mercredi 29 octobre 2008

Épisode 3: Le retour du Roi!

Il me semble que les scénarios de romans et de films se ressemblent, et que souvent les mêmes histoires reviennent avec différents personnages et lieux, mais le même déroulement. Pour un exemple, je vois souvent des films où le meilleur ami du héros se retourne contre le héros vers le début de l'histoire, vers la fin il y aura un conflit de proportions galactiques entre le héros et son meilleur ami, le héros gagne mais laisse son ami en vie, et lorsque le héros se bat contre le méchant principal, le héros tombe dans une situation qui semble impossible, et qui voilà? L'ami du héros qui est revenu à la charge pour le sauver. On peut y voir un manque d'originalité, mais moi j'aime bien ces scénarios quand même. Un autre scénario qui lui ressemble est celui où le roi du pays est parti en conquête au loin, et pendant son absence un usurpateur se dresse au trône et tente de prendre le contrôle absolu. Pendant ce temps, une petite poignée de gens fidèles au vrai roi se regroupent et se révoltent contre cet usurpateur. Enfin, dans un combat désespéré de bon contre méchant, lorsque tout semble perdu, qui est-ce qui survient? Le roi lui-même, de retour au pays! Le méchant est détruit en quelques secondes, la paix est restaurée et le bonheur s'ensuit jusqu'à la fin des temps.


Pour ma part, j'imagine ces histoires fantastiques, et je soupire un peu après ces scénarios merveilleux. « Si seulement je pouvais vivre une telle aventure! » Ne serait-ce pas fabuleux? Pouvoir se retrouver dans la poignée de héros qui attendaient fidèlement le retour du roi et ne laissaient pas son royaume être usurpé, et que le roi revienne alors que nous combattons pour son trône? Moi je m'imagine le roi se tenir en haut de la colline, avec le lever du soleil derrière lui, la cape dans le vent, épée à la main, l'incarnation de la gloire en une image!


Parfois j'aimerais posséder une éloquence parfaite afin de pouvoir capturer une image si glorieuse en un peu de texte, mais j'en suis malheureusement incapable. Alors je me fierai sur votre imagination. À vrai dire, l'histoire décrite plus haut, nous la vivons présentement! Notre Roi, Christ, est parti il y a deux millénaires, nous promettant qu'il reviendrait. Pendant ce temps, des usurpateurs se sont levés afin de tenter de prendre le trône qui est réservé à notre Seigneur. Mais à chaque fois, ils sont bafoués par une poignée de héros qui se tiennent debout face à ces ennemis, car le Scénariste, Dieu, a encore bien des intrigues et des évènements à insérer dans son histoire afin qu'elle soit parfaite. Bientôt, nous arriverons au paroxysme de l'histoire: notre Roi reviendra!


Je suis profondément attristé lorsque j'entends certaines personnes déclarer qu'il reste encore bien longtemps avant son retour, ou qu'il ne reviendra simplement pas. Je me demande tout simplement comment ces gens font pour persévérer dans leur vie chrétienne! Ils se basent sur des arguments tels que « Ça fait 2000 ans et il n'est pas là, il n'arrivera pas maintenant. » Pourtant, ce raisonnement est absurde. Nous pouvons voir dans la Parole de Dieu que les chrétiens du premier siècle anticipaient déjà son retour imminent: lorsque nous lisons 1 Thessaloniciens 4.14-17, nous voyons que les croyants s'attendaient à ce qu'il revienne de leur vivant. Ils étaient peut-être dans l'erreur, certes, mais ce n'est pas une excuse pour nous de dire qu'il ne reviendra pas bientôt: Si son retour était imminent il y a 2000 ans, il l'est bien plus maintenant! Sans vouloir prédire une date ou un moment, ou sauter à des conclusions farfelues, une chose que je trouve « mystérieuse » au mieux est le fait que les chrétiens du premier siècle attendaient ce retour avec impatience, ensuite cet espoir s'est plutôt éteint pour plusieurs siècles, et n'est réapparu que récemment. Simple coïncidence? Je ne le sais pas, mais j'espère que ça ne l'est pas!


En parlant du retour imminent de Christ, je ne pourrai pas négliger l'exhortation première qui a lien à cette nouvelle dans la Bible. Jésus nous avertit, les apôtres nous avertissent, nous ne pouvons tout simplement pas les négliger. Je crois que ce serait mieux que je laisse Dieu parler pour lui-même: Marc 13.26-37, 2 Pierre 3.11-14 et 1 Thessaloniciens 3.12-13. Imaginez-le de cette façon: dans notre film mentionné au début de ce texte, lorsque le roi revient enfin dans son pays, il trouve non pas une poignée de héros fidèles, mais une bande de lâches qui se disent fidèles à lui mais qui ne font que se soumettre au règne usurpateur de l'ennemi. Dirons-nous qu'ils sont fidèles? Non! Lorsque Jésus reviendra, que trouvera-t-il? Une poignée de fidèles qui combattent malgré qu'ils soient largement inférieurs en nombre, ou bien ces « fidèles » se seront-ils tellement mêlés aux foules qu'il ne les reconnaîtra même pas? Maintenant est le moment de se consacrer à Dieu. Lorsqu'il sera revenu, il sera trop tard pour prendre part aux récompenses des fidèles qu'il trouvera. Jésus en parle dans la parabole des 10 vierges (Matthieu 25.1-13): je remarque surtout le verset 5: « Comme le marié se faisait attendre, elles s'assoupirent toutes et finirent par céder au sommeil. » Dans notre cas, ça fait presque deux mille ans qu'il se fait attendre. Mais vaut mieux se préparer qu'être surpris sans être prêts. Recherchons donc à vivre une vie que nous serions fiers de vivre si Jésus reviendrait maintenant! D'être trouvé, au retour du Roi, en train de combattre pour lui! Il est évident que le Roi récompensera grandement ceux qui l'attendaient fidèlement sans se décourager ou s'imaginer qu'il ne reviendrait pas!


Évidemment, il faut discuter de choses concrètes par rapport à son retour. Il faut se tenir prêts pour ne pas être pris de surprise. Mais je ne peux tout simplement pas m'entretenir sur le sujet du retour de mon Sauveur sans extrapoler et partir loin dans mon imagination. Quel moment absolument... je n'ai pas de mots pour le décrire! On sait si peu de choses... En même temps je crois que c'est parce que Dieu voulait nous laisser fabuler sur cet événement et s'imaginer tant de beauté! Je sais que lorsqu'il viendra, nous entendrons une trompette fabuleuse. Il viendra dans toute sa gloire, rayonnant bien plus que tous les soleils et les astres, entouré de myriades d'anges qui iront chercher ses élus aux extrémités de la terre. Nous nous rencontrerons dans le ciel, tous les chrétiens du monde, ceux qui étaient morts et ceux qui ne l'étaient pas, nous recevrons un corps glorifié et parfait, puis nous monterons au ciel avec celui qui nous a aimés! Ça, c'est les faits. Parfois je regarde un coucher de soleil et je dis « Jésus, je crois que le ciel est idéal pour ton retour! » J'essaie d'imaginer les milliards de croyants tous rassemblés ensemble, et je me dis que ce sera une espèce de lutte massive pour se jeter dans les bras de Jésus, enfin être entouré physiquement par notre Sauveur! Je me demande si lorsque la trompette sonnera, je passerai au travers des murs ou les défoncerai. Je me demande si nous porterons des vêtements blancs ou des jeans bleus. Je me demande surtout à quoi ressemble le visage de celui qui prit mon péché sur lui-même et me donna la Vie! Et j'espère que lorsque je lui parlerai face à face (après que l'immense tas de chrétiens exubérants se soient un peu calmés), nous nous regarderons en silence pendant un instant... il sourira du coin de la bouche, je ferai de même, et il me dira « Bon travail, Nate. » Je crois que je vais pleurer. Et je vais me jeter dans ses bras et ce sera le plus beau moment de toute ma vie. Nous rirons ensemble, il me montrera des idées qu'il a eues pour la nouvelle terre et les nouveaux cieux et me demandera ce que j'en pense (je crois que j'en serai tout simplement bouche-bée, ayant l'air complètement stupide), nous prendrons des marches dans des plaines ensoleillées, peut-être même que nous irons visiter des planètes lointaines ensemble! Je pourrai lui demander les questions auxquelles je n'ai pas pu trouver de réponse (comme « Est-ce que les moustiques existaient dans le jardin d'Eden? »), en gros ce sera une éternité de bonheur le plus profond et le plus absolu. Et le meilleur dans tout ça, c'est que JÉSUS REVIENT BIENTÔT!



Quant à nous, nous sommes citoyens du *royaume des cieux:

de là, nous attendons ardemment la venue du Seigneur Jésus-Christ pour nous *sauver.

Car il transformera notre corps misérable pour le rendre conforme à son corps glorieux

par la puissance qui lui permet de tout soumettre à son autorité.

Philippiens 3:20-21

mercredi 22 octobre 2008

Lâches pas!

J'ai récemment écouté un film nommé « Amazing Grace », un film extraordinaire qui raconte comment l'abolition du marché d'esclaves s'est fait en Angleterre. Ce film raconte comment William Wilberforce, un politicien protestant, mène un dur combat contre le parlement pendant plusieurs années, sans succès. Découragé, il se retire en France pendant quelques années. Là, il rencontre sa femme, qui lui redonne espoir pour l'abolition. Il retourne en Angleterre, et reprend le combat; finalement, il obtient le succès, et l'esclavage est abolie en Angleterre. Un film très émouvant que je vous conseille.


En regardant ce film, je ne pouvais m'empêcher de me demander: «Que serait-il arrivé si William avait abandonné sa cause complètement? S'il n'avait pas persévéré jusqu'à la fin?» Je n'en ai véritablement aucune idée, mais je crois que l'esclavage aurait continué son règne meurtrier pendant longtemps encore. Ce n'était pas nécessairement l'œuvre qu'il faisait qui était difficile, mais de continuer malgré la difficulté et le temps.


Ce qui m'amène au sujet duquel je veux discuter: la persévérance. Il va sans dire qu'elle est essentielle, pourtant elle est si difficile à atteindre! Si nous entendons aussi souvent « Lâches pas! » c'est probablement parce que nous avons une forte tendance à lâcher. Récemment, j'ai pu découvrir la persévérance dans la personne de Jérémie le prophète. Appelé par Dieu pendant son adolescence, il était incroyablement seul. Seul contre un peuple en entier, qui se rebellait contre Dieu. Il devait proclamer à ce peuple qu'il aimait de tout son cœur que le peuple devait se repentir ou être quasiment détruit. Pourtant, il a proclamé la Vérité, il a été porte-parole de Dieu tout au long de sa vie, sans laisser tomber. Incroyable. Ça a été difficile, on ne pourrait dire le contraire, Jérémie l'avoue dans le chapitre 20. Mais il a persévéré. Comment a-t-il fait? J'ai regardé au travers de son livre et je crois avoir décelé trois facteurs qui ont été nécessaires pour sa réussite et qui, je crois, le furent pour William Wilberforce, et qui le sont pour nous aussi.


Premièrement, il avait une confiance absolue en Dieu. On peut le voir dans des passages comme Jérémie 17.7-8. Brièvement (puisque nous avons déjà discuté de la confiance en Dieu), ce passage nous montre un peu comment Jérémie vivait sa confiance à chaque jour. Un arbre qui est loin des sources d'eau dépend de la pluie pour vivre, croître et porter fruit. Alors pendant l'année de sécheresse, cet arbre se meurt et devient piteux. Cet arbre vit entièrement au dépens de la pluie. Effectivement, à chaque fois qu'il pleut, il vit un renouveau extraordinaire, il passe quasiment du mort au vivant en quelques minutes, et ces moments sont tout simplement glorieux! Mais lorsqu'il arrête de pleuvoir, l'arbre retombe dans sa misère et soupire après la pluie. Mais l'arbre qui s'abreuve au fleuve, malgré qu'il ne vit pas autant de résurrections épanouissantes comme l'arbre qui en est loin, il ne sèche jamais et porte toujours fruit. Une certaine stabilité lui est assurée. Il est de même d'un croyant. Un croyant qui dépend des bénédictions de l'Éternel aura des moments glorieux de renouveau spirituel, bourrés de sensations fortes qui lui donneront, semble-t-il, un bonheur incomparable! Mais lorsque viendra les moments où c'est plus difficile de consacrer du temps à Dieu, quand son ministère ne semble pas progresser, quand il sera découragé et que Dieu semblera loin, il « sèche » et « meurt », passant ses journées à se remémorer les moments plus superbes de sa vie. Et ce, jusqu'à la prochaine « pluie » de bénédictions. Mais le chrétien qui réalise que Dieu ne change pas, et celui qui s'attache à Christ malgré les circonstances difficiles, c'est celui qui fleurira malgré les sécheresses, et qui pourra persévérer malgré les obstacles.


Deuxièmement, il écoutait attentivement et croyait les paroles de l'Éternel. Cette fois, on peut le voir dans Jérémie 15.16. Je suis vraiment attristé de voir le nombre de chrétiens qui vivent leur vies sans même écouter les paroles de Dieu. Pourtant, Dieu nous promet tant de choses! C'en vient à ce qu'on entende certaines promesses et nous les repoussons presque instantanément, sans y croire. Dieu est-il menteur? Non. Avons-nous de la facilité à croire ce qu'il dit sans questionner? Non, malheureusement. C'est difficile, lorsqu'on est dans le milieu de la tempête, de croire des versets comme Romains 8.28. Pourtant, la Bible est Vérité. Jérémie s'en est rendu compte, et ça lui a donné la force pour continuer. Quand Dieu promet qu'il prendra soin de nous (Luc 12.22-32), c'est parce qu'il le fera. S'accrocher à la Parole de Dieu, c'est s'accrocher à un rocher qui ne change pas. Nos forces varient, nous-mêmes changeons, nos milieux changent, nos convictions changent, mais Dieu ne change pas. Ce qu'il a promis, ne le fera-t-il pas? (Nombres 23.19) Nous devons nous accrocher aux promesses de Dieu, qui nous tiennent lieu de forteresse au travers de la pire des tempêtes.


Troisièmement, il accomplissait l'œuvre que Dieu lui avait demandée. Dans Jérémie 1.17-19, Dieu promet de rendre Jérémie «invincible», en autant qu'il accomplisse ce que Dieu lui a demandé. Bien souvent nous cherchons à savoir ce que Dieu veut nous que fassions, et ça nous préoccupe tellement que nous laissons de côté les choses que Dieu a dit clairement qu'il voulait qu'on fasse. Dans la Bible, Dieu nous demande clairement plusieurs choses. Puisque Dieu est fidèle, si nous accomplissons ce qu'il veut que nous fassions, nous pourrons avoir part à la même force qui était le soutien si puissant de Jérémie, même dans les autres domaines de notre vie. Voici une courte liste de quelques choses que Dieu nous demande clairement dans sa Parole.


« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. »

Mt.22.36-38

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Mt 22.39

« ...allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples... »

Mt 28.18-20


Trois choses faciles à retenir, difficiles à se souvenir. En accomplissant les commandements de Dieu, nous accomplissons sa volonté, et Dieu promet de nous rendre fermes comme il l'a fait pour Jérémie. Avant de se casser la tête à savoir la volonté de Dieu, obéissons aux commandements clairs. Quand ce sera temps, Dieu révèlera sa volonté, mais en attendant, faisons-nous ce qu'il nous a déjà demandé de faire?


Malheureusement, il n'y a pas de recette pour devenir persévérant. Ça vient avec la pratique. Mais avec Dieu, nous ferons des exploits! Persévérer prend beaucoup de discipline et de volonté, mais ça en vaut la peine. Nous pouvons choisir d'être un arbre instable qui meurt et renaît dépendant des pluies, ou bien un pilier qui demeure stable et qui ne brise jamais. Ça demeure un choix que chacun de nous aura à poser à multiples reprises dans notre vie. Choisissons donc de persévérer, car qui sait? Peut être que nous accomplirons des exploits comme William Wilberforce?


J'estime d'ailleurs qu'il n'y a aucune commune mesure

entre les souffrances de la vie présente

et la gloire qui va se révéler en nous.

Rom 8.18

mardi 14 octobre 2008

Le Roi-Soleil

Connaissez-vous le roi Louis XIV? Le Roi-Soleil, le plus grand roi de la France (en fait il mesurait 5 pieds 2), magnificence incarnée en un homme, d'après lui. En fait, il se donnait la deuxième place en-dessous de Dieu. Il s'est déclaré l'élu de Dieu, intermédiaire entre Dieu et le reste de la terre. Mais il n'était pas le seul à le croire: le peuple lui accordait une importance des plus extravagantes: la mode, qu'elle soit artistique, vestimentaire, peu importe, était déterminée entièrement par notre cher Louis. Louis aime telle œuvre? Tous l'aiment. Ça n'arrête pas là: il y avait un petit nombre de personnes qui assistaient à son lever, le matin, et c'était une place plus que glorieuse: « Moi j'ai assisté au lever du Roi ce matin! » pouvait dire un noble, qui était aussitôt suivi de « Wow! » et de « Ouuu... ». Certaines personnes pouvaient même assister à ses défécations, et c'était une chose glorieuse que de le faire. Toute la France, lors du règne de Louis XIV, était centrée autour d'une chose: rendre gloire au roi.

Peut être que notre Louis avait une opinion légèrement trop haute de lui-même. Peut être que ceux qui l'entouraient avaient une opinion trop haute de Louis. Pourtant, cela n'empêche que pendant un demi-siècle, le monde européen tournait autour de Louis XIV. Je regarde tout cela et je m'étonne de deux choses: Comment se fait-il que l'on ait pu glorifier autant une personne qui ne le mérite pas, et comment se fait-il que la gloire que nous rendons au Roi des Rois ne se compare même pas à celle rendue à Louis?

Je trouve cela triste que lorsque nous entendons « louange », notre pensée se restreint aux chants du dimanche matin. Réalisons-nous que louer Dieu ne se limite pas aux chants? Certaines personnes affirment que si nous avons été créés, c'est pour rendre gloire à Dieu. Si notre but ultime d'existence est de louer, il me semble que ce domaine doit être plus large qu'un assemblage de chants! Oui, le domaine de la louange est extraordinairement large. Il n'y a pas une façon de louer, loin de là. Et j'en remercie Dieu.

Je dois avouer que celle que je présente en premier lieu est ma préférée. Je vous invite à prendre un court instant pour regarder ces quelques photos: Un glacier, une vallée, une île et une fleur. Je dois malheureusement m'empêcher de parler longuement de ces photos, vu qu'une image vaut mille mots et je n'ai pas la place pour quatre mille mots. Par contre, je peux en parler un peu. J'ai mis ces photos par ordre décroissant de grandeur par exprès. Maintenant, regardons-les en ordre croissant. Voyez le détail incroyable des gouttes d'eau sur la fleur. Maintenant imaginez que le bord de l'île recèle ce même détail. Maintenant réalisez que chaque brin d'herbe de la vallée recèle autant de détails minutieux. Finalement, voyez les montagnes, et tentez de visualiser que chaque millimètre de neige, de roche, de nuage comporte autant de précision que nous avons vu sur la fleur. Personnellement, mon cerveau a beaucoup de difficulté à le faire. Réalisez-vous à quel point la création est EXTRAORDINAIRE?! Lorsque vous regardez dehors, pensez-vous au détails minutieux qui s'unissent pour former un tout indescriptible? Lorsque nous disons qu'il ne fait pas beau dehors, nous frôlons le blasphème (figurativement): regardez la conjugaison des couleurs, des ombrages, et le tout qu'il forme, et je ne crois pas que l'on puisse dire que ce n'est pas beau. Ce que j'aime faire est m'imaginer que ce que je regarde est une peinture: ça m'aide à réaliser que si un humain réussit à reproduire un tel chef-d'œuvre, j'en tomberais à terre. Pourquoi ne rendons-nous pas gloire à Dieu pour Son Chef-D'œuvre, la création? Première façon de le louer: contempler la création en lui rendant gloire pour son art!

La deuxième que je présente est celle que nous négligeons et que nous oublions le plus souvent. Pourtant, c'est celle qui est le plus à notre disposition: c'est nous-mêmes! Dieu a fait chacun de nous de la façon qu'il l'a voulue, et nous possédons tous des capacités, des spécialités, des caractéristiques que nous pouvons mettre en œuvre pour louer notre Dieu! Par exemple, sans vouloir être prétentieux, j'aime louer Dieu en écrivant. J'aime écrire, et j'aime Dieu, pourquoi ne pas mettre les deux ensemble? Certaines personnes aiment la mécanique, pourquoi ne pas utiliser la mécanique pour Dieu? Certaines personnes aiment les sports, pourquoi ne pas faire du sport pour Dieu? Il y a plusieurs façons de glorifier Dieu par ce que nous sommes et faisons: Premièrement, on peut le faire directement pour lui. En contexte, celui qui glorifierait Dieu directement, ce serait celui qui aime écrire et qui écrit des textes à propos de Dieu ou de choses spirituelles. Deuxièmement, on peut le faire indirectement pour Dieu en le faisant pour ses enfants. Je connais un mécanicien qui offre ses services à prix très réduit pour tous les chrétiens: c'est une façon merveilleuse de louer Dieu par ses capacités! Troisièmement, on peut louer Dieu par la façon que nous effectuons notre domaine. Ici, ce serait agir d'une façon pure et sainte en effectuant notre sport, une façon qui se différencie du monde. C'est une manière de glorifier Dieu excellente, car les incroyants voient le comportement et rendent gloire à Dieu en remarquant la différence! Deuxième façon de le louer: en utilisant nos capacités et ce que nous sommes pour son œuvre!

La prochaine manière de laquelle je vais parler est peut être celle que nous avons le plus de difficulté avec. C'est louer Dieu avec nos possessions. Je crois que l'homme qui a le mieux compris ce concept est Job: lorsqu'il a tout perdu, ses enfants, ses troupeaux, tout ce qu'il possédait, qu'a-t-il fait? Il se jeta par terre pour se prosterner, et dit: « L'Éternel a donné, l'Éternel a repris: que l'Éternel soit loué! » Job 1.20,21 ...Cette simple phrase est l'une des plus puissantes de la Bible toute entière. J'espère un jour être rendu à une telle foi que je puisse faire la même déclaration que Job. Que si l'Éternel me prend tout ce que j'ai, que je soie capable de dire une telle chose... C'est un de mes rêves. Mais on n'obtient pas une telle foi en un jour. Il faut commencer petit et se pratiquer, comme dans n'importe quel domaine. Donner à Dieu ne se résume pas à l'offrande le dimanche matin: on peut donner à Dieu en soutenant un missionnaire, une œuvre, peu importe! Mathieu 6.4: « Que ton aumône se fasse ainsi en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Je trouve toujours marrant à quel point Dieu n'a aucun sens des affaires: on donne à Dieu, et il nous en redonne encore plus! On dirait que Dieu n'a pas compris le concept de profits... Bon, blagues de côté, la première raison pour donner de l'argent, ce n'est pas parce que Dieu en a de besoin, il possède toutes choses. C'est premièrement une façon de dire « Merci pour tout ce que tu m'as donné, Papa, merci de veiller sur moi à un tel point que j'en ai même de trop! Je veux te redonner un peu de ce que tu m'as donné juste pour te dire merci. » Troisième façon de louer: en donnant nos possessions matérielles à Dieu pour qu'il s'en serve pour son œuvre!

Il y a des infinités de façons de louer Dieu, mais la dernière que je veux présenter brièvement est la louange par le chant. On pourrait déborder dans deux extrêmes: chanter seulement pour la beauté du chant et négliger ce qui se passe dans le cœur, ou bien se concentrer uniquement sur le cœur et négliger la beauté du chant. Si Dieu a fait que nous apprécions une belle musique, ce n'est certainement pas pour que nous la rejetons par recherche d'une allure plus spirituelle. Je suis certain que Dieu apprécie la beauté d'une harmonie, d'un groupe de louange et de la musique, et il ne faut pas les négliger, car pour ceux qui ont des capacités dans ces domaines, ce serait les empêcher de louer. Mais il ne faut pas non plus oublier le cœur: nous ne chantons pas que pour chanter, nous chantons pour louer. Et pour ceux qui ont plus de difficultés à chanter, ne vous inquiétez pas: je crois que Dieu trouve merveilleux que vous soyez prêts à le louer même dans les domaines où vous avez moins de facilité. Quatrième façon de louer: en chantant ses merveilles!

Vous tous qui êtes justes, acclamez l'Éternel!
Car il convient aux hommes droits de le louer.
Célébrez l'Éternel, avec la lyre et louez-le sur le luth à dix cordes!
Chantez en son honneur un cantique nouveau!
Jouez de tout votre art afin de l'acclamer!
Psaumes 33.1-3

mardi 7 octobre 2008

Le rocher ferme dans la tempête

« La confiance est la clef du contentement. »


Cette déclaration, faite par un homme très sage, contient bien plus qu'elle ne le semble. Si l'on s'y fie, la clef pour être stable et heureux est la confiance. En d'autres mots, la clef du bonheur est la confiance. D'après le dictionnaire, la confiance c'est « un sentiment de sécurité vis-à-vis de quelqu'un ou quelque chose », et faire confiance c'est « se fier à quelqu'un ou quelque chose. » Alors pour obtenir et garder le bonheur, il faut ressentir un sentiment de sécurité vis-à-vis de quelqu'un ou quelque chose sur laquelle on se fie. Le bonheur obtenu dépendra de l'envergure de la chose. Laissez-moi m'exprimer de manière plus simple. Pour être bien en étant assis, je dois ressentir un sentiment de sécurité vis-à-vis de la chose sur laquelle je suis assis. Pour être bien sur un pont, je dois ressentir un sentiment de sécurité vis-à-vis du pont sur laquelle je suis. Pour être bien dans un ascenseur, je dois ressentir un sentiment de sécurité vis-à-vis de l'ascenseur dans laquelle je suis. C'est plutôt évident que si je crois que le pont va s'écrouler, je serai angoissé et je ne pourrai être content, ou même satisfait tout aussi longtemps que je suis sur ce pont. Donc, hypothétiquement, pour être bien dans mon mariage, je dois ressentir un sentiment de sécurité vis-à-vis de ma femme. Si je ne la ressens pas, je ne pourrai pas tolérer qu'elle voie un autre homme peu importe le contexte. Vous me suivez?


Maintenant, arrêtons de tourner autour du pot et venons-en au but: Pour être heureux dans un certain domaine, je dois faire confiance à ce qui est en contrôle de ce domaine. Ma position assise est contrôlée par la chaise: la chaise s'écroule, je ne suis plus assis. La fidélité de ma femme est contrôlée par ma femme.


Logiquement, nous en venons à la question cruciale: Comment puis-je être content dans ma vie entière? Si nous suivons notre raisonnement, nous devons premièrement trouver ce qui est en contrôle de notre vie entière. Question facile? Je n'en suis pas si certain.


Si nous étions à l'école du dimanche, nous répondrions tous « Dieu! » sans l'ombre d'une hésitation. Mais nous ne sommes pas à l'école du dimanche. Personne d'autre que moi ne connaît qui est vraiment en contrôle de ma vie. Honnêtement, je dois avouer que ma réponse serait beaucoup plus proche de moi-même que de Dieu. Je déteste laisser le contrôle à Dieu. Je dirais même que je hais le faire. Quand vient le temps de prendre une décision je vais lutter violemment entre ce que je veux et ce que Dieu veut. Pourquoi? Je crois que j'aime être en contrôle de mes affaires. Toutes mes affaires. Chaque aspect de chaque détail doit être méticuleusement arrangé de la façon que je le veux. Dieu mérite-t-il le contrôle de ma vie? Absolument! Est-ce que je veux la lui donner? Non. À chaque fois j'ai l'impression de me lancer du haut d'une falaise avec 99% de chances d'un écrasement catastrophique. Mais j'essaie d'apprendre. J'essaie de lui laisser le contrôle. Je vous avoue que je suis plutôt incompétent dans ce domaine, mais je m'améliore graduellement. Tout cela pour vous expliquer une des meilleures façons d'apprendre la confiance en Dieu: nos frères et sœurs chrétiens. Personne n'est un expert à donner le contrôle à Dieu, et personne ne jugera quelqu'un qui a de la difficulté. Nous n'avons aucun besoin de cacher nos luttes, nous n'avons pas à avoir peur de passer pour un chrétien moins mature, moins spirituel, car en tant qu'êtres humains nous sommes naturellement pourris dans ce domaine. Heureusement, Dieu est patient, et nous avons les autres pour nous soutenir. De leur vue d'extérieur, ils peuvent nous rassurer et nous donner le coup de pouce que nous avons de besoin.


La deuxième étape logique, après avoir trouvé ce qui est en contrôle de ma vie, est de faire confiance à ce qui est en contrôle. «Wow, merci beaucoup Nathan pour cette phrase inutile! Je sais déjà qu'il faut que je fasse confiance, je veux savoir comment le faire! » Attendez. Il n'y a pas « 6 étapes faciles pour faire confiance à Dieu » ou une phrase magique qui nous l'accorderait. Faire confiance à Dieu est un choix qui se répète à maintes et maintes reprises, un choix qu'il faut prendre et reprendre continuellement, tout au long de notre vie. Certaines personnes ont un espèce de don pour faire confiance à Dieu sans se poser de questions, mais pour ceux qui me ressemblent un peu et qui vont peser minutieusement chaque côté de la balance, je vais vous partager quelques arguments qui font pencher la balance du côté de Dieu.


Dieu ne change pas.

Son intelligence est infinie

Il est juste

Il cherche mon bien

Il veille sur chaque aspect de ma vie

Il me connaît mieux que je ne me connais moi-même

Il connaît le futur

Quand je compare ce que Dieu possède à ce que je possède, je réalise que Dieu sait ce qu'il fait, et moi non. Je peux choisir d'y aller par mes moyens, ou d'y aller par la puissance de celui qui connaît tout et qui peut tout faire... Ça a l'air tellement évident dit comme cela, mais notre fichue humanité nous met constamment des doutes stupides. Ça serait probablement une bonne idée de mémoriser quelques passages comme ceux-ci qui démontrent que Dieu sait ce qu'il fait.


Dans le fond, tout ce qu'il faut pour être satisfait, ou content, dans n'importe quelle situation, c'est de choisir de faire confiance à celui qui est en contrôle de notre vie. Il faut aussi que la personne qui est en contrôle soit digne de confiance, mais ça va de soi.


« La confiance est la clef du contentement. » Ne l'oubliez pas. Quand nous sommes inquiets à propos de notre présent, notre futur, peu importe ce que c'est, c'est le temps de remettre notre confiance en Dieu, le seul qui en soit digne, car c'est le seul qui a véritablement un contrôle absolu sur les évènements. Ce n'est pas facile. Je dirais même que c'est très difficile. Soyez prêts à pleurer et à frapper dans des oreillers souvent. Mais n'oubliez pas ce petit verset: Hébreux 4.16: « Approchons-nous donc du trône du Dieu de grâce avec une pleine assurance. Là, Dieu nous accordera sa bonté et nous donnera sa grâce pour que nous soyons secourus au bon moment. » Notez bien la fin: « Au bon moment. » Quand viendra notre délivrance? Nous ne le savons pas. Ce que nous savons, par contre, c'est que ce sera au moment idéal et parfait, déterminé d'avance par Dieu.


J'ai lu récemment une petite phrase. « J'ai besoin de ta confiance. » Et je dois avouer que j'ai failli pleurer. L'intimité d'une telle phrase était tout simplement abasourdissante. Dieu a besoin de ma confiance pour accomplir ce qu'il veut dans ma vie, qui est mon bien suprême. Wow. En quoi nous confierons-nous? Dans une vieille chaise qui a brisée à plusieurs reprises dans le passé, ou bien le fauteuil deluxe qui fut toujours stable et nous a toujours soutenu?


Mais moi, ô Éternel, je me confie en toi.

Je dis: « C'est toi qui est mon Dieu! »

Mes destinées sont dans ta main.

Psaume 31.15

mercredi 1 octobre 2008

As-tu Jésus dans ton coeur?

Juste l'autre jour, j'étais dans l'autobus pour aller au Cégep, et je réfléchissais. Je réfléchissais au retour de Christ en fait, et je me demandais comment ça serait... Imaginez à quel point ce sera formidable de pouvoir vivre avec celui qui nous aime d'un amour indescriptible et qui a voulu tout donner pour nous! Je ne sais pas, peut être qu'on ira prendre un café ensemble, lui et moi, ou peut être une marche sur une plage à regarder un coucher de soleil... Juste passer du temps ensemble, à faire des choses que des amis font ensemble! C'est sûr et certain que je vais me lancer dans ses bras aussitôt que possible! Je m'imagine constamment ce moment, et je suis convaincu que ce sera le moment le plus merveilleux de mon existence toute entière!

Après ces réflexions, je regarda autour de moi, et laissa échapper un soupir assez prononcé. Si seulement je pouvais être avec Jésus maintenant!

Et c'est là que ça m'a frappé. Jésus est déjà avec moi, en ce moment même! Il l'a promis lui-même, juste avant de repartir vers le ciel!

«Alors Jésus s'approcha d'eux et leur parla ainsi: J'ai reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre: allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. Et voici: je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde.» (Matthieu 28.18-20)

Trop souvent ce passage est utilisé pour l'évangélisation, en mettant de côté la fin. Pourtant, on ne pourrait pas faire la première partie si la fin n'était pas là! Jésus est avec chacun de nous, tous les jours de notre vie, que l'on soit à l'école, au travail, au repos, partout et en tout temps, il est là! Il était avec moi dans l'autobus alors que je réfléchissais... Comment ai-je pu oublier? Bien sûr, je ne peux pas le voir physiquement (il faut bien en laisser un peu pour quand on arrivera au ciel!), mais il est toujours présent avec moi. Et des fois, j'ai l'impression que ma misère vient simplement du fait que j'oublie que le Sauveur du monde est avec moi et en moi.

Pour ceux qui ont vécu dans une famille chrétienne, nous avons tous entendu et utilisé la fameuse phrase « accepter Jésus dans son cœur ». Mais avez-vous déjà réalisé que ce n'est pas qu'une expression imagée pour exprimer la conversion, mais que c'est véritablement ce qui se passe? Jésus vient habiter dans notre cœur. Il est au centre de nous et compose un peu notre « carburant spirituel ». Si une automobile n'a plus d'essence, elle s'arrête, tout le monde le sait. Mais, hypothétiquement, si une automobile décidait qu'elle ne voulait pas se fier sur l'essence dans son réservoir, qu'arriverait-il? Elle serait remplie d'essence, mais ne pourrait aller nulle part, pour la simple raison qu'elle refuse d'utiliser son carburant. C'est un peu comme cela pour nous. Notre carburant spirituel, c'est Jésus. Nous avons celui qui a vaincu toutes choses, incluant la mort, habitant en nous, et il veut faire des choses incroyables avec nous par sa puissance. La seule condition, c'est de laisser notre carburant nous remplir et animer les membres de notre corps. Sinon nous sommes comme l'automobile remplie d'essence mais incapable de démarrer parce qu'elle ne veut pas utiliser l'essence qu'elle possède.

C'est bien beau de parler d'actions quasi-miraculeuses, de puissance divine à notre disposition et de toutes sortes de belles choses, mais comment fait-on pour laisser Jésus remplir notre corps? Heureusement, Dieu ne nous a pas laissé sans direction (l'a-t-il déjà fait?), et il décrit comment vivre ce miracle en Éphésiens 3.14-21. Lisez-le.

La clef de vivre cette vie pleinement remplie de Christ, c'est tout simplement... de réaliser ce que nous possédons: Christ en nous. Christ est notre vie. Colossiens 1.27: « Car Dieu a voulu leur faire connaître quelle est la glorieuse richesse que renferme le secret de son plan pour les non-Juifs. Et voici ce secret: le Christ est en vous, lui en qui se concentre l'espérance de la gloire à venir. » C'est incroyable, non? Non seulement nous sommes sauvés du jugement à venir, mais Christ nous prête sa puissance afin que nous accomplissions son œuvre! Peu importe les épreuves, les tempêtes, Christ est avec nous et au-dedans de nous. Pourquoi s'inquiéter? Christ est en contrôle de ma vie, et il veut mon bonheur. Alors au lieu d'essayer d'avancer par nos propres forces, utilisons le puissant carburant qui est en nous et persévérons. Nous ne sommes jamais seuls. J'ai déjà entendu parler d'un groupe de combattants que leur slogan était « A Sunspear never fights alone », en français: « Un lancier du soleil ne combat jamais seul. » Non seulement nous ne combattons jamais seuls, mais celui qui est avec nous a déjà vaincu toutes choses! Notre meilleur ami nous promet de toujours être avec nous, et même de nous porter lorsque nous nous blessons, de nous entourer lorsque nous pleurons, et de se réjouir avec nous lorsque nous nous réjouissons. Essayons de nous rappeler que Dieu est toujours avec nous, et que ce n'est pas simplement une image, mais la réalité!


Car c'est moi, l'Éternel, qui suis ton Dieu,
je saisis ta main droite,
je te dis: Sois sans crainte,
je suis là pour t'aider. Ésaie 41.13