mercredi 9 décembre 2009

Une shotte de divin dans ton quotidien

C’est la fin de session au Cégep et à l’Université! Autant que ça peut sembler être un sujet de joie et de reconnaissance, c’est aussi symbole de stress et d’inquiétudes. Examens, remises de travaux, cote R et autres, on dirait presque un scénario de film d’horreur. Comme si ce n’était pas assez, tous les étudiants (et les enseignants aussi je présume) ont leur session dans le corps et sont fatigués et écœurés. Pauvre de nous, n’est-ce pas ?

C’est à ce moment-ci, comme dans tout bon film, alors que tout semble ne pas pouvoir aller pire et que l’espoir s’est éteint et que la fatigue est insurmontable, c’est LÀ que survient le super-héros qui viendra à la rescousse : le café ! (ou la boisson énergisante pour ceux qui ont  des tendances plus masochistes) Ce produit miraculeux guérit le découragement et combat les paupières closes avec une efficacité redoutable, permettant aux pauvres étudiants de finir leur session en vie !

Parfois comme Chrétiens, on a justement besoin de quelque chose comme ça. Un quelque chose qui donne du courage face à l’adversité, qui encourage quand on semble défait et qui ranime la foi quand a  semble mourir. Ça peut être du café pour certains, mais pour ma part il me faut quelque chose de plus puissant pour réveiller ma foi quand je commence à manquer de gaz.

Ce que ça me prend quand je décourage, c’est une p’tite shotte de divin dans mon quotidien.

Crois-tu aux miracles, lecteur ?

Je suis tombé sur un livre qui traînait dans le salon chez moi l’autre jour, il s’appelle « Chicken Soup for the Christian Soul ». En gros c’est un recueil de 101 histoires vraies et vécues de gens ayant de quoi de particulier s’étant produit dans leur vie. Je suis tombé par hasard sur l’histoire de Dave Carr, du Maine. Dave avait 25 ans et il a commencé à sentir une sorte de démangeaison spirituelle. Il sentait une pulsion qui lui disait qu’il devait ouvrir un endroit de rencontre pour les sans-abris et les malheureux, où ils pourraient recevoir du café, de la nourriture, de l’amour et surtout Jésus-Christ. Il a résisté pendant quelques années, mais un jour il sentit qu’il devait le faire. Il partit donc le soir, vers 22h, afin d’éviter d’être distrait et afin de pouvoir mieux penser, il partit pour trouver un bâtiment pour ce but.

Après avoir cherché vainement jusqu’à 1h du matin, Dave commençait à décourager. Cependant, il restait encore un quartier qu’il n’avait pas examiné. Alors qu’il traversait le pont pour s’y rendre, une auto avec trois jeunes hommes s’arrêta près de lui et Dave entendit une voix dire « Tirons-le en bas ! » alors que les hommes sortaient de la voiture. Dave était horrifié et sachant qu’il n’avait aucune chance contre eux, il espéra frénétiquement  survivre à l’eau glacée. Pas de chance, lorsqu’il regarda en bas, l’eau était si basse que les rochers étaient à la surface. Il murmura « Dieu, aide-moi. »

Immédiatement il sentit une présence près de lui, quelque chose d’invisible mais de définitivement présent. Sa peur disparut, et il sut tout de suite qu’il n’était pas seul. À ce moment les trois hommes étaient presque rendus à Dave. L’un d’eux s’écria : « Attrapez-le ! » Mais soudainement, ils s’arrêtèrent. Ils regardèrent à la gauche et à la droite de Dave, avec de la terreur dans leurs yeux. « Oh mon Dieu ! » cria l’un d’eux, ils se tournèrent et se poussèrent l’un l’autre pour arriver à la voiture et ils sont partis tellement vite qu’on aurait dit qu’ils avaient arraché la transmission, criant « Vite, vite ! »

Dave flottait. Il ne savait pas ce qu’ils avaient vus pour avoir aussi peur, mais il savait qu’il avait été sauvé de la mort. Il chuchota « Merci, Dieu » avant de continuer, énergisé, sa quête pour un bâtiment. Alors qu’il traversait le restant du pont, il croisa son ami Danny qui passait en voiture. Danny le salua d’un klaxon et continua, sans savoir ce qui venait de passer. Rendu dans le quartier, Dave croisa des délaissés à un coin de rue. Mais lorsqu’il s’approcha, ils reculèrent. L’un d’eux chuchota : « Tu brilles ! Ça fait mal aux yeux ! »  Un autre dit en se reculant « Je peux sentir le Saint Esprit partout autour de toi ! » Dave capotait. Mais il n’a pu être certain que lorsqu’il croisa Danny le lendemain.
-Salut Dave ! dit-il, désolé de ne pas avoir arrêté pour toi hier soir, mais j’avais des passagers et je n’avais pas assez de place pour vous prendre tous les quatre !
-Tous les quatre ? dit Dave, confus.
-Les trois gigantesques gars qui marchaient avec toi, expliqua Danny, étaient les personnes les plus massives que je n’ai jamais vues ! L’un devait mesurer au moins sept pieds de haut !

Il va sans dire que Dave n’a plus jamais résisté à une impulsion spirituelle. Il fonda son établissement qui existe encore aujourd’hui et qui sert au moins 100 personnes chaque soir avec de café, de l’amour et la Parole de Dieu.

Si tu crois aux miracles, c’est déjà un pas dans la bonne direction. Mais ce n’est pas assez. Attends-toi aux miracles. Par « miracles » je ne parle pas d’un 100% à ton examen que dans le fond t’avais même pas étudié pour. J’ai remarqué qu’en général, les miracles se produisent seulement lorsque c’est impossible à l’humain de regarder ce qui s’est passé, en rétrospection, et de se dire « dans le fond c’est pas grâce à Dieu, c’est grâce à moi/mon voisin/mon chien que ça s’est passé ». Tu veux vivre des miracles ? Agis en sachant que Dieu s’occupe de tout ce qui échappe à ton pouvoir.

Je prends exemple sur David. Jeune homme pas rapport qui arrive dans le camp de l’armée d’Israël pour porter du pain à ses frères. Il voit Goliath. Il pète une coche contre les Juifs qui sont découragés et qui pleurent le sort d’Israël parce que Goliath est bien trop fort. Il pogne sa fronde qui traînait dans sa ceinture, il ramasse cinq roches (qu’est-ce qui est arrivé aux quatre non utilisées ?) et s’en va attaquer Goliath. Pas équipé, pas entraîné, pas expérimenté, mais il avait la seule chose qui compte vraiment : Il prenait pour acquis que Dieu comblerait ses manques.

Tu trouves que qu’il manque de divin dans ta vie ? Agis en prenant pour acquis que Dieu va faire des miracles. J’viens de penser à ça, mais la meilleure façon de savoir si ton parachute marche, c’est de te pitcher en dehors de l’avion. Tu peux rester dedans à considérer les possibilités que ton parachute ne s’ouvre pas jusqu’à temps que ta vie atterrisse à la fin, ou tu peux vivre l’extase d’un saut en parachute avec le parachute le plus sûr du monde.

Car rien n’est impossible à Dieu.
Luc 1.37

2 commentaires:

MélodieS a dit…

Amen !

Totalement ce dont j'avais besoin... Faire confiance à Dieu pour ce que je ne suis pas en mesure de faire. N'est-ce pas ça la foi véritable ? Héb 11.1 :)

Bonne journée !

Élisa a dit…

ne as se contenter de croire au miracle...mais ...s'y attendre.
wow...en lisant sa j'ai comme réalisé que je m'y attendais plus tellement a ce genre de miracle...ou bien que sa arrivais seulement aux supers-incroyables-missionaires...pas aux banals et ordinaire enfant de Dieu...mais...oui...Dieu nous couve tous du même regard de Père protecteur!
merci! c un rappel nécéssaire...je devrais l'acheter ce livre tiens!