Eille c’est Noël ! Je pourrais partir dans un élan de poésie par rapport à Noël pis l’hiver pis plein de cossins du genre mais premièrement le monde l’ont déjà ben trop fait pis deuxièmement je viens de passer 45 minutes à essayer de conduire dans la fichue neige et les foutues de routes enneigées alors j’ai pas vraiment le goût de chanter ces merveilles. MAIS tout ça mis de côté, Noël c’est quand même plaisant.
S’il y a bien une affaire que j’associe avec Noël, c’est le sapin. Mais pas comme vous le pensez, je crois…
Le sapin qu’il y a chez nous, on l’a depuis douze-treize ans. Y est laitte. Un vieux sapin artificiel avec les branches qui tiennent pu comme du monde parce que le métal a tellement été plié souvent, avec plein de trous où on peut voir le poteau du milieu et EN PLUS y perd ses épines. Vous avez déjà vu un arbre artificiel qui perd ses épines ? C’est vraiment pas winner.
Mais savez-vous quoi ? Je l’aime pareil mon vieux sapin. À chaque année on le décore avec les vieilles décorations ainsi que les nouvelles, on met des lumières dessus et on s’arrange pour qu’il ne fasse pas trop pitié. Et à chaque année on se retrouve en famille autour du vieux sapin laid et on se dit « Y est pas si pire que ça, dans le fond… » même si oui, il est si pire que ça.
Noël, c’est la naissance de Jésus. Mais lorsque je pense à mon sapin, je me dis que Jésus avait pas un décor splendide avec des lumières de Noël 40 watts et des boules de Noël multicolores et des faux-foyers électroniques non plus… Y avait des vaches pis des chèvres pis de la bouse de vache pis de la bouse de chèvre et probablement beaucoup de sang et ça devait puer. Je me demande bien ce qu’ils ont pu faire avec le placenta. Et puis là, comme si c’était pas assez, des bergers qui puaient le mouton sont entrés. Sûrement qu’ils avaient amené une couple de moutons avec eux. Une vraie ferme.
On dit souvent que « le Sauveur du monde est venu au monde dans une étable »… moi j’ai l’impression qu’il a passé sa vie au complet dans une étable. Le Roi de tout qui traîne avec les boiteux et les aveugles et les prostituées et les gens de mauvaise vie et les menteurs et les malades et les démoniaques. Pensez-y : des gens ont fait descendre un paralytique par le toit d’une maison parce qu’ils ne pouvaient pas s’y rendre par la porte. Il fait chaud en Israël et ça devait sentir le dessous de bras assez fort dans cette maison là ! Ça c’est sans parler des odeurs de sandales qui avaient marché dans des traînures de chameau ! Une vraie ferme.
On dirait quasiment que Jésus aime être avec les gens sales et les sapins laids.
Pourquoi avons-nous peur des gens qui puent ? Pourquoi regardons-nous les gens sales comme s’ils étaient répugnants ? Pourquoi changeons-nous de trottoir lorsque nous voyons quelqu’un qui est dans le besoin ? Pourquoi obligeons-nous les gens à se mettre propre pour aller rencontrer la personne qui trainait avec les gens sales ?
Non seulement il trainait avec les gens sales et les sapins laids, Jésus les touchait. Il les guérissait. Il les aimait.
Pourquoi une personne sale de l’extérieur serait-elle moins bien accueillie que les autres ? Nous sommes tous sales à l’intérieur lorsque nous venons à Christ. C’est drôle, mais le terme « sépulcre blanchie » me vient à l’esprit. Personne n’est venue à Jésus sans réaliser qu’il ou elle était horriblement sale à l’intérieur et que seul Jésus pouvait le laver, le rendre pur.
Mon sapin a beau être laid de l’extérieur, il est beau dans ce qu’il est pour nous : souvenirs, communauté, famille… Les gens sales de l’extérieur, Jésus voit au-delà de leurs apparences et voit l’âme qu’il veut sauver… et est prêt à tout pour aller la chercher.
Comment en sommes-nous venus à regarder autant aux apparences ? Je crois que Jésus, notre Sauveur, Fils de Dieu, ressemblait davantage à ceux qui sont rejetés de nos églises (si ce n’est pas physiquement, c’est d’une autre manière) que ceux qui sont encravatés et enchemisés.
Ce Noël, puisque tout le monde va vous dire de vous rappeler que Jésus est le centre de Noël, je vous amène quelque chose d’autre à quoi penser : Jésus n’est pas arrêté par la saleté des gens. Nous qui nous disons disciples de Jésus ne pouvons pas nous arrêter à la surface d’une personne : tous ont besoin du salut de Jésus.
Ce Noël, lors des réjouissances et de la neige, peut-être que toi-même tu te sens sale… de l’intérieur. Peu importe ce que tu essaies, le sentiment de culpabilité demeure. Tu te sens toujours « croche » en dedans. J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer aujourd’hui : Il y a 2000 ans, quelqu’un est venu sur terre pour toi. Ce qui est intéressant, c’est que cette personne vit encore aujourd’hui et peut agir dans ta vie. Jésus, le Créateur de l’Univers, le seul de cet Univers à être parfaitement « propre » est descendu chez les « sales » pour nous amener à lui. Si tu ne connais pas encore Jésus, je peux te le présenter. Tu n’as qu’à m’écrire à mon email, nathantanguay@hotmail.com, et il me fera plaisir d’entrer en contact avec toi pour te le faire connaître.
Noël, c’est Jésus le parfait qui est descendu chez les sapins laids et croches, et Jésus qui a aimé ces sapins croches et laids. Ne l’oublions pas !
Un Sauveur vous est né aujourd'hui dans la ville de David; c'est lui le Messie, le Seigneur. Et voici à quoi vous le reconnaîtrez: vous trouverez un nouveau-né dans ses langes et couché dans une mangeoire.
Luc 2.11-12
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