ceinture, il ramasse cinq roches (qu’est-ce qui est arrivé aux quatre non utilisées ?) et s’en va attaquer Goliath. Pas équipé, pas entraîné, pas expérimenté, mais il avait la seule chose qui compte vraiment : Il prenait pour acquis que Dieu comblerait ses manques.

Tu trouves que qu’il manque de divin dans ta vie ? Agis en prenant pour acquis que Dieu va faire des miracles. J’viens de penser à ça, mais la meilleure façon de savoir si ton parachute marche, c’est de te pitcher en dehors de l’avion. Tu peux rester dedans à considérer les possibilités que ton parachute ne s’ouvre pas jusqu’à temps que ta vie atterrisse à la fin, ou tu peux vivre l’extase d’un saut en parachute avec le parachute le plus sûr du monde.

Car rien n’est impossible à Dieu.
Luc 1.37

mercredi 2 décembre 2009

Ce temps-là de l'année...

Fin de session, réunions d'organisations, pratiques de théâtre, examens, sommeil... avec tout ça je n'ai encore une fois pas eu le temps d'écrire! Quelle vie triste qui nous empêche de faire ce qu'on aime, n'est-ce pas... Désolé encore une fois, il me semble que j'en manque beaucoup ces temps-ci... Profitez de la neige?

mercredi 25 novembre 2009

Voudriez-vous une tasse de thé?

L’autre jour je prenais un thé au Dunkin Donuts (vive la publicité gratuite!) et j’étais dans un mood… comment dire… paisible, flegmatique et poétique. J’avais ma tasse d’eau chaude dans la main droite, et mon sachet de thé aux pommes-cannelle dans la gauche. Alors que je glissai naïvement ma poche de thé dans mon eau chaude, un spectacle merveilleux se livra à moi : un nuage rouge vif commença à émaner de la poche pour se mêler à l’eau, donnant un dégradé digne d’un coucher de soleil dans ma tasse ! À vrai dire, j’ai dû regarder ma tasse de thé pendant quelques minutes avant de sortir de ma transe.

Mais bon, c’est bien beau tout ça mais je n’ai pas payé 1.75$ pour regarder la diffusion du thé. J’ai enlevé la poche et l’ai mis sur la table et ensuite j’ai brassé le liquide cramoisi. J’apportai la tasse à mes lèvres… et ça goûtait amer.

Étant préparé à ce genre d’éventualité, je ne fus pas abattu ; je me levai d’un pas ferme et déterminé pour aller chercher le remède à mon dilemme : deux sachets de sucre de plantation. C’est incroyable comment le goût est transformé par quelque chose qui est devenu invisible aussitôt inséré dans le thé !

Combien ai-je été ébloui par les couleurs presque magiques de ma poche de thé, mais combien étaient-elles inutiles pour la cause ultime de la chose ! L’eau était belle, en effet, mais ne remplissait pas sa cause : goûter bon !

Il est bien triste que cette même « vérithé » (avouez qu’elle est bonne ma blague !) ne se limite pas aux poches de thé, mais s’étend à décrire la vie de plusieurs chrétiens. Qu’ils sont beaux, qu’ils sont admirables, ces chrétiens si sanctifiés ! Écoutez comment ils parlent bien et de bonnes choses, regardez comment ils sont spirituels, venez, touchez leurs vêtements et peut-être serez-vous guéris ! Cependant, lorsque vient le temps de les goûter, ils sont amers… orgueilleux, hautains, frustrés, cyniques, jugeurs… Péchés dont nous sommes coupables trop fréquemment. Légalisme, dureté, « sainteté » qui n’est autre qu’un emprisonnement aveugle et un désir de se montrer différent et meilleur que les autres.

Heureusement, nous ne sommes pas laissés à cette condition qu’entraîne naturellement la religiosité. Il faut simplement ajouter le sucre de la grâce à notre thé. La vie que Jésus nous offre n’est pas amère. Au contraire, il nous offre l’Amour. C’est lorsque nous essayons de vivre sans le sucre que notre thé goûte amer. C’est lorsque nous vivons notre vie chrétienne sans Christ que nous devenons amer. Quand est la dernière fois que vous avez vraiment parlé avec votre Sauveur bien-aimé ? Je ne veux pas dire la dernière fois que vous avez demandé ou loué ou confessé, je veux dire parlé. Dire ce qui va et ce qui ne va pas, comment on se sent face à telle ou telle chose qui s’en vient ou est passée, parler sans forcer un langage qui est tellement retravaillé et repensé qu’il pourrait aussi bien être en Latin pour ce qui nous concerne.

Un thé, ça ne sert pas à être beau. Un thé, ça sert à goûter bon.

mercredi 18 novembre 2009

Un coucher de soleil à 3h...

L’autre jour je prenais l’autobus pour revenir chez moi après les cours au Cégep. Je rencontre une amie dans l’autobus, on commence à jaser de tout et de rien et c’est alors que je regarde dehors et que je vois un coucher de soleil majestueux, jaune et doré comme si le ciel serait en or. Je m’exclame « Wow ! Le ciel est tellement beau ! » Et puis à mon amie de répliquer une réponse à laquelle je ne m’attendais pas : « Eurk ! » Pour un instant, mon existence semblait sombrer dans un vortex tournoyant de larmes et de grincements de dents alors que mon incompréhension triomphait. Puis elle continua : « Tu réalises-tu qu’on voit un coucher de soleil à 3 heures de l’après-midi ? »

J’ai ri un peu, et j’ai répondu « Mais c’est merveilleux ! Juste à temps pour que nous puissions l’apprécier ! »

Alors que je râclais les feuilles fraîchement tombés de mon arbre (qui ne perd habituellement pas ses feuilles avant mars-avril mais cette année la pluie et le vent ont triomphé, tristement), je revoyais cet évènement et ça m’a fait penser à un verset dans Philippiens, les 11 et 12 du chapitre 4 pour être précis :

« […]j'ai appris en toutes circonstances à être content avec ce que j'ai. Je sais vivre dans le dénuement, je sais aussi vivre dans l'abondance. C'est le secret que j'ai appris: m'accommoder à toutes les situations et toutes les circonstances, que je sois rassasié ou que j'aie faim, que je connaisse l'abondance ou que je sois dans le besoin. »

Bon d’accord, voir un coucher de soleil à trois heures n’est peut-être pas le dénuement ou la faim. C’est surtout l’attitude qui est en jeu ici : être content avec ce qu’on a, ou être insatisfait ?

 Je sais que c’est vieux, mais c’est tellement une bonne image : ton verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Deux personnes peuvent voir la même situation d’un œil complètement différent. Une personne peut voir toutes les difficultés et les aspects négatifs d’une chose alors qu’une autre peut voir tous les beaux côtés. J’ai un petit test pour vous pour savoir jusqu’à quel point vous êtes capable de voir le bon côté des choses… Il n’y a pas de choix de réponses, il s’agit simplement d’évaluer vous-mêmes vos réactions…

1.       Le soir avant la remise d’un travail très important, tu réalises que tu ne l’as pas fait. Tu travailles dessus jusqu’à 3 heures de matin, mais tu réussis à le finir. Le lendemain, tu arrives en classe et le professeur dit que finalement il laisse un délai supplémentaire d’une semaine pour le travail.
2.       Tu prévoyais passer une soirée avec un bon ami et tu t’étais préparé toute la journée. Juste avant que tu partes, l’ami t’appelle et dit que finalement il ne pourra pas être présent et qu’il faudra reporter la soirée.
3.       Une soirée d’été, tu arrives chez toi et tu te rends compte que la porte est barrée et que tu n’as pas tes clefs. La personne qui pourra te débarrer la porte n’arrive que dans 1 heure et demie. Il n’y a pas d’autres issues ou de clef cachée.

Bon allez, on pourrait sortir des exemples toute la nuit. C’est des exemples plutôt anodins, mais c’est en se pratiquant avec les petites choses qu’on devient assez bon pour faire les grandes choses. Comment réagirions-nous si du jour au lendemain on perdait notre source de revenus ? Si on perdait notre maison ? S’il fallait se serrer la ceinture et manger très peu pendant une durée illimitée ? Au Québec on est ben habitués à avoir ce qu’on veut, quand on le veut. Mais la question que je me pose est « Sommes-nous capables de vivre contents avec ce que nous avons ? »

Ça me fait penser à Job, qui, une fois qu’il a perdu tout tout tout tout tout ce qu’il avait, dit ceci : « L'Eternel a donné, l'Eternel a repris: que l'Eternel soit loué! »

En fait, pour être vraiment honnête, c’est bien de voir le « bon côté » des choses, mais ce ne sera pas assez lorsque viendra une grosse tempête. Je ne vous l’avais pas dit au début, mais la suite du verset dans Philippiens va comme ceci : « Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie. ». Le BON CÔTÉ de toutes choses, c’est que Dieu nous fortifie fidèlement et puissamment. Il promet de ne jamais nous laisser tomber. Job l’avait compris, Paul l’avait compris, l’avons-nous compris, nous?

Vois-tu seulement ton verre qui a l’air d’être en train de se vider, ou est-ce que tu vois le pichet d’eau au-dessus qui attend juste le bon moment pour remplir et faire déborder ton petit verre? Le verre n’est pas à moitié vide ni à moitié plein : il est draite là où Dieu voulait qu’il soie à ce moment précis, et Dieu s’assure de le garder à la hauteur parfaite.

Toi donc, mon enfant, puise tes forces dans la grâce qui nous est accordée dans l'union avec Jésus-Christ.
2 Timothée 2.1

mercredi 11 novembre 2009

Woops...

En fait, c'est pas compliqué, j'me suis laissé distraire pis j'ai pas eu l'occasion d'écrire pour cette semaine dans l'Arbre... Désolé! Le cégep et les projets personnels m'ont fait complètement oublier cette chose pourtant si importante. Ça ne se produira plus (en tout cas je l'espère, je prends autant plaisir à l'écrire que vous à le lire!)! À la prochaine!

J'vais vous laisser sur cette citation d'Augustin (tsé lui qu'on appelle saint Augustin la...)... J'vais faire une "free" traduction de l'anglais, alors ne me poursuivez pas!
"Les yeux se délectent en de si belles formes de différentes sortes et des couleurs si brillantes et attirantes. Je ne laisserais pas ces choses prendre possession de mon âme. Laisse Dieu la posséder, lui qui les a fait tous. Il les a tous fait très biens, mais c'est lui qui est mon Bien, pas eux."

mercredi 4 novembre 2009

Marcher sur l'eau.


Au cours de l’été, j’ai eu l’immense plaisir de lire le livre nommé « Le Shack ». Je sais, vous avez entendu à peu près quarante-mille théories selon lesquelles ou bien le livre est une bénédiction immense pour tous ceux qui le lisent, ou bien est un livre hérétique et anti-biblique qui corrompt ses lecteurs. Bon. Moi je vous demande simplement de mettre vos convictions là-dessus de côté quelques instants et au moins ouvrir votre cœur à un des passages qui a eu le plus de puissance pour moi.

Lors de son séjour au Shack, Mackenzie est permis l’accomplissement d’un des plus grands rêves de presque tout chrétien : marcher sur l’eau avec Jésus ! Ils traversent le petit lac ensemble et, malgré que Mackenzie ait les souliers trempés (c’est de l’eau quand même !), il a vécu une expérience formidable. Alors qu’il est assis sur l’autre rivage avec Jésus, ils discutent et partagent véritablement une conversation cœur-à-cœur, la sorte que l’on vit lors de ces rares discussions nocturnes avec un bon ami où tout est révélé sans jugement ni opinions, seulement de l’amour et de la vérité. Plusieurs évènements se passent sur ce rivage, de même que lorsque vient le temps de retourner vers l’autre rive, Mackenzie, rempli d’un zèle formidable, se dirige d’un pas déterminé vers ce lac, prêt à marcher dessus comme la première fois.

Et il cale.

Ne comprenant pas très bien mais renouvelant son ambition, il prend un autre pas, qui coule aussi. Il ne comprend pas mais s’en fout, il continue… jusqu’aux hanches, où il voit enfin que ça ne « marche » pas.

Il se tourne enfin vers Jésus avec un air interrogateur, confus. Jésus sourit, marche jusqu’à lui et lui tend la main pour le soulever jusqu’au dessus du niveau de l’eau. Alors que Mackenzie est complètement perdu, Jésus dit simplement : « Ça va mieux quand on est ensemble, non ? »

J’aime ce que ça illustre. On a ben beau être zélés jusqu’à se laisser mourir pour Christ, si on ne le fait pas avec Christ, on va juste caler au fond.

Je ne crois pas avoir besoin d’en dire plus. Je ne connais pas vos trajets de vies et je n’essayerai pas de les deviner. Pensez-y simplement : marchez-vous sur l’eau avec Jésus, ou dans le fond de l’eau pour Jésus ? Quoique ce soie un but honorable, Jésus désire marcher avec nous et non nous regarder nous noyer par « amour » pour lui. Peut-être même vos gestes faits pour lui sont une manière de cacher votre aversion pour sa personne ? Je vous laisse à vos examinations de conscience.

jeudi 29 octobre 2009

Quelque chose doit être fait à propos de...


Je parlais avec mon voisin durant mon cours de français (c’était pendant la pause, évidemment ! Je suis un élève modèle !), et ce voisin se trouve à être un jeune homme qui vient du Cameroun. Super sympathique, nous avons « cliqué » tout de suite. Au cours de nos jasettes, j’ai eu le désir un peu masochiste de savoir ce qu’il pensait des Québécois. Retenez votre souffle ! Voici sa réponse :

« Les Québécois sont très chialeurs ».

Je sais que maintenant, ou bien vous avez éclaté en larmes, ou bien vous vous roulez à terre en riant, ce n’est pas important. Ce qui est important c’est les précisions qu’il a apporté par la suite : « On dirait que,  chez les Québécois, lorsqu’il y a un problème ils ne font jamais rien pour le régler, ils font juste chialer et se plaindre en espérant que quelqu’un d’autre se lève pour le régler. » Mouin. C’est moins plaisant comme descriptif principal de nos nous-mêmes.

Dans ce troisième et dernier volet sur les rêves divins, je voudrais que l’on aborde la pratique du sujet : passer d’avoir un rêve, à accomplir le rêve. La première semaine, on a vu l’importance d’avoir un rêve pour Dieu. La deuxième semaine, on a vu que ce rêve ne devait pas venir de nous, mais de Dieu : notre premier travail est d’y obéir (Dieu peut se servir de notre imagination, il ne s’agit pas de chercher une révélation spéciale !). Maintenant, il ne reste plus que de faire.

Comme première illustration j’aimerais citer la méditation quotidienne que j’ai reçue lundi matin, écrite par Ron Hutchcraft. William Newell, médecin, prenait une marche sur une plage du New Jersey à un endroit nommé Barnegat le jour après qu’un bateau ait coulé dans un orage nocturne. C’est alors qu’il était sur cette plage que les corps de 13 marins de ce navire s’échouèrent sur la rive, sans vie. Il se dit : « Ainsi, me voilà, un homme qui a passé sa vie à tenter de sauver des vies, devant une situation où j’ai été complètement impuissant pour les sauver qui que ce soit. Quelque chose doit être fait à propos de ceci. » Dr. Newell est devenu membre du congrès pour plaider sa cause. C’est cet homme qui a fondé la United States Life-Saving Service. Des stations étaient placées par cet organisme tout au long de la rive océanique à des endroits stratégiques et chaque station comportait 7 personnes employées pour sauver des vies. Lorsqu’un navire était en danger, ils sortaient dans l’orage, la tempête, même l’ouragan pour tenter de sauver les gens à bord ! Ils ont sauvé une quantité innombrable de vies ! (www.hutchcraft.com)

Tout ça a commencé parce que le Dr. Newell a fait quelque chose de crucial : il a connu le problème, il a cherché une solution et il est allé l’appliquer. Trois étapes simples. Le problème, c’est que l’on se rend rarement à l’accomplissement de la troisième. À quelle étape nous arrêtons-nous ? Si nous voulons un jour accomplir quelque chose de grand, nous devons passer par ces trois étapes avec succès.

Premièrement, il faut connaître le problème. Ici il faut faire attention : on ne cherche pas à voir un problème mais à le connaître. C’est pas mal facile d’en voir, tant qu’à moi. N’importe qui se promenant sur cette plage aurait vu les treize corps. Cependant, l’épreuve se joue là, à l’instant où nous voyons le problème : allons-nous nous en détourner, faire comme si nous n’avions rien vu, ou s’arrêter et se rendre véritablement compte que le problème existe et doit être réglé ? Voir est une chose ; connaître en est tout autre. Dr. Newell aurait très bien pu se détourner et s’efforcer d’oublier cette vision d’horreur, le caractérisant comme un aspect déplaisant de ses vacances, mais il ne l’a pas fait. Il a laissé la situation le toucher assez pour qu’il dise « Quelque chose doit être fait à propos de ceci. »

Deuxièmement, il faut chercher des solutions. Tant de personnes s’arrêtent à connaître un problème sans même chercher des solutions ! On a quelque chose à cœur, on connaît le problème… mais ça ne devient jamais concret. Chercher, ça peut inclure faire de la recherche. Du travail ! Mais c’est essentiel : on ne peut agir sans savoir comment agir ! C’est jeter de l’argent, du matériel, du temps et des efforts au vent en espérant qu’ils se rendent là où on les voudrait. Nous n’avons pas une éternité à vivre sur terre ni une infinité de ressources : il faut être sage dans nos dépenses. Il faut prier beaucoup. Il faut observer, étudier, questionner, essayer. Dr. Newell n’a pas su quelle était la meilleure solution à l’instant même !

Finalement, il faut aller le mettre en pratique. C’est ici que notre société québécoise échoue, d’après mon ami : nous connaissons les problèmes. Nous avons pensé à des situations ! Pis là on chiale. On attend que quelqu’un d’autre aille mettre en pratique nos idées. Je ne sais pas ce qui serait arrivé si le Dr. Newell n’avait pas travaillé lui-même à la réalisation de son rêve. Se serait-il réalisé ? Peut-être. Mais le risque est trop grand pour être joué, d’après moi. Dieu nous a donné des rêves : allons nous dépenser le nécessaire pour leur réalisation ? Si la réponse est non, vaut mieux ne pas avoir de rêve du tout et vivre avec la conscience libre…

Changeons de sujet quelques instants. Ou plutôt, changeons de personnage principal. Jésus aussi avait un rêve pour Dieu. Il voyait nous, les humains, se perdre corps et âme, mourant sans espoir et sans direction, s’échouant sur les rives de la mort, fracassés par l’orage. Il n’a pas détourné son regard : il s’est arrêté, profondément troublé, et s’est dit « Me voici, Créateur de l’Univers, incapable de sauver ma propre création. Quelque chose doit être fait à propos de ceci. » Il a devisé, discuté, pensé, étudié, réfléchi, débattu, pour en arriver à la conclusion inévitable : « La seule solution, c’est que je meure à leur place… »

Il aurait pu rester au Ciel et ne jamais mettre en pratique son rêve. Mais il ne l’a pas fait. Jésus est descendu sur terre pour prendre notre place en mourant sur notre croix, pour que nous puissions tous simplement croire en lui et être sauvé de la mort éternelle. Tout ce que nous avons à faire, c’est laisser le Sauveteur nous secourir de notre bateau en train de faire naufrage, nous entraînant avec lui dans le fond de la mer. Jésus veut nous sauver : il est venu pour ça. Acceptez de lâcher votre vieux bateau sur le point de couler et faites confiance à Jésus avec votre vie et ce qu’il y a après la vie. Si vous désirez en discuter et connaître cette personne qui veut vous sauver, n’hésitez pas à m’écrire pour que nous entrions en contact, mon adresse est « nathantanguay@hotmail.com ».

Comment accomplir nos rêves ? Trois mots : Connaître, Chercher et Aller. Ne détournons pas la tête quand quelque chose nous interpelle. Cherchons des solutions efficaces et réalisables pour pouvoir faire une différence. Et une fois cela fait, il ne reste plus qu’à y aller. Dr. Newell a sauvé un nombre énorme de vies. Jésus a sauvé un nombre énorme d’après-vies. Quelles vies ou après-vies seront sauvées par l’accomplissement de vos rêves ?

mercredi 21 octobre 2009

Monter des escaliers roulants en bicycle à contre-courant


Comme on a parlé d’avoir des rêves la semaine passée (pas des rêves qu’on fait la nuit, mais des aspirations, des ambitions, des désirs puissants qui surgissent de l’âme!) et l’importance d’avoir des rêves divins, je vois comme suite tout à fait naturelle de parler d’un thème que j’aime bien : « Quessé qu’ca fout dans ma vie, çâ. »  Je trouve ça toujours tellement triste lorsque quelqu’un parle de quelque chose qui semble tout à fait extraordinaire, le décrit longuement, nous fait presque saliver après cette chose… et nous laisse comme ça, sans aucun moyen de l’obtenir. C’est aussi frustrant que décourageant.

Cependant, une autre chose que je trouve triste est de savoir comment faire quelque chose mais de ne pas le faire, par paresse, ou manque d’intérêt, ou simplement parce qu’on a « mieux à faire » (genre écouter Occupation Double, tsé.). Honnêtement, je crois que c’est quelque chose qui est fréquent chez les êtres humains, cette tendance à se mettre sur le neutre et descendre la côte. Se laisser emporter par le courant. Et pourtant, quelque part en nous, un rebelle nous dit d’aller à sens contraire dans un one-way humain…

Tout chrétien depuis quelque temps s’est fait dire d’aller « à contre-courant », s’est fait dire que « nous sommes sur un gros escalier roulant qui descend et nous devons monter jusqu’en haut » ou bien encore que « nous montons une côte à bicycle, si on arrête de monter on redescend ». Oh, bien sûr, tout le monde voit l’image dans sa tête, mais quand vient le temps de l’appliquer tout devient bien plus compliqué.

C’est quoi exactement, « être contre le courant »? C’est tu attendre le mariage pour passer à l’acte? C’est tu ne pas sacrer, ne pas boire, ne pas fumer? Moi je vous propose aujourd’hui d’aller à contre-courant… mais pas comme vous pensez.

Aller à contre-courant, c’est aimer comme un fou.

Luc 14.33 : « …celui qui n'est pas prêt à abandonner tout ce qu'il possède, ne peut pas être mon disciple. »

Aller à contre-courant, c'est aimer Dieu assez pour te débarasser de ce qui prend plus de place que lui dans ta vie.


Laisse-moi te poser une question ce soir : Qu’est-ce que tu possèdes qui doit être abandonné pour que tu puisses être le disciple de Jésus ? Lorsque je suis entré à l’école biblique, on m’a posé cette question et j’ai su tout de suite c’était quoi. Lorsque je me la suis posée récemment, j’ai su tout de suite c’était quoi. Je crois que nous sommes toujours conscients lorsque quelque chose nous bloque d’une connexion parfaite avec Dieu. Cependant, je crois aussi que nous faisons de notre mieux pour nous cacher cette vérité. On utilise des arguments convaincants comme « Ben non ça s’peut pas » pis on change de sujet en ouvrant la TV ou l’ordi ou peu importe ce qui nous distrait.

Aimes-tu assez Dieu pour pitcher ce qui te bloque dans les poubelles pour ne plus jamais le reprendre ? T’es tu game d’aller à 100% ? En fait, il n’est même pas question d’aller à 100% ; il est question d’être simplement un disciple normal de Jésus. Oui oui, vous avez compris, la norme de ceux qui suivent Jésus est ceci : qu’ils abandonnent tout et qu’ils Le suivent, peu importe où Il va. Le verset ne dit pas « Celui qui abandonne tout pour me suivre est un meilleur chrétien que celui qui ne le fait pas », aucunement. Le verset dit « Celui qui n’est pas prêt à abandonner tout ce qu’il possède NE PEUT PAS être mon disciple ».

Ça semble difficile ? C’est parce que ça l’est. Mais ce que j’aime bien, lorsque je me dis « Ah la la, c’est trop dur » c’est me répliquer ceci : « Imagine-toi ben si Jésus en allant à la croix et à sa mort s’aurait dit que c’était trop dur et qu’il se serait enfui pour ne plus jamais être revu. Où c’est que tu serais ? »

J’ai ben beau me penser vraiment à contre-courant pis pas mal pas pire par rapport aux autres, mais lorsque confronté à cette déclaration de Jésus, mon orgueil fond. Suis-je prêt à me débarrasser de tout ce que je possède pour suivre Christ ? Pas sûr sûr… Aller à contre-courant, c’est pas juste s’abstenir des choses mal-vues par les chrétiens… aller à contre-courant, c’est combattre jour après jour le péché qui nous atterre et qui nous rend amorphes, c’est de dire « Pas ma volonté Père, mais la tienne » et de laisser sa vie entre les mains de Dieu.

Certains pourraient se demander « Mais c’est quoi le lien entre tout ça et nos rêves pour Dieu ? » Le lien, c’est que Dieu ne pourra pas se servir de vous pour accomplir ses desseins, ses buts, ses objectifs si vous n’êtes pas son disciple, si vous n’êtes pas capables de dire « Prends tout, Seigneur » et de le faire pour de vrai. Vous voulez faire de grandes choses pour Dieu ? Soyez prêts à abandonner tout ce que vous possédez. J’aime pas finir sur une phrase qui semble quasiment publicitaire (payez nous et voici ce que vous recevez !), mais je n’en ai pas vraiment le choix : Jésus promet de vous repayer en surabondance ce que vous aurez abandonné pour lui. Si ça vaut la peine ? Ça vaut ben plus que la peine.

Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, leurs maisons, leurs frères ou leurs sœurs, leur père ou leur mère, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.
Matthieu 19.29

mercredi 14 octobre 2009

Le road-trip de ta vie

Une bonne amie à moi est partie ce lundi pour un gros périple de plusieurs mois. Elle et une autre amie vont faire un voyage… en Israël ! Là je suis sûr que vous êtes comme moi et que vous êtes super jaloux d’eux, vous vous dites « Oh que j’aimerais ça partir en voyage ! » Et puis là on peut se mettre à rêver de toutes les belles choses que nous ferions, tous les nouveaux endroits que nous visiterions, les fabuleux paysages, les gens intrigants… Un voyage, y a pas grand-chose de mieux !

 

Cependant, ce que l’on oublie bien souvent lorsque l’on pense à un voyage est sa préparation. Moi en tout cas, presqu’à chaque fois que je dis à quelqu’un « J’aimerais tellement ça faire tel et tel voyage, faire telle et telles choses… » on me répond « Commence à ramasser ton argent ! » pis là ça pète complètement ma bulle. Avouez que ça craint de se faire dire ça. Un espèce de retour à la réalité poche et brutale...

 

Dans des situations pareilles, on peut se dire deux choses : ou ben on laisse tomber pis on reste dans notre routine, ou ben on fait des efforts concrets et on s’arrange pour faire marcher notre rêve. On pourrait parler de toutes sortes de rêves, allant d’avoir une belle famille jusqu’à faire le tour du monde en montgolfière, mais ce n’est pas de cela que je veux discuter aujourd’hui. Ce soir, je veux parler des rêves que Dieu nous donne.

 

Si vous ne le saviez pas encore, Dieu a des rêves pour ta vie ! Il t’a choisi précisément, désirant utiliser tes capacités enrichies de ses dons pour Son œuvre. Ce rêve est quelque chose qui le passionne, et il fera tout pour t’y amener ; tout ce qu’il manque, c’est que tu te joignes à son équipe pour le réaliser.

 

Je connais un homme qui a eu de ces « rêves divins », si je peux employer le terme sans trop qu’il soie connoté, cet homme s’appelle Paul.

 

Tout a commencé par une nuit de prison (évidemment, à connaître Paul) dans le coin de Jérusalem. Après une journée de captivité, le Seigneur apparut à Paul et lui dit : « Courage ! Tu as été mon témoin à Jérusalem, il faut que tu le sois aussi à Rome. » (Actes 23.11) Tout rêve divin commence par une révélation de la sorte. À force de vivre en communion étroite avec Dieu, ses rêves deviennent les nôtres, et il partage ce qu’il désire avec nous. Ça ne se fera probablement pas par une révélation brillante et bruyante, mais quelque part au fond de nous on sent une passion pour quelque chose. C’est cette passion qui a envoyé des missionnaires dans des coins reculés de la planète où ils ont risqué leurs vies pour Dieu.

 

Avez-vous un rêve de ce genre ? Un désir profond qui va contre la logique, qui va contre nos buts égoïstes ? Plusieurs personnes ont dit à Paul qu’il allait se faire emprisonner, torturer, qu’il ne devrait pas y aller, mais Paul a tenu à la révélation que Dieu lui avait donnée. Moi-même j’ai un rêve similaire qui se développe, qui prend de la couleur, qui se modifie avec le temps, mais dont le squelette reste le même. Ça peut être n’importe quoi (on se comprend ici s’il-vous-plaît, merci, n’importe quoi qui reflète Dieu) ! Je connais un homme à qui Dieu a donné le rêve de sauver la vie de maintenant 3 orphelins vietnamiens qui ont été mis à la rue et laissés pour mourir. Il est allé les adopter, et son histoire n’a été que miracle après miracle après miracle. Si vous voulez plus de détails, n’hésitez pas à m’écrire pour que je vous les donne !

 

L’erreur à ne pas faire serait de répondre à Dieu « Je ne suis pas capable de faire une telle chose ! » Parce que ce n’est PAS à propos de toi ou tes capacités, mais à propos de Dieu et de sa puissance. Dieu a pris un bégayeur pour parler à la première puissance mondiale et sortir Son peuple de son emprise. Il a prix un dernier de famille, rejeton de ses frères pour en faire un grand roi. Il a pris un timide Timothée pour en faire un dirigeant d’église. Il veut te prendre toi pour faire quelque chose de grand à ses yeux ! Mais avant de chercher à faire quelque chose de grand, cherches à trouver ce que Dieu veut de toi. Prends un temps pour lui parler, lui demander ce qu’il veut… et sois prêt à le faire. Et fais attention quand tu dis que tu y es prêt… Sans trop vouloir te faire peur, mais ça pourrait te mener à ta mort.

 

Un de mes modèles est un homme qui s’appelle Nate Saint (ça tombe bien on a le même prénom). Cet homme ainsi que 4 autres avait le rêve inspiré de Dieu de présenter Christ à la tribu Huaorani en Équateur. Nate était le pilote du groupe, ayant appris à piloter durant la 2ème guerre mondiale (wow quel heureux « hasard », n’est-ce pas ?). La tribu Huaorani était reconnue pour son hostilité et sa violence, mais l’Opération Auca savait que Dieu voulait qu’elle puisse connaître son salut.

 

Après plusieurs mois de préparation et de cadeaux de la part des missionnaires envers la tribu (déposés par avion), les 5 hommes décidèrent qu’il était temps de faire le premier vrai contact. Ils se posèrent et descendirent de l’avion le 8 janvier 1956, prêts à la rencontre décisive de cette tribu.

 

Le 8 janvier 1956, Jim Elliott, Peter Fleming, Ed McCully, Roger Youderian et Nate Saint furent massacrés par des guerriers Huaorani.

 

Le rêve de Dieu pour ta vie n’inclut probablement pas ton confort le plus absolu ni ta richesse sur terre. Cependant, ces hommes ont obéi à l’appel de Dieu. Ont-ils regretté ? Jamais de la vie, ou de l’après-vie, devrais-je dire. En fait, non seulement ces hommes ont-ils été couverts de récompenses qui ne périssent pas et qui n’arrêtent pas de marcher 3 jours après la fin de la garantie, non seulement sont-ils entrés dans le paradis pour y rencontrer Jésus qui les accueille bras grand ouverts, disant « Mes chers et fidèles serviteurs, bienvenue chez moi et chez vous ! », mais quelque chose d’autre s’est produit, de plus… terre-à-terre, disons.

 

Plusieurs années après cet évènement, la veuve de Jim Elliott, Elisabeth, et la sœur de Nate, Rachel, y sont retournées pour vivre avec les Huaorani, ce qui a mené à la conversion de plusieurs de ceux-ci, notamment quelques-uns de ceux qui ont tué les cinq hommes. J’aime pas trop faire de la pub gratuite, mais un film très touchant a été fait à propos de cet évènement qui est triste, oui, mais tellement une source de réjouissances pour les chrétiens. Le film s’appelle « End of the Spear ».

 

Dieu a un rêve pour toi. Mais il ne t’y forcera pas. C’est à toi de lui demander quel est son rêve pour ta vie et d’être prêt à lui obéir, coûte que coûte. Ça semble difficile, et ça l’est vraiment, mais le voyage est le plus merveilleux que tu ne pourrais imaginer: c’est le plan de route de Dieu, pour ta vie ! La semaine prochaine, on parlera du concret de la réalisation de ce voyage, et comment s’y préparer. Pendant ce temps… répondez à cette question. Quel est le rêve de Dieu pour ta vie?

 

Ma vie m'importe peu, je ne lui accorde aucun prix; mon but c'est d'aller jusqu'au bout de ma course et d'accomplir pleinement le service que le Seigneur m'a confié, c'est-à-dire de proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu.

Actes 20.24

mercredi 7 octobre 2009

Une histoire d'amour

C’est l’histoire d’un jeune homme qui rencontre une jeune femme, comme dans toutes les bonnes histoires d’amour de ce genre. Au départ le jeune homme ne remarqua pas la jeune dame, mais dès qu’elle posa les yeux sur lui elle sut que c’était lui que Dieu lui réservait. Après une longue histoire d’amitié et de romance subtile, le jeune homme se rendit compte que derrière le voile du visage plutôt ordinaire de la jeune demoiselle se cachait une de ces femmes qui feraient briller les plus belles étoiles, si on pouvait faire briller une étoile ne serait-ce qu’avec la perfection de son être.

 

Ils se marièrent, comme dans toute bonne histoire d’amour, et leur cérémonie était des plus fantastiques. Je ne parle pas de ces mariages flamboyants où on débourse des sommes immenses ne serait-ce que pour démontrer sa richesse absurde afin de compenser pour le manque de sincérité, mais un mariage tout simple où était présent un amour si pur et véritable qu’il semblait que même les invités les plus distants pleuraient de joie et d’attendrissement face à ce spectacle qui sortait de l’ordinaire. Le père de la jeune dame, puisque ce sont toujours les pères de la demoiselle qui semblent les plus généreux, leur donna à tous deux un cadeau tout simple, mais à l’image de sa fille quant à son excellence.

 

Le père leur tendit ce cadeau en disant : « Avec ceci, vous pourrez accomplir de grandes choses ainsi que de minuscules », car le père savait que bien souvent les minuscules choses sont les plus importantes. Il continua, « Avec ceci, vous pourrez guérir les plaies les plus profondes et douloureuses. Avec ceci, le monde est à votre portée. Avec ceci, vous pourrez vivre l’amour que ceux du passé croyaient être un mythe et dont ceux du futur raconteront l’histoire jusqu’à la fin des temps. Avec ceci, vous pourrez donner la vie. »

 

Tremblant d’anxiété mais rempli de curiosité et poussé par la présence rassurante de son épouse, le jeune marié remercia son beau-père et ouvrit le coffret. Ce cadeau était la communication.

 

Lorsqu’ils reçurent ce don, ils n’en comprirent pas tout de suite le sens. Mais bientôt ils découvrirent que les paroles qu’ils prononçaient jadis avaient pris un sens bien plus profond : ils étaient dorénavant capables de s’exprimer avec le cœur, par l’entremise de mots qui, d’habitude si maladroits, étaient maintenant empreints de signification et d’émotion profondes qui jaillissaient du cœur. Quelle merveille que de pouvoir révéler à l’autre les secrets de son âme!

 

Alors qu’ils partaient, le père les interpella une dernière fois et les prévint : « Faites attention ! Car ce qui construit peut ainsi détruire, ce qui peut guérir peut de même blesser, et ce qui donne la vie peut également la reprendre. » Trop enivrés de romance, de joie et d’un peu trop de champagne, ils ne prêtèrent pas attention à ce conseil judicieux.

 

Quelques mois plus tard, lors de la promenade quotidienne de l’époux, apparut un ancien ami du marié, depuis longtemps oublié. Celui-ci, un véritable vaurien, commença tout de suite à calomnier les gens du village, simplement pour le plaisir de le faire, s’appuyant sur des ouï-dires et des préjugés. Le marié, ne voulant pas choquer son ami, se mit à rire avec lui. Soudainement, cessant de rire, l’ancien ami eut un visage inquiet et même désolé pour son ami récemment marié : « Comment est-elle, ta femme ? À première vue elle n’est qu’un peu mieux que laide, qu’est-ce qui t’attires chez elle ? » Et le marié, son plus grand défaut étant de ne pas pouvoir contredire un bon ami, répondit « Ah, tu sais, tu ne dirais pas cela si tu la voyais la nuit ! » avec un clin d’œil.

 

Son ami, jouissant de cette information juteuse, entreprit un bref échange de politesses inutiles et superficielles, ceux que l’on partage avec ceux qui étaient aimés jadis et qui sont maintenant oubliés, avant de lui dire au revoir et de disparaître. Pendant ce temps, l’épouse et sa bonne amie prenaient le thé (quoique l’épouse préfère le café, à vrai dire) en discutant de tout et de rien, lorsque l’amie adepte du thé dévoila la raison de sa visite : « J’ai entendu dire », chuchota-t-elle, « que ton mari fréquente des gens de mauvaise vie. » L’épouse, déséquilibrée par l’affirmation mais faisant de son mieux pour demeurer confiante, répondit « Ce doit être pour une charité quelconque, non ? » L’amie, savourant le délice du secret, laissa le poignard couler comme du miel, dégoulinant mot par mot : « Je veux dire, tu sais, les femmes de mauvaise vie. Si c’est une charité, je ne sais, mais je sais qu’il débourse de l’argent. Je l’ai entendu d’une amie très digne de confiance. » L’épouse étant visiblement troublée, baissa le regard et ne dit plus rien. Son but accompli, l’amie bienveillante (car rapporter des potins pour la « protection » d’une amie est bien généreux) s’en retourna à sa demeure et à son mari trop occupé par son travail pour aimer son épouse.

 

Alors que notre nouvel époux était sur le chemin du retour de son travail après une longue journée, l’ami vaurien refit apparition mais cette fois-ci il n’était pas seul. Il amenait avec lui une de ces femmes pour qui on détourne des navires et pour qui on entreprend des guerres, et cette femme-ci était assez cruelle pour apprécier ces démonstrations d’affection, ou plutôt d’infatuation. L’ami, avec un sourire stupide aux lèvres, s’exclama bêtement « Tiens, je te présente une amie à moi ! Puisque ta femme t’attire ne serait-ce que pour cela, je t’ai apporté celle dont tout le monde dit qu’elle est incomparable. » Le marié, complètement désemparé, tenta de balbutier une excuse mais fut pris de force par le charme sensuel de la puissante succube.

 

Comme le veut la tradition, l’épouse du pauvre homme arriva à cet instant même où l’exécrable imitation d’une femme prit notre héros dans ses bras pour déposer sur ses lèvres un baiser teinté de faux désir et dégoulinant de perversion et d’érotisme. L’épouse cria, le marié revint à ses sens et se rendit compte de ce qu’il avait fait, et il tenta vainement de se justifier envers celle qui était détruite. Vainement en effet, car les paroles prononcées cette journée-là avaient fait leurs dommages à la structure de l’édifice qui était leur confiance, et il était trop tard pour dire quoi que ce soit, le bâtiment s’écroula. La mariée s’enfuit en larmes, le marié entra en rage profonde contre son ami, mais en vérité c’était contre lui-même. L’ami ria d’un rire jouissif (car il s’agissait d’un véritable criminel de la vertu) et la femme vint se frotter contre le marié, qui la repoussa avec un grognement ainsi que d’un mot que nous considérerions vulgaire, et qui s’en alla d’un pas rageur.

 

Ce soir-là, le père de la mariée pleura, car il savait ce qui venait de se produire. Le cadeau fait le soir de leur mariage avait été employé pour le mal. Oh, bien sûr, ce n’était pas un mal bien méchant ! Une petite blague un peu sexuée que l’on ne pensait pas réellement, un peu de potinage entre deux petits gâteaux (on ne peut prendre un thé sans petits gâteaux, évidemment), il y a bien pire maux dans ce monde. Cependant, la destruction avait accomplie son œuvre et l’amour qui était jadis pur est devenu hanté de remords et de doutes.

 

Ils n’ont pas divorcé (car, avec le cœur sensible que j’ai, je ne peux pas rompre un couple si proche de la perfection en matières d’amour), mais ça n’a pas été facile. Le marié a dormi près d’une semaine sur le seuil de la porte, implorant le pardon nuit et jour, avant que son épouse ne le laisse rentrer. Ça a pris un mois avant qu’elle ne lui adresse la parole, et ce n’était que pour lui ordonner d’accomplir une tâche quelconque. Mais tranquillement, les supplications de l’époux touchèrent le cœur de sa tendre femme, qui entendait dans sa voix la sincérité qu’elle connaissait si bien, la sincérité honnête de la repentance.

 

Ils ont appris à se pardonner, à se faire confiance. Plus important, ils ont appris à veiller sur tout ce qui sortait de leur bouche. Ils ont appris que la langue est comme le gouvernail d’un grand navire, et qu’il peut mener celui-ci à bon port autant qu’à l’épave. Ils ont appris que même une parole qui semble insignifiante est un dard empoisonné d’un venin sordide et virulent.

 

Non seulement ont-ils appris à ne pas commettre le mal avec le don offert par leur père, ils ont même appris à se servir de celui-ci pour faire le bien. À la fin de leurs vies, ils étaient connus partout comme étant des sources d’encouragement et d’édification. Plus important, ils étaient connus de tous comme étant des gens qui remerciaient Dieu avec chaque parole prononcée, que ce soit directement ou indirectement. Mais avant cela, lorsque le père de l’épouse était sur son lit de mort, il convoqua sa fille et son époux et leur confia une dernière parole.

 

« Mes enfants, » murmura-t-il avec la voix fragile et lente de celui qui est en chemin vers la tombe, « je vous aime de l’Amour qui est pure comme la neige fraîchement tombée, je vous aime de l’Amour qui est puissante comme l’entrechoquement des planètes, je vous aime de l’Amour qui est passionnée comme la pluie torrentielle, je vous aime de l’Amour qui est vraie comme la fleur qui donne sa vie pour celui qui la cueille. Mes enfants, je vous en prie : vous savez maintenant quel est mon cadeau, quelle est sa puissance destructrice ainsi que sa force constructrice, quel est son poison ainsi que sa cure, quelle est sa malédiction ainsi que sa bénédiction. Mes enfants, je vous en prie : maintenant que vous savez tout cela, redonnez-moi le cadeau que je vous ai donné. »

 

Surpris pas la requête inattendue, ils ne surent pas refuser à leur père mourant son désir. Mais lorsqu’ils ouvrirent la petite boîte qui contenait la communication, ils se rendirent compte avec horreur que le coffret était vide. Honteux, le marié prit la parole et la responsabilité entière, et dit, avec des larmes remplissant ses yeux, « Père, j’ai égaré ton cadeau. Je suis désolé, je regrette amèrement. » Pendant le plus interminable des moments, le père ne réagit pas. Après ce qui sembla une éternité, un sourire véritable remplit son visage craqué. « Au contraire », murmura-t-il, « il me semble que tu l’as enfin trouvé. »

 

Étonnée, confuse et un peu désemparée, la femme redevenue fille l’interrogea en lui chuchotant « Mais papa, nous ne l’avons plus. Il n’est plus dans la boîte et nous ne savons où il est… »

 

Le marié crut déceler un indice de malice bienveillant dans le visage de son père alors qu’il répondit à celle qui est la prunelle de ses yeux. Il lui dit ceci, d’une voix tremblotante mais pourtant remplie de puissance : « Ma chère fille, mon cher fils. Le don de la communication n’en est pas un qui se possède dans une boîte. Alors qu’il demeurait dans la boîte, vous pouviez vous en servir pour faire le bien, comme vous pouviez vous en servir pour faire le mal. C’était un outil pour arriver à vos fins, rien de plus. »

 

Il prit une pause pour prendre son souffle, et poursuivit : « Lorsque vous avez guéri de cette journée fatale il y a si longtemps, le don de la communication a pu commencer à agir en vous afin de devenir plus qu’un outil. Vous avez commencé à communiquer non pour assouvir vos désirs, mais pour combler les besoins urgents de ceux autour de vous. Vos paroles sont devenues des véritables sources d’eau fraîche dans un monde désertique, ravagé par les mensonges, les secrets, les double-sens, les perversions et les insultes. Le cadeau que je vous ai fait n’est plus dans la boîte pour la raison toute simple que vous l’avez donné à tous ceux que vous avez encouragés et fortifiés, à tous ceux qui mouraient de soif que vous avez abreuvés. En faisant cela, vous me l’avez déjà redonné, par l’entremise des âmes qui ont été bénies par votre vie. »

mercredi 30 septembre 2009

C't'en forgeant qu'on devient forgeron...


S’il y a bien une époque qui a passionnée les écrivains et les conteurs, c’est le Moyen Âge ! Chevaliers, princesses, royaumes, paysans, guerres, dragons… la liste pourrait devenir très longue. J’avoue que lorsque je repense à ce temps je me retrouve moi-même illuminé d’histoires instantanément glorieuses et une nostalgie imaginative m’envahit. Que serait-ce d’être un chevalier, combattant des hordes d’envahisseurs un jour et courtisant des princesses le lendemain (on ne critique pas mes rêves svp merci), se dresser sous la bannière d’un roi, d’un pays, d’une patrie (imaginez des beaux drapeaux fleurdelisés ici) et se donner corps et âme pour cette cause !

Parfois, dans des moments moins glorieux et plus réalistes, je me demande qu’est-ce que ce serait d’être un simple paysan soumis à un baron, un duc ou un seigneur égoïste, travaillant à la sueur de mon front pour cette personne qui se gave de porc rôti et de divertissements. Je me demande qu’est-ce que serait la vie en société, au marché sale et bondé où l’on tente de vendre le peu de surplus qu’on a réussi à cultiver durant l’année. Je m’imagine la vie en famille où nous sommes sept enfants, où nous mangeons le même repas tous les jours, où nous faisons le même travail tous les sept.

Je peux m’imaginer cultivateur, forgeron, couturier (tsé pour faire des vêtements là), etc. Et lorsque je pense à cela, je m’imagine apprendre le métier de mon père, regarder ce qu’il fait et l’imiter à mon tour, analyser chaque mouvement de son bras lorsqu’il bat le fer, m’asseoir avec lui pour comprendre l’agriculture au fil des saisons, comment prévoir la météo du lendemain… Apprendre aux pieds du maître, qui est ton propre père, existe-t-il meilleure façon d’apprendre ?

Le même système pédagogique est présent dans notre Fruit de la semaine dans Éphésiens 5.1 : « Puisque vous êtes les enfants bien-aimés de Dieu, suivez l'exemple de votre Père. »

Quel passage à la fois si simple et si puissant! C’est le règne absolu de la grâce. Là où avant il y avait système de lois et d’obligations, il y a maintenant relation Père-enfant. Dieu, au lieu de régner du haut de son château fortifié, est venu jusqu’à nous afin de devenir notre Papa, de qui nous pouvons apprendre le « métier » de Chrétien, non par obligation ou par contrainte, mais en réponse à l’amour incomparable de notre Père qui nous a adoptés!

Malheureusement, nous ne sommes pas encore dans une situation où nous pouvons voir Dieu avec nos yeux, alors comment suivre son exemple? On pourrait y penser bien longtemps, mais nous ne le ferons pas pour la raison simple et unique que la réponse est écrite dans le verset suivant : « Que toute votre vie soit dirigée par l'amour, comme cela a été le cas pour le Christ: il nous a aimés et a livré lui-même sa vie à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice dont le parfum plaît à Dieu. »

Ah ben zut. Apparemment le métier de Chrétien n’est pas si simple que ça.

Au début ce n’est pas si pire : « Que toute votre vie soit dirigée par l’amour ». Il s’agit juste d’aimer tout le monde, c’est ça? Facile! J’aime mes voisins, j’aime les gens à mon cégep, à mon église, à mon travail, j’aime les gens pauvres, je suis tout simplement rempli d’amour! J’suis bien parti pour être un super-chrétien!

Ensuite : « Comme cela a été le cas pour le Christ ». Bon, d’accord, j’suis pas aussi bon que Jésus (quoique je ne pense pas être bien loin, au fond!), mais lui de toute façon il était Dieu, alors ça compte pas vraiment, non? (Procédons vite à la prochaine partie avant que nos consciences nous rattrapent!)

Prochaine partie : « Il nous a aimés et a livré lui-même sa vie à Dieu pour nous ». Hmm… Ici j’ai deux choix : ou bien je passe rapidement par-dessus en remerciant Jésus pour son sacrifice par politesse, ou bien je m’arrête et je comprends les liens qui se tissent dans le verset. Le fameux « Que toute votre vie soit dirigée par l’amour » du début prend de la couleur ici : Aimes au point d’offrir ta vie à Dieu pour d’autres qui ne le méritent pas.

Mes chers amis, si je voulais modérer mes propos, je dirais que les enjeux sont grands. Ici se joue votre vie en entier. Ici se joue votre maison future, votre emploi, votre famille, votre road-trip en Westfalia, votre journée de demain, votre vous-même. Qui est le centre de ta vie? Oui oui, je sais que c’est « Dieu » la bonne réponse, mais on se fout de la bonne réponse. Avant même de répondre, regardes où tu mets ton argent. Regardes où tu mets ton temps. Regardes où tu mets ton énergie. Concrètement, et non théoriquement ou de manière abstraite, peux-tu répondre en toute honnêteté que ce n’est pas toi, le centre de ta vie…?

« Comme une offrande et un sacrifice dont le parfum plaît à Dieu. » Mes amis. Nous ne pouvons pas plaire à Dieu si nous n’abandonnons pas notre vie en entier à lui. Ça a toujours été comme ça, et ça le sera toujours : Il leur dit : « Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Ils abandonnèrent aussitôt leurs filets et le suivirent. Êtes-vous prêts à laisser ce que vous faites pour apprendre le métier de Chrétien ? Je vous avoue que c’est difficile ; personne n’a jamais prétendu le contraire. Mais il n’y a rien de mieux sur cette terre que d’apprendre la vie à côté de notre Papa. Pensez-y.

Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
Romains 8.17