mercredi 27 janvier 2010

Une question de balances...

Depuis deux semaines, un événement marquant a troublé la planète: vous l'avez deviné, le séisme en Haïti. Je ne veux pas aborder le sujet en profondeur (trop de gens l'ont déjà fait), mais je ne peux passer à côté d'une chose: les opinions que les gens se font à propos de ce désastre.


Mon père m'a raconté qu'une personne de bonne renommée aux États-Unis a commis une erreur qui a démoli sa réputation peu après que le tremblement de terre se soit produit. Cet homme a dit que « Haïti subit la conséquence de ses actes; lorsqu'Haïti voulait se débarrasser des Français leurs dirigeants ont fait un pacte avec le diable et maintenant Dieu les punit. » Bon, ce n'est pas à moi de discréditer un frère dans le Seigneur (même s'il a fait une grave erreur), si j'étais discrédité à chaque fois que je me trompais je crois que j'irais me cacher dans un trou pour le reste de ma vie parce que je serais la risée de tous. Cependant, ce qu'il a dit m'a fait penser à une croyance qui est très commune chez les Chrétiens que je connais.


J'ai appris à l'école biblique que Dieu était un peu comme une balance: il équilibre parfaitement ses attributs, pas un ne pèse plus lourd qu'un autre. Souvent j'entends parler de cette sorte de balance, ou d'équilibre, entre les qualités de Dieu. Sauf que bien souvent, on le simplifie à deux attributs particuliers: sa justice et son amour.


On m'a présenté la justice un peu comme le contre-poids de l'amour. Le côté dangereux de Dieu. Destruction. Punition. Mort.


« Pendant leur séjour au désert, les Israélites trouvèrent un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l'avaient surpris ainsi l'amenèrent devant Moïse, Aaron et toute la communauté. Ils le tinrent sous bonne garde, car rien n'avait encore été prescrit quant à la peine qu'il fallait lui infliger. L'Eternel dit à Moïse: 'Cet homme doit être puni de mort, toute la communauté l'exécutera à coups de pierres à l'extérieur du camp.' »
Nombres 15.32-35


On m'a appris à avoir peur de la justice de Dieu. C'est ce que je fis.


Vous comprendrez que j'ai été confus lorsque j'ai lu le 30e chapitre du livre d'Ésaïe.


Les versets de 1 à 17 ne me causent aucun problème. Israël s'est tourné vers l'Égypte pour demander du secours au lieu de le demander à l'Éternel et, en gros, Dieu se fâche. 17 versets où Dieu fait exactement ce qu'il devrait faire: punir les péchés du peuple d'Israël. Tout va bien, jusqu'à présent. C'est là que je suis tombé sur le verset 18.


« Et pourtant, l'Eternel attend le moment de vous faire grâce et il se lèvera pour vous manifester sa compassion, car l'Eternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui! »


Ahh, fiou. Je commençais à me demander quand est-ce que Dieu allait équilibrer sa justice dure avec son amour. Mais attends un peu... On dirait qu'il y a une petite partie du verset qui n'y a pas rapport... Je le relis: Et pourtant, l'Eternel attend le moment de vous faire grâce et il se lèvera pour vous manifester sa compassion, car l'Eternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui!


Ben non, Ésaïe, tu t'es trompé de mot! Tu voulais sûrement dire « car l'Éternel est un Dieu d'amour », n'est-ce pas? Non?


Mes chers amis, j'ai quelque chose d'absolument crucial à vous déclarer: Le fait que Dieu soit juste est un sujet de grande joie!!! Ésaïe en parle à profusion:


Ésaïe 33.5-6: L'Eternel est sublime car il siège là-haut. Il remplira *Sion de la droiture et la justice. Tu passeras tes jours dans la sécurité. La sagesse et la connaissance sont les richesses du salut; honorer l'Eternel, tel est tout ton trésor.



Ésaïe 11.3-5: Son plaisir sera d'obéir à l'Eternel. Il [Jésus] ne jugera pas d'après les apparences, et n'arbitrera pas d'après des ouï-dire. Il jugera les pauvres avec justice, et il arbitrera selon le droit en faveur des malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole comme avec un bâton; le souffle de sa bouche abattra le *méchant. Il aura la justice pour ceinture à ses reins et la fidélité pour ceinture à ses hanches.



Ce n'est que deux petits exemples, mais ce que je veux vous faire comprendre, c'est que Dieu est juste, et que c'est merveilleux! Sauf, bien sûr, si vous exploitez ou maltraitez les pauvres ou les malheureux. La justice de Dieu, c'est ce qui défend celui qui est sans-défense, c'est ce qui nourrit l'affamé, c'est ce qui abreuve l'assoiffé, c'est ce qui sauve le pécheur. La justice de Dieu, c'est que Dieu est le seul qui se lève pour défendre la cause du pauvre, du rejeté, du « pécheur notoire ».






Pourquoi Dieu a-t-il ordonné la mort de l'homme qui ramassait du bois le jour du sabbat? Parce qu'il était en train de dire « Dans le fond, on s'en fout de ce que Dieu dit, j'vais faire ce que je veux. » Pourquoi Dieu a-t-il sauvé la vie de la femme prise en flagrant délit d'adultère dans Jean 8? Parce qu'elle avait besoin d'un Sauveur. Elle avait besoin de l'Amour. Elle avait besoin de Dieu.



La justice de Dieu n'est pas le contre-poids de son amour. La justice de Dieu est une manifestation de son amour. Dieu est amour; son amour n'est pas un des poids sur la balance. Son amour est la balance.

jeudi 21 janvier 2010

Pour laver un plancher collant

Je parlais à une amie à moi l'autre soir, et elle s'est mise à me raconter une histoire très particulière. Lorsqu'elle grandissait, si je me souviens bien, elle a habité temporairement avec un membre de sa famille qui possédait une cabane à sucre. Ce qui signifie qu'il y avait plusieurs produits en grande quantité qui traînaient un peu dans la maison. Du sucre, entre autres.


Mon amie a deux frères jumeaux. Lorsque cette expérience s'est produite, ils avaient tous deux quatre ans. Alors que la famille était réunie au rez-de-chaussée pour une raison quelconque et que les p'tits gars étaient sensés être couchés, la mère de mon amie a entendu du bruit... beaucoup de bruit. Du bruit qui ressemblait à des gars qui courent. Pas bon.


Elle se dépêcha à escalader l'escalier, ayant un peu peur de ce qu'elle allait y trouver (et avec raison!). Les p'tits gars avaient trouvé le sac de cent livres de sucre et, ayant fait quelques « expériences » scientifiques, ont découvert que lorsque le sucre devient mouillé, il devient collant... Et ont décidé de répandre la joie de leur découverte dans les quatre chambres et le corridor de l'étage supérieur. Du sucre collant (et je ne vous dis même pas avec quoi ils l'ont mouillé, leur sucre...) partout sur les planchers. Et évidemment, lorsqu'on veut laver du sucre collant, mettre plus d'eau ça fait juste répandre le collant et aggraver le cas!


C'est drôle, mais cette anecdote m'a fait penser à ma vie. Sauf qu'au lieu d'être du sucre qui se retrouve répandu sur les planchers de ma vie, c'est du péché. De l'égoïsme, de l'orgueil, de la méchanceté, du mensonge, de la perversité, la liste est longue. C'est collant, et plus j'y touche, plus je reste pris et plus c'est difficile d'en sortir. Ce n'est pas pour rien qu'on compare le péché à un bourbier: on y reste pris facilement.


Mon premier réflexe lorsque les planchers de ma vie sont couverts de péché gommant, c'est de ramasser une brosse et d'essayer de laver. J'essaie de compenser pour le sucre en mettant plus de savon; en d'autres mots, j'essaie de couvrir le mal que j'ai fait avec des bonnes actions. Plus de prière. Plus de lecture de la Bible. Plus de çi, plus de ça... Tout pour essayer de compenser pour ce que j'ai commis. Pour me racheter, en quelque sorte. Pis malgré tout, ça se répand de plus en plus. Mes tentatives moches à la sainteté ne règlent aucunement le problème de ma saleté. Le bourbier est toujours aussi collant, et tout ce que j'ai accompli, c'est de me décourager encore plus parce que mes efforts ne mènent à rien.


Je connais quelqu'un d'autre qui a vécu une expérience similaire à la mienne: David. Il écrit dans un de ses psaumes: « Mes fautes s'élèvent bien au-dessus de ma tête, elles sont un poids bien trop lourd pour moi. » (Ps. 38.5) Même le grand roi David était incapable de soutenir le poids de ses péchés.


Je ne sais pas pour vous, mais lorsque je lave et que je lave et que rien ne change, je me décourage. Si je suis incapable de laver mon plancher moi-même, qu'est-ce qui pourrait bien le faire? Mon savon Sainte-T (vendue dans toutes les bonnes religions près de chez vous) n'a fait que couvrir le collant avec une mince couche de propre; à première vue, le plancher paraît propre, mais lorsqu'on vérifie de plus près il est évident que rien n'a changé.


Comment la mère de mon amie a-t-elle réussie à laver son plancher? Avec beaucoup, beaucoup d'eau.


Comment pouvons-nous laver les planchers de notre vie, couverts de péché gommant et presque indélébile? Avec beaucoup, beaucoup de grâce.


« mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » Romains 5.20b


Je ne crois pas être le seul qui se décourage à essayer de laver ma vie. Je crois que c'est l'histoire de beaucoup d'humains. Mes amis, nous n'avons pas à nous décourager: il existe quelque chose qui peut nous laver.


C'est le sang de Jésus-Christ. Ce n'est pas des bonnes valeurs, ce n'est pas l'aide aux pauvres, ce n'est pas la générosité, la bienveillance, la patience, ou l'amour. C'est Jésus et Jésus seul. Jésus n'est pas un outil que l'on utilise pour laver notre plancher; Jésus est quelqu'un qui nous offre de faire le travail à notre place. Tout ce qu'il nous faut faire, c'est nous tasser.


Je ne sais pas où vous êtes dans votre vie. Peut-être connaissez-vous Jésus et lui avez déjà laissé laver le plancher de votre vie, mais vous faites continuellement du dégât sur le beau plancher. Personnellement, c'est mon problème. Je connais Jésus, j'aime Jésus, mais j'ai honte de toujours faire les mêmes dégâts et je ne veux pas les lui montrer, par honte ou par orgueil. Désespérément, j'essaie de laver mon dégât, mais ça se répand et ça empire. Mes amis, il nous faut comprendre que Jésus ne sera jamais « écoeuré » de laver nos vies. Je vous en prie, laissez Jésus laver vos dégâts. Notre savon n'a jamais marché avant, il ne marchera pas plus maintenant.


Mais peut-être aussi que Jésus n'a jamais lavé les planchers de ta vie. Tu as essayé de laver ta vie, tu as essayé de cacher la saleté, mais ça n'a pas marché. Il y a une bonne nouvelle pour toi: Jésus attend à ta porte avec tout ce qu'il faut pour laver tout, de fond en comble! Il faut simplement que tu y laisses la place. Si tu ne l'as jamais fait, je t'invite aujourd'hui à laisser Jésus entrer dans ta vie et la laver. Si tu veux en parler plus particulièrement avec quelqu'un, mon adresse email est « nathantanguay@hotmail.com », et ça me fera plaisir de discuter avec toi, sans stress ni gêne!


Venez et discutons ensemble, dit l'Eternel: si vos péchés sont rouges comme de l'écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige. Oui, s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront aussi blancs que la laine.
Ésaïe 1.18

jeudi 14 janvier 2010

Évènement spécial: Parcours de vie!

Cette semaine on a un petit spécial d'une personne tout à fait spéciale! J'ai demandé à la personne de raconter une partie de son parcours de vie avec Dieu, et heureusement la personne a accepté, et a préparé de quoi d'exceptionnel pour vous! La personne a préférée rester anonyme, en passant. Bonne lecture!


«La repentance est le premier pas vers le salut...»  En entendant ces mots de la bouche mon professeur, mon cœur se serra dans ma poitrine et une vague de panique s’empara de moi.  Je tentai en vain de repousser ce sentiment atroce qui tortillait mes entrailles.  Je me concentrai de toutes mes forces pour éviter que LA question surgisse dans mon esprit, mais elle se frayait impitoyablement un chemin jusqu’à mon cerveau, balayant et emportant toutes mes résistances.  « Étais-je véritablement sauvée? »
 
Luttant contre cette pensée, je tentai de ramener à ma mémoire le souvenir de ma conversion.  

« J’avais toujours été une bonne petite fille, j’allais à l’église avec mes parents, je connaissais par cœur les histoires de la Bible qu’on m’enseignait à l’école du dimanche, j’obéissais à mes parent… Quand j’ai regardé le film Jésus à l’âge de 8 ans, à la fin du film, l’acteur faisait la prière de repentance – je ne me souviens même plus de ce qu’il disait, j’ai décidé de répéter sagement après lui.  Après tout, je croyais déjà en Jésus !»



« Comment était-ce possible d’oublier ce que j’étais sensée avoir compris au moment qui devait être le point tournant de mon existence? », pensai-je, en proie au désespoir, « Est-il possible que je n’aille même jamais réalisé mon état de pécheresse? »


Durant toute mon année à l’école biblique, j’évitai de vider mon cœur à qui que ce soit, pas même à ma conseillère, que je tenais pourtant en haute estime et en qui j’avais confiance.  Mais, je tentai surtout de ne pas y songer, d’ignorer mon problème, priant Dieu encore et encore, souvent en larmes, de me montrer clairement que j’étais sauvée.  Longtemps j’ai lutté avec mes doutes, longtemps j’enrageai contre Dieu d’être silencieux et longtemps je lui reprochai de ne pas me dévoiler sa volonté pour ma vie.


Arrivèrent ensuite les camps d’été où je parti avec 5 autres étudiants pour le camp Joli-b.  Durant ces 2 semaines, j’observai ces derniers.  Chacun discernait la manière dont Dieu se servait d’eux et de leurs dons pour sa gloire; tous, sauf moi.  Une amertume telle que je n’avais jamais connue vint alors empoisonner mon cœur, son venin se répandant partout en moi, jusqu’à se transformer en une rage qui me détruisait de l’intérieur.  Bientôt, je perdis le goût de lire la Bible, de prier et même de m’occuper de mes campeuses (à ma grande honte), peut-être était-ce une manière de montrer l’ampleur de ma colère à Dieu.  Je ne voyais pas mes dons ni mes talents ou encore les fruits que j’étais censée porter en tant qu’enfant de Dieu, ce qui ramena tous les doutes que j’avais par rapport à mon salut.  Bref, tout ce que j’avais refoulé, mes incertitudes, mes craintes, tout cela explosa en l’espace de quelques jours.


Heureusement que Dieu est un dieu fidèle et qu’il attend le moment opportun pour nous révéler ce qu’il attend de nous. De retour à l’école biblique, j’eu ma dernière rencontre avec ma conseillère où, cette fois-ci, je me vidai le cœur sur tous les doutes qui m’avaient emprisonné au cours de mon année à Parole de Vie.  Cette rencontre fût incroyablement bénéfique pour moi.  Je réalisai tellement de choses par rapport à moi-même et par rapport à Dieu, notamment le fait que j’étais « orgueilleuse spirituellement ».  Avez-vous déjà eu ce « feeling » que vous deviez être ou agir d’une certaine manière pour être satisfait de votre propre état spirituel et pour vous prouver à Dieu en quelque sorte ?  

Pourtant Dieu nous a aimés alors que nous n’étions que des « tas de merde » (comme le dirait mon cher ami Nathan); nous n’avons pas besoin de nous faire approuver de Dieu par ce que nous accomplissons.  Pourtant, c’est exactement ce que je faisais.  Je me fixais un standard à atteindre en me comparant au succès des autres qui m’entouraient, sans arriver à l’atteindre, et cela, tout en négligeant totalement ce que Dieu attendait de moi.  Ce n’est pas que je cherchais à « gagner mon salut » par mes œuvres, non, je voulais plutôt que Dieu se serve de moi… à ma propre manière, sans succès.


Dieu veut se servir de chacun d’entre nous, il a un plan merveilleux déjà tout formé à notre égard. « Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. » (Jérémie 29.11)  Mais pour cela, nous devons le laisser agir.  Au lieu d’inclure Dieu à nos plans, demandons à Dieu de nous inclure à ses plans et c’est seulement à ce moment que nous serons parfaitement comblés.

mercredi 6 janvier 2010

Un caillou, un camion et beaucoup beaucoup de grâce

Aujourd'hui, nous retournerons très très loin dans le passé... Dans ma tendre jeunesse. J'habitais encore aux États-Unis, alors j'avais moins de 8 ans. C'était une journée comme toutes les autres, je me promenais dans la maison, cherchant de quoi à faire pour passer le temps... Quand j'ai trouvé quelque chose d'extraordinaire: un petit caillou qui traînait sur un meuble de mes parents.


Mais ce n'était pas le caillou qui était si extraordinaire; c'était ce que je pouvais faire avec ce caillou. J'ai pris le caillou et je l'ai frotté sur le meuble en bois... Et une ligne blanche apparut là où j'avais passé le caillou (ça s'appelle une grafigne, en passant)! COOL! Alors mon petit caillou et moi avons parcouru toute la surface du meuble à faire des belles lignes blanches partout partout partout.


Bon, vous devinerez que mes parents n'ont pas trouvé ma découverte si splendide. Mon papa me convoqua pour une petite discussion... Il m'a expliqué comment ce que j'avais fait, c'était de briser la propriété d'autrui, etc. etc... Et il sortit mon petit camion préféré de sa poche... Il me dit « Parce que tu as brisé quelque chose à moi, je vais briser quelque chose qui est à toi »... Il sortit un marteau... BLAM. Pu de camion. Ouch. Mon petit coeur d'enfant venait de briser. Si j'ai des séquelles aujourd'hui, vous savez maintenant pourquoi.


En fait, c'est en lisant dans le livre d'Ésaïe que j'ai repensé à cette petite histoire. En gros, dans le texte que j'ai lu, Dieu pète une coche. Israël s'est détourné de Dieu pour suivre d'autres dieux, elle a demandé du secours aux nations environnantes au lieu de la demander à Dieu, elle commet l'injustice et méprise les démunis, elle empêche les veuves, les pauvres et les handicapés d'avoir accès à la justice... Et Dieu pète une coche, si on peut le dire ainsi.


Juste un extrait: « Réfugiez-vous dans les rochers et cachez-vous sous terre à cause des terreurs que l'Éternel provoque de l'éclat de sa majesté. » (Ésaïe 2.10) J'pense que Dieu est fâché. Juste un peu.


Avant de continuer, je dois dire ceci: Dieu est amour. Tout ce qu'il fait est dans son ardent amour envers nous. Mais on ne niaise pas Dieu; celui qui lit les coeurs ne se laisse pas berner.


Il arrive dans la vie que Dieu prenne un marteau et écrase nos camions préférés. Ça peut être notre sécurité, nos finances, la chose qui prenait un petit peu (parce que ce n'est jamais beaucoup dans ces cas-ci, évidemment, tsé) trop de temps dans notre vie et qui remplaçait Dieu, etc... CEPENDANT: écoutez votre conscience. Dieu ne punit pas sans raison; il n'y prend aucun plaisir. Si notre marche avec Dieu va bien, si nous ne pratiquons pas le péché (pratiquer dans le sens de « faire volontairement sans chercher à arrêter,  voire même y prendre plaisir »), si nos relations vont bien, si notre conscience ne nous accuse de rien en particulier après avoir demandé à Dieu de nous faire savoir ce qui n'allait pas... c'est que ce n'est pas une punition. C'est une épreuve; les deux sont complètement différents.


Une épreuve, c'est une difficulté permise par Dieu qui a des buts particuliers (que nous ne comprendrons que par après, bien souvent) et qui a pour but de former, de purifier et d'améliorer. La meilleure définition est dans Jacques 1.2-3: « Mes frères, quand vous passez par toutes sortes d'épreuves, considérez-vous comme heureux. Car vous le savez: la mise à l'épreuve de votre foi produit l'endurance. » On devrait voir les épreuves comme une grâce, parce que ça veut dire que Dieu s'intéresse assez à nous pour nous former!


Une « punition », c'est différent. Ça arrive parfois lorsque nous vivons d'une manière qui déshonore Dieu. Ce n'est pas une équation mathématique de « péché = punition »! Dieu est très créatif quand ils s'agit de nous ramener à lui, et la « punition » n'est pas sa seule technique... Cependant, il arrive qu'il s'en serve. Et ça fait mal.



Mais je n'ai pas fini mon histoire de tout à l'heure. Après avoir écrasé mon camion, mon père m'a dit quelque chose que je ne me souviens plus (j'ai peut-être pas de mémoire mais au moins je l'assume, ok?), mais c'était du genre de « Pour remplacer celui que je t'ai pris, je vais aller au magasin t'en acheter un autre », et ou bien mon papa est un magicien hors pair, ou bien il y était allé auparavant, parce qu'il a sorti de sa poche (l'a-t-il réellement sorti de sa poche?) une nouvelle petite auto toute belle!


Le peuple d'Israël souffrait énormément: Dieu s'acharnait réellement sur eux, et ça faisait mal en mautadit. Mais Dieu n'a pas caché ses intentions:


Quand l'Eternel aura lavé la souillure des filles de Sion et purifié Jérusalem du sang qu'on y a répandu, par le souffle du jugement, par le souffle de l'incendie, l'Eternel va créer sur toute l'étendue de la montagne de Sion et sur tous ceux qui s'y assembleront, une nuée le jour, et la nuit la fumée et l'éclat de flammes de feu. Et au-dessus de toutes choses sa gloire sera comme un dais et comme une cabane donnant de l'ombre pendant le jour pour protéger de la chaleur et servant de refuge, d'abri contre l'orage, contre la pluie.
Ésaïe 4.4-6


Tout ce que Dieu fait est parce qu'il nous aime, nous les humains. Il nous aime vraiment. Parfois, Dieu se servira de la « punition » pour nous ramener vers lui, pour nous faire cesser ce qui nous fait mal... Dieu a toujours une bonne raison pour tout ce qu'il fait. Bien souvent, cette bonne raison ressemble à ce qu'il avait planifié pour les Israélites: un amour passionné entre Dieu et nous! Et surtout, surtout n'oublions pas que Dieu pardonne! Il ne prolongera pas la difficulté plus longtemps qu'il le faut. Tournez-vous vers lui et repentez-vous; il vous accueillera aussitôt!





Je te loue, Eternel, car même si tu as été irrité contre moi, ta colère s'apaise, tu me consoles. Oui, Dieu est mon Sauveur, je me confie en lui et je n'ai plus de crainte, car l'Eternel, l'Eternel est ma force, il est le sujet de mes chants, il m'a sauvé.
Ésaïe 12.1-2