La semaine précédente, nous avons vu que la base du Chrétien c’est son appartenance à Christ. Ce qui différencie un Chrétien d’avec quelqu’un d’autre, c’est sa relation avec le Dieu Vrai. Reste à définir ce qui résulte de cette relation. Comme nos relations entre humains nous changent et nous transforment, notre relation avec Dieu n’est pas sans effets. J’essayerai de présenter quelques-uns des effets de cette relation, mais je ne finirai jamais de les présenter, il y en a trop. Pour débuter, je crois qu’il est pertinent de commencer au cœur de la définition:
Le Chrétien et sa conception de Dieu
Si vous cherchiez un sujet controversé, n’allez pas plus loin; la voici. Demandez « Qui est Dieu? » quelque part, et vous aurez plus de réactions et d’opinions que si vous aviez fait sauter une bombe. Il y a de toutes les saveurs, de toutes les espèces : le bon Dieu, Allah, le moteur premier de l’existence, inexistant, et la liste continue parce qu’il semble que chaque personne a sa propre conception de Dieu. Face à ceci, on entend souvent l’argument « Tout le monde a sa façon de se représenter Dieu, et elles sont toutes bonnes. » FAUX. Impossible. Même pas crédible. Cette affirmation est seulement bonne dans le contexte où Dieu n’existerait pas. Je m’explique : on ne peut décrire une chose qui existe de deux façons qui se contredisent. Dieu ne peut pas être inexistant pour une personne et exister pour une autre personne : l’un des deux est dans l’erreur. Dieu ne peut pas dire que Jésus est Dieu à un endroit et dire qu’il n’est qu’un prophète ailleurs.
Dieu existe. À première vue cette phrase a l’air très simple, mais elle ne l’est pas. Si Dieu existe, il est donc possible de le définir. S’Il existe, Il possède des caractéristiques propres. Si Dieu existe, on ne peut pas le définir par ce qu’on en pense. J’illustre : Admettons que je vous parle d’un animal qui vit dans le fond de l’Amazonie, le Thusht. On pourrait passer des heures et des heures à essayer de le définir : je crois qu’il doit être vert avec des pois grisâtres, tu crois qu’il doit avoir 6 pattes et une longue queue. À la fin de notre discussion, nous avons tous deux une opinion ferme sur ce à quoi ressemble le Thusht. En vérité, nous n’en avons aucune idée, car nous ne l’avons jamais vu et personne ne nous l’a décrit. Peu importe si nous disons que le Thusht a 6 pattes et une queue, l’animal est là et a peut-être 4 pattes et pas de queue.
Pour en revenir à Dieu, j’utiliserai le même raisonnement : si Dieu existe, peu importe la définition qu’une personne se fera dans sa tête, Dieu est d’une certaine façon. La question, c’est de savoir comment est ce Dieu? J’ai déjà mentionné qu’il y a deux façons d’apprendre à connaître quelque chose : ou bien on l’expérimente par nous-mêmes, ou bien quelqu’un nous l’enseigne.
Peut-on expérimenter Dieu par nous-mêmes? Oui, jusqu’à un certain point. On n’a qu’à regarder dehors. Pardonnez mon scepticisme, mais je ne crois pas qu’il puisse y avoir un hasard aussi complexe. Regardez la nature. Regardez l’être humain. Une complexité infinie que nous ne faisons que commencer à comprendre. Hasard? Par la création, on voit la perfection de Dieu : un souci tellement infini des détails, un ordre parfaitement établi. On voit aussi son amour : il voulait placer l’être humain dans le plus beau des mondes possibles : qui a besoin des couleurs? Qui a besoin des odeurs? Qui a besoin des petites choses tellement insignifiantes mais qui sont tellement belles? Non seulement le monde est parfait pour la vie de l’être humain, mais il reflète Dieu : grand, parfait, cohérent. On peut expérimenter Dieu par nous-mêmes, mais seulement jusqu’à un certain point.
L’autre moyen d’apprendre comment est Dieu est par l’enseignement de quelqu’un d’autre. On peut se demander si la personne qui nous enseigne est crédible; heureusement, Dieu s’est occupé de la rédaction lui-même avec
Mais qu’est-ce que
Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux, l'étendue céleste publie l'œuvre de ses mains.
Psaume 19.2,8
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