mercredi 26 août 2009

Notre jogging avec Dieu

Maintenant que l’école est recommencée pour la plupart des gens, on a enfin du beau temps! Je serais tenté de me plaindre, mais cette session j’ai un cours intitulé « Jogging et marche ». Notre premier cours était lundi, et qu'est-ce que nous avons fait ? Nous sommes allés prendre une belle marche dehors au soleil ! Je dirais que je suis chanceux, mais je n’ai jamais vraiment cru en la chance, alors je ne le dirai pas.

C’est bientôt le marathon des deux rives à Québec : 42.2 kilomètres de pur plaisir ! J’irais bien participer mais… comment dire… mon niveau de compétences physiques n’est pas nécessairement à la hauteur de cette épreuve particulière, bon. Alors pendant notre belle marche lundi, j’ai discuté un peu avec l’enseignante de ce qu’un marathon comprenait, l’entraînement pour ce genre d’épreuve, etc. C’était vraiment très enrichissant comme discussion ! Elle m’a glissé quelques conseils qui, je crois, excèdent le domaine de la course… ils sont bons pour notre marche avec Dieu !

Pendant notre cours, elle nous a dit entre autres que « Si t'es ben ami avec un gars mais que ton ami est quatre fois plus en forme que toi, t'es mieux de te trouver un autre ami pour courir avec parce que ou ben toi tu vas te faire mal ou te décourager, ou ben lui y fera rien de forçant. » Je crois que ce conseil transcende (il est beau le mot non? Ça veut dire qu'il sort du contexte pour s'appliquer à d'autre chose) la course à pied: beaucoup trop de chrétiens essayent de déterminer s'ils marchent bien en regardant aux autres, moi le premier. Ou bien je vais regarder aux super-mans de la foi, comme Josué, David, Paul, C.S. Lewis et d'autres, m'inspirer d'eux et tenter de mener une vie comme la leur. Lorsque je me retrouve incapable de faire cela, je me décourage et m'apitoie sur moi-même et cela ne m'amène à rien. Si je ne fais pas cela, je regarderai à des chrétiens qui... comment dire... pourraient vivre une vie plus dévouée à Christ, mettons, et je ralentis en me disant « Ben si autant de gens le font, c'est sûrement que c'est correct, sûrement que j'en fais ben trop... ». Pour savoir si nous marchons bien avec Christ, il faut que ça se règle entre moi-même et Lui. Personne d'autre. Une des choses qui différencient le Chrétien de toute autre religion est que nous n'avons pas une liste de choses à faire: nous avons une personne à qui obéir. Faut juste s'assurer de bien connaître la personne en question: il faut passer du temps assez fréquemment avec Christ pour qu'il nous dise ce qu'il attend de nous.

J'ai ensuite commencé à parler avec mon professeur à propos du marathon en question. Elle m'a dit ceci: « C'est vraiment rare les jeunes de ton âge qui réussissent à courir un marathon, parce que bien souvent ils ne possèdent pas la maturité psychologique requise pour courir une aussi longue distance. Ils partent trop vite et lorsque la fatigue apparaît ils ne sont plus capables de continuer. » Ce genre de situation arrive trop souvent dans nos églises: on vit un moment motivant, une retraite de fin de semaine trippante, on est zélés à fond pour Dieu, on s'implique dans plein de ministères et on se prépare presque à se lever dans l'autobus pour proclamer l'Évangile... on rencontre quelques obstacles, on s'épuise à force de vouloir trop en faire... et on laisse tout tomber en se disant qu'on n'y arrivera jamais. Ne vous laissez pas prendre dans ce piège! Un marathon n'est pas un sprint! En fait, on rentre 420 sprints de cent mètres dans un marathon. 

Marchez avec Dieu en considérant la longueur de la course: préparez-vous à vivre des moments palpitants, des moments difficiles, des moments neutres, des vents contraires, des roches dans les souliers, des amis qui encouragent, des bouteilles d'eau données par des étrangers... il y en aura de toutes les espèces! Au lieu de vous concentrer sur le moment difficile et de se dire que ça va tellement mal et qu'on n'y arrivera jamais, souvenez-vous que la course est plus longue que ça, et que « le moton va passer ». Et gardez TOUJOURS, mais TOUJOURS la fin de la course en tête. Jésus, vous attendant avec un gros sourire, criant votre nom à tue-tête avec tous les autres croyants de tous les siècles à ses côtés qui vous applaudissent et vous attendent!


C'est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d'une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu'il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu.
Hébreux 12.1-2 (Semeur)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

joli blog nat ... ma visiter sa quelque fois jcré ben

Squid-J a dit…

Ton blog est super nice Nate ! continue comme ça!!!
PS: même si je te l'ai déjà dit, ton article yé super bon :)

hub a dit…

men Nate, je viens tout juste de prier sur la même chose c'est hot, en plus je marchais en le fesant ;)