jeudi 29 octobre 2009

Quelque chose doit être fait à propos de...


Je parlais avec mon voisin durant mon cours de français (c’était pendant la pause, évidemment ! Je suis un élève modèle !), et ce voisin se trouve à être un jeune homme qui vient du Cameroun. Super sympathique, nous avons « cliqué » tout de suite. Au cours de nos jasettes, j’ai eu le désir un peu masochiste de savoir ce qu’il pensait des Québécois. Retenez votre souffle ! Voici sa réponse :

« Les Québécois sont très chialeurs ».

Je sais que maintenant, ou bien vous avez éclaté en larmes, ou bien vous vous roulez à terre en riant, ce n’est pas important. Ce qui est important c’est les précisions qu’il a apporté par la suite : « On dirait que,  chez les Québécois, lorsqu’il y a un problème ils ne font jamais rien pour le régler, ils font juste chialer et se plaindre en espérant que quelqu’un d’autre se lève pour le régler. » Mouin. C’est moins plaisant comme descriptif principal de nos nous-mêmes.

Dans ce troisième et dernier volet sur les rêves divins, je voudrais que l’on aborde la pratique du sujet : passer d’avoir un rêve, à accomplir le rêve. La première semaine, on a vu l’importance d’avoir un rêve pour Dieu. La deuxième semaine, on a vu que ce rêve ne devait pas venir de nous, mais de Dieu : notre premier travail est d’y obéir (Dieu peut se servir de notre imagination, il ne s’agit pas de chercher une révélation spéciale !). Maintenant, il ne reste plus que de faire.

Comme première illustration j’aimerais citer la méditation quotidienne que j’ai reçue lundi matin, écrite par Ron Hutchcraft. William Newell, médecin, prenait une marche sur une plage du New Jersey à un endroit nommé Barnegat le jour après qu’un bateau ait coulé dans un orage nocturne. C’est alors qu’il était sur cette plage que les corps de 13 marins de ce navire s’échouèrent sur la rive, sans vie. Il se dit : « Ainsi, me voilà, un homme qui a passé sa vie à tenter de sauver des vies, devant une situation où j’ai été complètement impuissant pour les sauver qui que ce soit. Quelque chose doit être fait à propos de ceci. » Dr. Newell est devenu membre du congrès pour plaider sa cause. C’est cet homme qui a fondé la United States Life-Saving Service. Des stations étaient placées par cet organisme tout au long de la rive océanique à des endroits stratégiques et chaque station comportait 7 personnes employées pour sauver des vies. Lorsqu’un navire était en danger, ils sortaient dans l’orage, la tempête, même l’ouragan pour tenter de sauver les gens à bord ! Ils ont sauvé une quantité innombrable de vies ! (www.hutchcraft.com)

Tout ça a commencé parce que le Dr. Newell a fait quelque chose de crucial : il a connu le problème, il a cherché une solution et il est allé l’appliquer. Trois étapes simples. Le problème, c’est que l’on se rend rarement à l’accomplissement de la troisième. À quelle étape nous arrêtons-nous ? Si nous voulons un jour accomplir quelque chose de grand, nous devons passer par ces trois étapes avec succès.

Premièrement, il faut connaître le problème. Ici il faut faire attention : on ne cherche pas à voir un problème mais à le connaître. C’est pas mal facile d’en voir, tant qu’à moi. N’importe qui se promenant sur cette plage aurait vu les treize corps. Cependant, l’épreuve se joue là, à l’instant où nous voyons le problème : allons-nous nous en détourner, faire comme si nous n’avions rien vu, ou s’arrêter et se rendre véritablement compte que le problème existe et doit être réglé ? Voir est une chose ; connaître en est tout autre. Dr. Newell aurait très bien pu se détourner et s’efforcer d’oublier cette vision d’horreur, le caractérisant comme un aspect déplaisant de ses vacances, mais il ne l’a pas fait. Il a laissé la situation le toucher assez pour qu’il dise « Quelque chose doit être fait à propos de ceci. »

Deuxièmement, il faut chercher des solutions. Tant de personnes s’arrêtent à connaître un problème sans même chercher des solutions ! On a quelque chose à cœur, on connaît le problème… mais ça ne devient jamais concret. Chercher, ça peut inclure faire de la recherche. Du travail ! Mais c’est essentiel : on ne peut agir sans savoir comment agir ! C’est jeter de l’argent, du matériel, du temps et des efforts au vent en espérant qu’ils se rendent là où on les voudrait. Nous n’avons pas une éternité à vivre sur terre ni une infinité de ressources : il faut être sage dans nos dépenses. Il faut prier beaucoup. Il faut observer, étudier, questionner, essayer. Dr. Newell n’a pas su quelle était la meilleure solution à l’instant même !

Finalement, il faut aller le mettre en pratique. C’est ici que notre société québécoise échoue, d’après mon ami : nous connaissons les problèmes. Nous avons pensé à des situations ! Pis là on chiale. On attend que quelqu’un d’autre aille mettre en pratique nos idées. Je ne sais pas ce qui serait arrivé si le Dr. Newell n’avait pas travaillé lui-même à la réalisation de son rêve. Se serait-il réalisé ? Peut-être. Mais le risque est trop grand pour être joué, d’après moi. Dieu nous a donné des rêves : allons nous dépenser le nécessaire pour leur réalisation ? Si la réponse est non, vaut mieux ne pas avoir de rêve du tout et vivre avec la conscience libre…

Changeons de sujet quelques instants. Ou plutôt, changeons de personnage principal. Jésus aussi avait un rêve pour Dieu. Il voyait nous, les humains, se perdre corps et âme, mourant sans espoir et sans direction, s’échouant sur les rives de la mort, fracassés par l’orage. Il n’a pas détourné son regard : il s’est arrêté, profondément troublé, et s’est dit « Me voici, Créateur de l’Univers, incapable de sauver ma propre création. Quelque chose doit être fait à propos de ceci. » Il a devisé, discuté, pensé, étudié, réfléchi, débattu, pour en arriver à la conclusion inévitable : « La seule solution, c’est que je meure à leur place… »

Il aurait pu rester au Ciel et ne jamais mettre en pratique son rêve. Mais il ne l’a pas fait. Jésus est descendu sur terre pour prendre notre place en mourant sur notre croix, pour que nous puissions tous simplement croire en lui et être sauvé de la mort éternelle. Tout ce que nous avons à faire, c’est laisser le Sauveteur nous secourir de notre bateau en train de faire naufrage, nous entraînant avec lui dans le fond de la mer. Jésus veut nous sauver : il est venu pour ça. Acceptez de lâcher votre vieux bateau sur le point de couler et faites confiance à Jésus avec votre vie et ce qu’il y a après la vie. Si vous désirez en discuter et connaître cette personne qui veut vous sauver, n’hésitez pas à m’écrire pour que nous entrions en contact, mon adresse est « nathantanguay@hotmail.com ».

Comment accomplir nos rêves ? Trois mots : Connaître, Chercher et Aller. Ne détournons pas la tête quand quelque chose nous interpelle. Cherchons des solutions efficaces et réalisables pour pouvoir faire une différence. Et une fois cela fait, il ne reste plus qu’à y aller. Dr. Newell a sauvé un nombre énorme de vies. Jésus a sauvé un nombre énorme d’après-vies. Quelles vies ou après-vies seront sauvées par l’accomplissement de vos rêves ?

1 commentaire:

Vicks a dit…

Thanks Nate !! Dieu m'a parlé à travers ton exhortation !!