Comme on a parlé d’avoir des rêves la semaine passée (pas des rêves qu’on fait la nuit, mais des aspirations, des ambitions, des désirs puissants qui surgissent de l’âme!) et l’importance d’avoir des rêves divins, je vois comme suite tout à fait naturelle de parler d’un thème que j’aime bien : « Quessé qu’ca fout dans ma vie, çâ. » Je trouve ça toujours tellement triste lorsque quelqu’un parle de quelque chose qui semble tout à fait extraordinaire, le décrit longuement, nous fait presque saliver après cette chose… et nous laisse comme ça, sans aucun moyen de l’obtenir. C’est aussi frustrant que décourageant.
Cependant, une autre chose que je trouve triste est de savoir comment faire quelque chose mais de ne pas le faire, par paresse, ou manque d’intérêt, ou simplement parce qu’on a « mieux à faire » (genre écouter Occupation Double, tsé.). Honnêtement, je crois que c’est quelque chose qui est fréquent chez les êtres humains, cette tendance à se mettre sur le neutre et descendre la côte. Se laisser emporter par le courant. Et pourtant, quelque part en nous, un rebelle nous dit d’aller à sens contraire dans un one-way humain…
Tout chrétien depuis quelque temps s’est fait dire d’aller « à contre-courant », s’est fait dire que « nous sommes sur un gros escalier roulant qui descend et nous devons monter jusqu’en haut » ou bien encore que « nous montons une côte à bicycle, si on arrête de monter on redescend ». Oh, bien sûr, tout le monde voit l’image dans sa tête, mais quand vient le temps de l’appliquer tout devient bien plus compliqué.
C’est quoi exactement, « être contre le courant »? C’est tu attendre le mariage pour passer à l’acte? C’est tu ne pas sacrer, ne pas boire, ne pas fumer? Moi je vous propose aujourd’hui d’aller à contre-courant… mais pas comme vous pensez.
Aller à contre-courant, c’est aimer comme un fou.
Luc 14.33 : « …celui qui n'est pas prêt à abandonner tout ce qu'il possède, ne peut pas être mon disciple. »
Aller à contre-courant, c'est aimer Dieu assez pour te débarasser de ce qui prend plus de place que lui dans ta vie.
Laisse-moi te poser une question ce soir : Qu’est-ce que tu possèdes qui doit être abandonné pour que tu puisses être le disciple de Jésus ? Lorsque je suis entré à l’école biblique, on m’a posé cette question et j’ai su tout de suite c’était quoi. Lorsque je me la suis posée récemment, j’ai su tout de suite c’était quoi. Je crois que nous sommes toujours conscients lorsque quelque chose nous bloque d’une connexion parfaite avec Dieu. Cependant, je crois aussi que nous faisons de notre mieux pour nous cacher cette vérité. On utilise des arguments convaincants comme « Ben non ça s’peut pas » pis on change de sujet en ouvrant la TV ou l’ordi ou peu importe ce qui nous distrait.
Laisse-moi te poser une question ce soir : Qu’est-ce que tu possèdes qui doit être abandonné pour que tu puisses être le disciple de Jésus ? Lorsque je suis entré à l’école biblique, on m’a posé cette question et j’ai su tout de suite c’était quoi. Lorsque je me la suis posée récemment, j’ai su tout de suite c’était quoi. Je crois que nous sommes toujours conscients lorsque quelque chose nous bloque d’une connexion parfaite avec Dieu. Cependant, je crois aussi que nous faisons de notre mieux pour nous cacher cette vérité. On utilise des arguments convaincants comme « Ben non ça s’peut pas » pis on change de sujet en ouvrant la TV ou l’ordi ou peu importe ce qui nous distrait.
Aimes-tu assez Dieu pour pitcher ce qui te bloque dans les poubelles pour ne plus jamais le reprendre ? T’es tu game d’aller à 100% ? En fait, il n’est même pas question d’aller à 100% ; il est question d’être simplement un disciple normal de Jésus. Oui oui, vous avez compris, la norme de ceux qui suivent Jésus est ceci : qu’ils abandonnent tout et qu’ils Le suivent, peu importe où Il va. Le verset ne dit pas « Celui qui abandonne tout pour me suivre est un meilleur chrétien que celui qui ne le fait pas », aucunement. Le verset dit « Celui qui n’est pas prêt à abandonner tout ce qu’il possède NE PEUT PAS être mon disciple ».
Ça semble difficile ? C’est parce que ça l’est. Mais ce que j’aime bien, lorsque je me dis « Ah la la, c’est trop dur » c’est me répliquer ceci : « Imagine-toi ben si Jésus en allant à la croix et à sa mort s’aurait dit que c’était trop dur et qu’il se serait enfui pour ne plus jamais être revu. Où c’est que tu serais ? »
J’ai ben beau me penser vraiment à contre-courant pis pas mal pas pire par rapport aux autres, mais lorsque confronté à cette déclaration de Jésus, mon orgueil fond. Suis-je prêt à me débarrasser de tout ce que je possède pour suivre Christ ? Pas sûr sûr… Aller à contre-courant, c’est pas juste s’abstenir des choses mal-vues par les chrétiens… aller à contre-courant, c’est combattre jour après jour le péché qui nous atterre et qui nous rend amorphes, c’est de dire « Pas ma volonté Père, mais la tienne » et de laisser sa vie entre les mains de Dieu.
Certains pourraient se demander « Mais c’est quoi le lien entre tout ça et nos rêves pour Dieu ? » Le lien, c’est que Dieu ne pourra pas se servir de vous pour accomplir ses desseins, ses buts, ses objectifs si vous n’êtes pas son disciple, si vous n’êtes pas capables de dire « Prends tout, Seigneur » et de le faire pour de vrai. Vous voulez faire de grandes choses pour Dieu ? Soyez prêts à abandonner tout ce que vous possédez. J’aime pas finir sur une phrase qui semble quasiment publicitaire (payez nous et voici ce que vous recevez !), mais je n’en ai pas vraiment le choix : Jésus promet de vous repayer en surabondance ce que vous aurez abandonné pour lui. Si ça vaut la peine ? Ça vaut ben plus que la peine.
Tous ceux qui auront quitté, à cause de moi, leurs maisons, leurs frères ou leurs sœurs, leur père ou leur mère, leurs enfants ou leur terre, recevront cent fois plus et auront part à la vie éternelle.
Matthieu 19.29
3 commentaires:
tu as raison Nate, merci! Maintenant, c'est à chacun d'entre nous de nous décidé à changer les choses avec l'aide de Dieu bien sûr.
tu as raison Nate, merci! Maintenant, c'est à chacun d'entre nous de nous décidé à changer les choses avec l'aide de Dieu bien sûr.
Ça y est! Je suis maintenant tout nu, par terre, sur le trottoir! Qu'est-ce que je fais, maintenant?
Blague à part...
Je suis un drummer, et, quand j'étais à l'école biblique, je me suis posé la question : "Si le local de musique de l'école brûlait (là où est mon drum), est-ce que je m'en remettrais?" J'ai réussi à répondre oui à cette question. Posez-vous la même question.
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