mercredi 18 novembre 2009

Un coucher de soleil à 3h...

L’autre jour je prenais l’autobus pour revenir chez moi après les cours au Cégep. Je rencontre une amie dans l’autobus, on commence à jaser de tout et de rien et c’est alors que je regarde dehors et que je vois un coucher de soleil majestueux, jaune et doré comme si le ciel serait en or. Je m’exclame « Wow ! Le ciel est tellement beau ! » Et puis à mon amie de répliquer une réponse à laquelle je ne m’attendais pas : « Eurk ! » Pour un instant, mon existence semblait sombrer dans un vortex tournoyant de larmes et de grincements de dents alors que mon incompréhension triomphait. Puis elle continua : « Tu réalises-tu qu’on voit un coucher de soleil à 3 heures de l’après-midi ? »

J’ai ri un peu, et j’ai répondu « Mais c’est merveilleux ! Juste à temps pour que nous puissions l’apprécier ! »

Alors que je râclais les feuilles fraîchement tombés de mon arbre (qui ne perd habituellement pas ses feuilles avant mars-avril mais cette année la pluie et le vent ont triomphé, tristement), je revoyais cet évènement et ça m’a fait penser à un verset dans Philippiens, les 11 et 12 du chapitre 4 pour être précis :

« […]j'ai appris en toutes circonstances à être content avec ce que j'ai. Je sais vivre dans le dénuement, je sais aussi vivre dans l'abondance. C'est le secret que j'ai appris: m'accommoder à toutes les situations et toutes les circonstances, que je sois rassasié ou que j'aie faim, que je connaisse l'abondance ou que je sois dans le besoin. »

Bon d’accord, voir un coucher de soleil à trois heures n’est peut-être pas le dénuement ou la faim. C’est surtout l’attitude qui est en jeu ici : être content avec ce qu’on a, ou être insatisfait ?

 Je sais que c’est vieux, mais c’est tellement une bonne image : ton verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ? Deux personnes peuvent voir la même situation d’un œil complètement différent. Une personne peut voir toutes les difficultés et les aspects négatifs d’une chose alors qu’une autre peut voir tous les beaux côtés. J’ai un petit test pour vous pour savoir jusqu’à quel point vous êtes capable de voir le bon côté des choses… Il n’y a pas de choix de réponses, il s’agit simplement d’évaluer vous-mêmes vos réactions…

1.       Le soir avant la remise d’un travail très important, tu réalises que tu ne l’as pas fait. Tu travailles dessus jusqu’à 3 heures de matin, mais tu réussis à le finir. Le lendemain, tu arrives en classe et le professeur dit que finalement il laisse un délai supplémentaire d’une semaine pour le travail.
2.       Tu prévoyais passer une soirée avec un bon ami et tu t’étais préparé toute la journée. Juste avant que tu partes, l’ami t’appelle et dit que finalement il ne pourra pas être présent et qu’il faudra reporter la soirée.
3.       Une soirée d’été, tu arrives chez toi et tu te rends compte que la porte est barrée et que tu n’as pas tes clefs. La personne qui pourra te débarrer la porte n’arrive que dans 1 heure et demie. Il n’y a pas d’autres issues ou de clef cachée.

Bon allez, on pourrait sortir des exemples toute la nuit. C’est des exemples plutôt anodins, mais c’est en se pratiquant avec les petites choses qu’on devient assez bon pour faire les grandes choses. Comment réagirions-nous si du jour au lendemain on perdait notre source de revenus ? Si on perdait notre maison ? S’il fallait se serrer la ceinture et manger très peu pendant une durée illimitée ? Au Québec on est ben habitués à avoir ce qu’on veut, quand on le veut. Mais la question que je me pose est « Sommes-nous capables de vivre contents avec ce que nous avons ? »

Ça me fait penser à Job, qui, une fois qu’il a perdu tout tout tout tout tout ce qu’il avait, dit ceci : « L'Eternel a donné, l'Eternel a repris: que l'Eternel soit loué! »

En fait, pour être vraiment honnête, c’est bien de voir le « bon côté » des choses, mais ce ne sera pas assez lorsque viendra une grosse tempête. Je ne vous l’avais pas dit au début, mais la suite du verset dans Philippiens va comme ceci : « Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie. ». Le BON CÔTÉ de toutes choses, c’est que Dieu nous fortifie fidèlement et puissamment. Il promet de ne jamais nous laisser tomber. Job l’avait compris, Paul l’avait compris, l’avons-nous compris, nous?

Vois-tu seulement ton verre qui a l’air d’être en train de se vider, ou est-ce que tu vois le pichet d’eau au-dessus qui attend juste le bon moment pour remplir et faire déborder ton petit verre? Le verre n’est pas à moitié vide ni à moitié plein : il est draite là où Dieu voulait qu’il soie à ce moment précis, et Dieu s’assure de le garder à la hauteur parfaite.

Toi donc, mon enfant, puise tes forces dans la grâce qui nous est accordée dans l'union avec Jésus-Christ.
2 Timothée 2.1

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