Cette semaine, nous allons parler de feux de détresse.
Je ne vous apprends rien en déclarant qu’il arrive que nous nous retrouvons dans des situations similaires à celle de Jack et Elizabeth. Bon, peut-être que je suis le seul, mais il m’arrive de me sentir comme si j’étais sur une île déserte avec rien pour m’en échapper. Aucun radeau de secours, aucun courant favorable, aucun bout de bois avec une voile, aucune terre en vue… J’ai beau faire le tour de l’île des dizaines de fois, il n’y a aucune solution. Vraiment, c’est comme s’il n’y avait aucune issue de secours. Pris sur mon île, ma faim et ma soif des comptes à rebours qui m’indiquant le temps qu’il me reste avant ma mort… Seul… Sans espoir…
Et il n’y a même pas de rhum sur mon île, moi.
Ce qui fait la force accablante de l’île du désespoir, c’est le fait qu’il n’y ait aucune solution. Bien souvent, il n’y a rien qu’on puisse faire pour arranger quoi que ce soit. La détresse est la plus forte dans ces temps-ci… Les temps de maladie, de perte d’emploi, de mort… Nous devons faire quelque chose, mais nous ne pouvons pas. Rien de mieux pour détruire quelqu’un que d’être pris sur une île sans issue.
C’est le meilleur moment pour allumer un feu de détresse.
Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu'on peut concevoir, gardera votre coeur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ. Philippiens 4.6-7
À tous ceux de nous qui sont sur des îles de découragement, il est temps pour nous d’allumer des feux de détresse. Dieu nous recherche activement, et il n’attend que notre signal pour venir nous retrouver et nous aider. Si la mort du corps humain du Créateur de l’univers est assez extraordinaire pour causer une éclipse, un tremblement de terre et la résurrection des morts, combien plus puissante est sa présence et son amour et sa paix lorsqu’il entreprend de prendre soin d’un de ses enfants ! Rien ne peut s’y comparer !
Bien souvent, l’île déserte de notre découragement ne disparait pas. La maladie demeure, les finances vont toujours mal… mais tout a changé. Nous ne sommes plus seuls sur l’île : le Créateur de toute chose y est avec nous. Ça jusqu’au moment où il enverra sa délivrance au moment prévu d’avance !
Est-ce que ça fait mal pareil ? Oui. Je repense encore à mon frère dans le Seigneur Marc-Étienne qui est mort du cancer pendant notre année à l’école biblique. Dieu était avec nous tout au long, mais ça n’empêche pas qu’on a pleuré à maintes et maintes et maintes et maintes reprises. La douleur fait mal, c’est con à dire mais c’est ça pareil. Ce sera ainsi jusqu’à ce que Jésus revienne sur terre pour guérir tout ce qui va mal. Mais en attendant, il promet d’être là pour nous serrer dans ses bras et pour qu’on lui pleure dessus. Même pour qu’on lui chiale après de temps en temps ! On m’a dit que « Dieu a les épaules assez larges pour prendre tout ce que tu as à lui dire »… Je suis de ceux qui croient qu’on n’a pas à se gêner pour dire ce qu’on a à dire avec Dieu.
Lorsqu’on se retrouve sur l’île déserte du désespoir, il n’y a bien souvent qu’une chose à faire : allumer un feu de détresse. Dieu promet d’y répondre !
En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l'archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers. Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur. 1 Thess 4.16-17
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