Je parlais à une amie à moi l'autre soir, et elle s'est mise à me raconter une histoire très particulière. Lorsqu'elle grandissait, si je me souviens bien, elle a habité temporairement avec un membre de sa famille qui possédait une cabane à sucre. Ce qui signifie qu'il y avait plusieurs produits en grande quantité qui traînaient un peu dans la maison. Du sucre, entre autres.
Mon amie a deux frères jumeaux. Lorsque cette expérience s'est produite, ils avaient tous deux quatre ans. Alors que la famille était réunie au rez-de-chaussée pour une raison quelconque et que les p'tits gars étaient sensés être couchés, la mère de mon amie a entendu du bruit... beaucoup de bruit. Du bruit qui ressemblait à des gars qui courent. Pas bon.
Elle se dépêcha à escalader l'escalier, ayant un peu peur de ce qu'elle allait y trouver (et avec raison!). Les p'tits gars avaient trouvé le sac de cent livres de sucre et, ayant fait quelques « expériences » scientifiques, ont découvert que lorsque le sucre devient mouillé, il devient collant... Et ont décidé de répandre la joie de leur découverte dans les quatre chambres et le corridor de l'étage supérieur. Du sucre collant (et je ne vous dis même pas avec quoi ils l'ont mouillé, leur sucre...) partout sur les planchers. Et évidemment, lorsqu'on veut laver du sucre collant, mettre plus d'eau ça fait juste répandre le collant et aggraver le cas!
C'est drôle, mais cette anecdote m'a fait penser à ma vie. Sauf qu'au lieu d'être du sucre qui se retrouve répandu sur les planchers de ma vie, c'est du péché. De l'égoïsme, de l'orgueil, de la méchanceté, du mensonge, de la perversité, la liste est longue. C'est collant, et plus j'y touche, plus je reste pris et plus c'est difficile d'en sortir. Ce n'est pas pour rien qu'on compare le péché à un bourbier: on y reste pris facilement.
Mon premier réflexe lorsque les planchers de ma vie sont couverts de péché gommant, c'est de ramasser une brosse et d'essayer de laver. J'essaie de compenser pour le sucre en mettant plus de savon; en d'autres mots, j'essaie de couvrir le mal que j'ai fait avec des bonnes actions. Plus de prière. Plus de lecture de la Bible. Plus de çi, plus de ça... Tout pour essayer de compenser pour ce que j'ai commis. Pour me racheter, en quelque sorte. Pis malgré tout, ça se répand de plus en plus. Mes tentatives moches à la sainteté ne règlent aucunement le problème de ma saleté. Le bourbier est toujours aussi collant, et tout ce que j'ai accompli, c'est de me décourager encore plus parce que mes efforts ne mènent à rien.
Je connais quelqu'un d'autre qui a vécu une expérience similaire à la mienne: David. Il écrit dans un de ses psaumes: « Mes fautes s'élèvent bien au-dessus de ma tête, elles sont un poids bien trop lourd pour moi. » (Ps. 38.5) Même le grand roi David était incapable de soutenir le poids de ses péchés.
Je ne sais pas pour vous, mais lorsque je lave et que je lave et que rien ne change, je me décourage. Si je suis incapable de laver mon plancher moi-même, qu'est-ce qui pourrait bien le faire? Mon savon Sainte-T (vendue dans toutes les bonnes religions près de chez vous) n'a fait que couvrir le collant avec une mince couche de propre; à première vue, le plancher paraît propre, mais lorsqu'on vérifie de plus près il est évident que rien n'a changé.
Comment la mère de mon amie a-t-elle réussie à laver son plancher? Avec beaucoup, beaucoup d'eau.
Comment pouvons-nous laver les planchers de notre vie, couverts de péché gommant et presque indélébile? Avec beaucoup, beaucoup de grâce.
« mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » Romains 5.20b
Je ne crois pas être le seul qui se décourage à essayer de laver ma vie. Je crois que c'est l'histoire de beaucoup d'humains. Mes amis, nous n'avons pas à nous décourager: il existe quelque chose qui peut nous laver.
C'est le sang de Jésus-Christ. Ce n'est pas des bonnes valeurs, ce n'est pas l'aide aux pauvres, ce n'est pas la générosité, la bienveillance, la patience, ou l'amour. C'est Jésus et Jésus seul. Jésus n'est pas un outil que l'on utilise pour laver notre plancher; Jésus est quelqu'un qui nous offre de faire le travail à notre place. Tout ce qu'il nous faut faire, c'est nous tasser.
Je ne sais pas où vous êtes dans votre vie. Peut-être connaissez-vous Jésus et lui avez déjà laissé laver le plancher de votre vie, mais vous faites continuellement du dégât sur le beau plancher. Personnellement, c'est mon problème. Je connais Jésus, j'aime Jésus, mais j'ai honte de toujours faire les mêmes dégâts et je ne veux pas les lui montrer, par honte ou par orgueil. Désespérément, j'essaie de laver mon dégât, mais ça se répand et ça empire. Mes amis, il nous faut comprendre que Jésus ne sera jamais « écoeuré » de laver nos vies. Je vous en prie, laissez Jésus laver vos dégâts. Notre savon n'a jamais marché avant, il ne marchera pas plus maintenant.
Mais peut-être aussi que Jésus n'a jamais lavé les planchers de ta vie. Tu as essayé de laver ta vie, tu as essayé de cacher la saleté, mais ça n'a pas marché. Il y a une bonne nouvelle pour toi: Jésus attend à ta porte avec tout ce qu'il faut pour laver tout, de fond en comble! Il faut simplement que tu y laisses la place. Si tu ne l'as jamais fait, je t'invite aujourd'hui à laisser Jésus entrer dans ta vie et la laver. Si tu veux en parler plus particulièrement avec quelqu'un, mon adresse email est « nathantanguay@hotmail.com », et ça me fera plaisir de discuter avec toi, sans stress ni gêne!
Venez et discutons ensemble, dit l'Eternel: si vos péchés sont rouges comme de l'écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige. Oui, s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront aussi blancs que la laine.
Ésaïe 1.18
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