Aujourd’hui je passais la tondeuse dans ma cour arrière (pour ceux qui ont lu la parution de la semaine passée, c’est ma cour avant qui était dégarnie, ma cour arrière est tout de même pelousée), et je sentais que la machine forçait beaucoup plus qu’elle ne devrait. À un moment donné, la tondeuse a simplement cessée de fonctionner. Étant un jeune homme débrouillard, mon premier réflexe était de virer la tondeuse à l’envers pour voir ce qui ne marchait pas. C’est là que j’ai remarqué deux choses : premièrement, une quantité assez immense de gazon coupé. Deuxièmement, une espèce de portière qui bloquait la sortie pour la pelouse. Puisque la pelouse ne pouvait sortir d’en-dessous de la tondeuse, elle a fini par s’accumuler, jusqu’à faire jammer la machine.
Cette semaine, j’ai à cœur de vous parler de Quand la vie se jamme.
Il arrive dans nos vies que l’on commence à se sentir démoralisé, découragé et démotivé. Quand on vit avec ces trois « D »s, tout devient difficile. En particulier servir le Seigneur. L’œuvre qu’Il nous a confié ne nous attire pas, il faut toute notre volonté pour faire le moindre travail, on arrête d’écrire pour l’Arbre parce qu’on est « trop occupé »… On vit la vie un peu comme ma tondeuse coupait mon gazon : on la coupe, mais ça prend beaucoup plus d’efforts que ça ne devrait.
Lorsque ça fait longtemps que nous vivons une vie 3D, éventuellement, on « cesse de fonctionner ». Ça jamme. Pour ma part, j’ai tendance à cacher ces moments aux autres en disant que je suis trop occupé alors que je sais très bien que ce n’est pas le cas. Je donne des défaites et laisse à d’autres d’accomplir mes responsabilités et mon ministère.
Il y a des temps dans la vie où on passe par des épreuves. Il y a des temps de fatigue intense, des temps de démotivation, des temps de difficulté. Il y a des temps où c’est normal, et je ne serais pas loin d’un fou de ne pas les admettre, ayant souvent passé par là moi-même. Il y a cependant un autre phénomène qui fait en sorte que notre vie se jamme. C’est lorsqu’on vit avec du péché dans notre vie.
Il y a quelqu’un qui a déjà comparé le péché avec un bourbier, ou un marais. Je ne sais pas si vous avez déjà plongé le pied dans un vrai marécage, mais je peux vous garantir que lorsque vous mettez le pied dans un bon 8 pouces de boue, ça devient difficile d’avancer et de s’en sortir. Pour en revenir à ma tondeuse, quand les lames s’embourbent d’herbe coupée, même un moteur est incapable de faire tourner ces lames-là. Quand le péché entre dans les engrenages, il n’y a plus rien qui marche.
Comment empêcher le péché de s’accumuler ? Il faut ouvrir la voie pour qu’elle sorte. Le Fruit de la semaine dans la Parole de Dieu se trouve dans l’épître de 1 Jean, le 9ème verset du premier chapitre. « Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis. »
Si nous avouons nos fautes, il nous pardonnera. Le problème, c’est que nous avons tellement tendance à justifier nos péchés que nous refusons souvent d’avouer le péché dans notre vie. On se convainc que ce n’est pas si grave que ça, on se justifie par nos « bonnes intentions », parfois même on étouffe notre conscience en essayant de se convaincre que ce n’est pas vraiment un péché.
Tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas avoué que nous avons péché, le pardon ne peut débloquer notre machine. Et nous continuons de faire forcer le moteur, en se disant que ça va bien aller.
Mes amis, n’attendez pas d’être obligé d’arrêter pour laisser Jésus faire le ménage dans votre vie. Si votre conscience vous rappelle constamment quelque chose que vous avez fait ou que vous ne faites pas, ne luttez pas contre le Saint-Esprit. Humiliez-vous devant Dieu et admettez vos fautes. Laissez Jésus vous libérer du péché pour enfin retrouver la joie de Le servir. Laissez-vous être aimés par Jésus.
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres… Vraiment, je vous l'assure, leur répondit Jésus, tout homme qui commet le péché est esclave du péché. Or, un esclave ne fait pas partie de la famille, un fils, lui, en fait partie pour toujours. Si donc c'est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres.
Jean 8.32, 34-36
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