mercredi 29 avril 2009

Désolé, on tombe dans la fin de session et je n'ai pas pu écrire pour cette semaine. Merci de votre compréhension!

mercredi 22 avril 2009

Être Chrétien: Sa vie

Prenons un instant pour regarder le chemin parcouru. Nous avons défini ce qu’est un Chrétien : c’est un Christien, quelqu’un dont sa nationalité première n’est pas un pays mais Christ. Ensuite, nous avons examiné le Dieu du Chrétien. Troisièmement, il était question de la vision du monde d’un Chrétien. Quatrièmement, la vision de l’être humain. À mes yeux, il serait impardonnable de s’arrêter ici : il est important de posséder du savoir, mais il faut vivre aussi. Aujourd’hui, c’est ce qui sera abordé :

La vie du Chrétien


Quel est votre sport préféré ? Personnellement, j’aime bien le volley-ball. C’est un sport qui exige une certaine technique (on ne peut pas espérer de la précision si on frappe la balle n’importe comment) ainsi qu’un bon travail d’équipe et une concentration constante. En fait, je dirais que c’est la technique qui est la plus importante des trois : un travail d’équipe est impossible à moins que les équipiers sachent envoyer le ballon là où ils veulent l’envoyer. Bien sûr, il arrive que même avec une technique médiocre (voire aucune technique) on réussisse ce qu’on espérait accomplir ; on ne peut pas s’y attendre par contre.


Dieu veut que nous devenions des bons joueurs de volley-ball… Bon peut-être pas. Cependant, il veut travailler notre technique. Au volley comme dans tout autre sport, il peut arriver que l’on réussisse un coup par chance ou par hasard. Ce qui différencie un bon joueur d’un mauvais est la capacité de réussir continuellement les bons coups. Dieu ne s’intéresse pas à ce que nous réussissions quelques bons coups ; il veut faire de nous des bons joueurs. Il ne veut pas que nous donnions un énorme montant d’argent lors d’une conférence, il veut faire de nous des personnes généreuses à la base. Il ne veut pas que nous disions la vérité lors d’une entrevue de métier : il veut nous transformer en des gens honnêtes en tout temps. Voici le premier aspect d’un Chrétien : il se laisse transformer afin de développer en sa personne un caractère qui est comme Christ. Pas par ses œuvres ; par son cœur. Il est facile d’avoir un comportement chrétien : donner un peu d’argent là où il faut pour être bien vu, dire les bonnes choses, prendre du temps chaque jour pour lire trois chapitres et prier quinze minutes… Malheureusement (ou est-ce heureusement ?), Dieu ne regarde pas à ce que tu fais autant qu’il regarde à qui tu es. Lui connaît tous les enjeux de ta vie ; les autres humains qui t’entourent non. C’est pour cette raison qu’il nous est interdit de juger : ce qui peut être bien à tes yeux peut être mal aux yeux de Dieu. Il ne s’agit pas de faire le chrétien, mais d’être Chrétien. Heureusement, il promet de nous transformer et de travailler dans ce cœur afin d’en faire un œuvre d’art magnifique. Tout ce qu’il a de besoin pour le faire, c’est notre permission !

« Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature : ce qui est ancien a disparu, voici: ce qui est nouveau est déjà là. » 2 Corinthiens 5.17


Avez-vous déjà rêvé d’être un super-héros ? Ou au moins de posséder un superpouvoir. Moi je peux dire que j’ai toujours rêvé de pouvoir voler : ne plus être esclave de la gravité, être vraiment libre ! Ou bien l’invincibilité : pouvoir affronter des armées et sauver la planète des méchants ! Mais avez-vous déjà imaginé être une personne normale dans un monde avec un super-héros ? Plus de responsabilités de charité ; le super va s’en occuper. Plus besoin de se lever nous-mêmes pour faire quelque chose ; le super s’en occupe.


J’ai le grand malheur de dire que c’est souvent le cas dans notre monde chrétien. Nos super-héros, ce sont nos pasteurs. Nous attendons qu’ils organisent un œuvre de charité pour y participer. Nous attendons après eux pour bouger. Et nous les faisons tellement travailler qu’ils (pardonnez l’expression) pètent des burnouts. Nos pasteurs ne sont pas des super-héros, ni même des meilleurs Chrétiens que les autres. Ce sont des personnes qui ont été appelés à travailler avec les Chrétiens, ce sont des personnes qui ont comme emploi d’encourager, de fortifier, d’enseigner et parfois même de corriger les Chrétiens qui vivent leurs journées dans le monde normal. Ce qui m’amène à parler de nous. Nous, qui vivons nos journées en dehors de la bulle chrétienne, que ce soit à l’école ou au travail, nous sommes appelés à être un « bon témoignage » envers ces gens qui ne connaissent pas Christ. Mais c’est quoi, un bon témoignage ? En tout cas, ce n’est pas avoir les bonnes répliques à tout. Ce n’est pas toujours répondre d’une façon étonnante et brillante à chaque personne qui nous interroge sur ce qu’on croit. Avoir un bon témoignage… c’est être comme Christ pour eux. Ce n’est pas seulement d’aimer ces personnes, mais d’agir en toutes choses comme Christ le ferait. C’est de ne pas mentir sur nos rapports. C’est de se dépuncher sur nos heures de dîner même quand personne le voit. C’est de faire son travail « comme du monde ». En fait, je dirais même que les personnes qui ne sont pas pasteurs ont une position encore plus privilégiée que les pasteurs : pas besoin d’organiser une sortie d’évangélisation pour parler de Dieu… juste besoin d’aller travailler son shift ! On est PAYÉS (dans le cas des étudiants, enseignés) pour parler de Dieu ! Ce n’est pas au super-pasteur de faire tout ; c’est aussi à nous d’agir comme Christ le ferait là où il nous a placés.

« Nous faisons donc fonction d'ambassadeurs au nom du Christ, comme si Dieu adressait par nous cette invitation aux hommes: «c'est au nom du Christ que nous vous en supplions: soyez réconciliés avec Dieu. » 2 Corinthiens 5.20


Ces deux choses, se laisser transformer afin d’être le meilleur de nous-mêmes et de vivre chaque jour pour Christ, ne sont pas juste des belles valeurs. Ce n’est pas une philosophie qui cherche le bonheur. Je vous dirai ici la clef de l’Être Chrétien ; accrochez-vous à vos sièges. La voici :

Nous nous préparons pour ce qui s’en vient.

La clef de la vie chrétienne, c’est de se souvenir que la vie chrétienne en est une de préparation. Un jour, nous nous présenterons devant Dieu lui-même avec tout notre bagage de vie, et il nous demandera « Qu’as-tu fait de ce que je t’ai donné ? » C’est drôle, mais la plupart des chrétiens croient que nous serons quelqu’un de différent rendu au ciel. Non. Nous serons la personne que nous sommes devenus au travers de notre chemin de vie, par les choix que nous avons faits. Nous serons parfaits, mais la même personne.


Le Ciel, c’est quoi ? On en sait peu, mais on en sait ceci : c’est vivre dans la présence de Dieu. Qu’est-ce que la vie chrétienne ? Un avant-goût de l’éternité. Vivre avec Dieu : voici ce qu’est l’Être Chrétien.


Mais nous, nous attendons, comme Dieu l'a promis, un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera. C'est pourquoi, mes chers amis, dans cette attente, faites tous vos efforts pour que Dieu vous trouve purs et irréprochables à ses yeux, dans la paix qu'il donne.

2 Pierre 3.13-14

mercredi 15 avril 2009

Être Chrétien: sa vision de l'être humain

Après avoir examiné le monde et son histoire, arrêtons-nous à la créature centrale de cette Histoire : l’être humain. Nous en avons déjà glissé quelques mots, mais afin de comprendre ce que nous sommes et ce que nous avons à faire, il est pertinent d’examiner en profondeur nos origines et comment nous sommes faits. Voici maintenant :

Le Chrétien et sa conception de l’humain


J’aime bien comparer l’être humain à un vase, pour de multiples raisons. Un vase, c’est beau (je m’associe intensément à cette caractéristique, de toute évidence), ça sert à contenir des trucs et ça a de multiples formes. Vous voyez le lien entre un vase et un humain ? …Avec ces caractéristiques-là, moi non plus. Laissez-moi plutôt vous guider à travers de cette comparaison entre ces deux choses.


Un vase, il faut que quelqu’un l’ait fait. Essayez de me trouver une belle roche naturelle en forme de vase, et vous verrez qu’il n’y en a pas. Maintenant, puisque que quelqu’un l’a fait, ce quelqu’un avait certainement une forme et un « design » en tête avant de commencer. Peut-être qu’il voulait un vase haut et svelte, ou bien un petit vase gros. Peu importe. Ce qui compte vraiment, c’est que ce vase était fait pour être quelque chose et non un autre : si le faiseur de vase voulait un vase haut et svelte et qu’il en fait un petit et gros, il est évident qu’il n’a pas réussi son but. Le vase était fait pour avoir une forme particulière et non une autre. Après la formation, le faiseur de vases peut y mettre les motifs et couleurs qu’il veut, sans en affecter la forme. Il peut dessiner des olympiens grecs ou des zigzags informes, le vase reste le même vase à la base.


Je vois l’être humain de la même manière : à la base, il a été conçu pour être d’une certaine façon ; une certaine forme. Le « faiseur d’êtres humains », Dieu, a voulu que l’humain soit d’une certaine manière. On voit dans la Genèse qu’il a été fait pour être à l’image de Dieu. Sans tenter de définir en profondeur ce qu’est l’image de Dieu, on peut tout de même dire que l’être humain a été conçu pour vivre en relation intime avec Dieu, et avec les autres êtres humains. Dans le jardin, Adam et Ève communiquaient en toute simplicité avec Dieu ; quelque chose dont l’on rêve aujourd’hui. De plus, la relation entre Adam et Ève était pure et parfaite ; autre chose dont nous rêvons aujourd’hui, avec le superbe taux de un sur deux mariages au Québec qui finissent en divorce ! Comment se fait-il que malgré que Dieu ait voulu que nous vivions des relations saintes, nous n’y arrivons pas ? Est-ce qu’il a « mophé sa shotte », en d’autres mots manqué son coup ?


Un problème avec les vases, c’est que c’est fragile. Tout ce qu’il faut pour gâcher le travail du faiseur de vases, c’est un enfant maladroit qui fonce dans le meuble sur lequel reposait le vase et BANG le vase est en morceaux. Imaginez : vous avez passé une semaine à travailler sur un vase, c’est le plus beau des vases imaginables… et il casse.


Malheureusement, ce récit est le nôtre. Nous étions créés parfaits, exactement comme Dieu le voulait… et nous nous sommes brisés. Avec la désobéissance des premiers humains, ce qui était autrefois naturel est devenu rêve lointain. L’être humain est devenu terriblement égoïste, orgueilleux et méchant. Le fruit de la connaissance du bien et du mal a amené cette connaissance, mais depuis cet épisode l’être humain cherche à remplacer le bien et le mal de Dieu par le sien. On cherche à dire ce qui est bien ou mal par nous-mêmes, sans consulter le créateur. Et qu’est-ce que ça nous amène ? Conflits, guerres, esclavage, déséquilibres… Créés pour la perfection, mais condamnés à l’imperfection ; voici le statut de l’être humain.


Revenons-en à notre vase. On peut faire deux choses avec un vase brisé : ou bien le recoller autant que possible, ou bien le remplacer par un autre. Chaque option a ses problèmes : le problème quand on le recolle, eh bien… c’est que ça ne marche pas. Le problème quand on le change, c’est qu’il faut se débarrasser de l’ancien vase (qui a maintenant beaucoup de valeur sentimentale), et racheter un nouveau vase qui, vu la qualité exceptionnelle de notre vase, coûtera très très cher.


L’être humain a opté pour la première option : il voit son état brisé (tout le monde est conscient du fait qu’il n’est pas à la hauteur même de ses propres attentes, sans parler du standard de Dieu) et tente de le réparer par lui-même en recollant du mieux qu’il peut les morceaux de perfection qu’il peut trouver. De même, on voit des gens comme Socrate et Gandhi qui semblent atteindre un niveau de perfection bien au-delà des gens « normaux ». Mais personne ne pourra cacher parfaitement les craques.


Dieu, lui, a opté pour la deuxième option : il a décidé qu’il n’allait pas simplement faire de son mieux avec ce qu’il avait : il allait payer ce qu’il fallait pour rétablir sa création, et il transforme graduellement ceux qui veulent être parfaitement réparés afin de les restaurer entièrement. Un jour, ceux qui auront choisi de donner pleine autorité au Créateur afin qu’il change leurs vies verront le résultat final de ce travail : restaurés à l’idéal de la Création. C’est ce dont parle Paul lorsqu’il écrit dans 2 Corinthiens 5.17 : « Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature: ce qui est ancien a disparu, voici: ce qui est nouveau est déjà là. » Par notre union à Christ et par le prix qu'il a payé, nous pouvons être refaits comme Dieu voulait que nous soyons; cette reconstruction est le travail d'une vie (littéralement)!


La semaine prochaine, nous verrons finalement la conclusion de tout le chemin que nous avons fait : Comment doit vivre le Chrétien ? À mercredi prochain !


Eternel, toi, tu es notre père.
Nous, nous sommes l'argile,
et tu es le potier qui nous a façonnés:
nous sommes tous l'ouvrage que tes mains ont formé.

mercredi 8 avril 2009

Être Chrétien: son Histoire

Après avoir discuté de l’essence même du Chrétien, nous avons exploré ce que le chrétien croit de Dieu. Nous avons vu que le chrétien croit en un Dieu qui existe réellement, qui est Vrai, et que le chrétien vit une relation avec ce même Dieu qui n’est pas qu’un concept mais qui possède une « personnalité » propre à Lui. En suivant ce raisonnement, nous arrivons à la prochaine étape de notre définition du Chrétien :


Qu’est-ce que ça change de connaître le Vrai Dieu ?

En effet, il est dur de croire que de connaître le Créateur de l’univers ne changerait rien. Je propose que nous voyions trois sujets qui sont transformés par cette relation : la conception du monde, la conception de l’être humain et la conception de la vie. Assez d’introduction, allons-y.


Le chrétien et sa conception du monde. Difficile d’aborder ce sujet sans simplement faire une exposition de mes convictions et de mes valeurs. Cependant, je tenterai de me détacher de ce sujet afin de n’aborder que l’essentiel, le fondement sur lequel les valeurs se bâtissent.


Faisons un petit rappel de nos cours de français du secondaire. Pas les règles de grammaire et de syntaxe, mais la manière dont on écrit une histoire. Souvenez-vous ? Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire : chaque histoire se résume à ceci : une situation initiale, un élément déclencheur, des péripéties, un dénouement et une situation finale. Oh, certains ont tenté de prendre une autre manière de procéder, mais ça n’a jamais marché. Toute histoire est composée de ces 5 éléments. Même l’histoire de l’humanité. Je propose que nous examinions le monde de cette manière : comme l’histoire que Dieu est en train d’écrire.


Situation initiale : Puisque c’est l’histoire de l’humanité qui nous intéresse, notre situation initiale est celle-ci : « Dieu créa les hommes pour qu'ils soient son image, oui, il les créa pour qu'ils soient l'image de Dieu. Il les créa homme et femme. » [1] L’être humain, image de Dieu. L’être humain était parfait. L’être humain vivait une relation intime et sans barrières avec Dieu, et les êtres humains vivaient en parfaite relation l’un avec l’autre.


Élément déclencheur : L’élément déclencheur, c’est l’évènement qui a bouleversé la situation initiale. Pour notre histoire, c’est cet évènement-ci : « Alors la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea. »[2] Ça y est, la perfection est à l’eau. La relation avec Dieu est maintenant rendue teintée par le péché. L’être humain est maintenant égoïste, cruel et foncièrement imparfait. Ses relations sont loin d’être l’idéal (si quelqu’un qui tue son frère est votre idéal, j’crois qu’il faudrait jaser un peu…) et sa vie est maintenant difficile.


Faisons une pause dans l’histoire pour commenter. Je crois que dans ces deux évènements nous avons au moins une partie de l’explication de la situation humaine actuelle. L’être humain admire l’idéal de la situation initiale, mais sa nature devenue mauvaise lui empêche de l’atteindre lui-même. Pourquoi est-ce que nous admirons des personnes comme Gandhi et Mère Térésa? Nous savons au fond de nous-mêmes qu’ils se sont rapprochés de ce que nous sommes faits pour être. Ils sont allés contre leur nature déchue pour faire le bien. Sans en parler plus, on peut tout de même dire ceci : l’être humain est fait pour la perfection, mais depuis la chute il est imparfait.


Péripéties : Vous comprendrez que je ne puis énumérer toutes les péripéties de la race humaine. Cependant, je devrai tout de moins en nommer une : la vie de Jésus. Par sa vie parfaite, sa mort et sa résurrection, le sort de l’être humain a été changé à tout jamais. La relation entre lui et Dieu peut être restaurée parce que Jésus a payé le prix. La balle est maintenant dans le camp de l’être humain : il doit choisir s’il veut croire en Jésus ou non, avec les conséquences qui suivent de chaque côté.


Dénouement : Le dénouement a toujours été la partie que je comprenais moins bien. C’est la partie de l’histoire où tout commence à rentrer dans l’ordre : les mystères sont éclaircis, le tueur est trouvé, etc. C’est un peu l’élément déclencheur à l’envers : c’est ce qui amène de la situation continuellement changeante des péripéties à la situation calme de la conclusion. Le dénouement début avec un évènement particulier : le retour de Christ. « En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l'archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel. »[3] À partir de ce moment précis qui n’est pas encore arrivé, l’histoire se retrouvera dans une suite d’évènements qui amèneront vers la fin. Dans notre histoire, quoique nous n’en connaissions que des bribes et des petites parties, ces évènements nous sont révélés un peu dans le livre que nous appelons l’Apocalypse. Un extrait : « Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l'étang de feu. »[4] La mort, apportée dans le monde par le péché des premiers humains, est vaincue et n’existe plus. C’est un des multiples évènements qui se produira pour amener enfin à la…


Situation finale : Enfin, l’histoire de l’humanité sur la terre s’achève. « Il n'y aura plus aucune malédiction. Le trône de Dieu et de l'Agneau (Jésus) sera dans la ville (la nouvelle Jérusalem, la ville de Dieu). Ses serviteurs lui rendront un culte: ils verront sa face et porteront son nom sur leurs fronts. Il n'y aura plus jamais de nuit. On n'aura donc plus besoin ni de la lumière d'une lampe, ni de celle du soleil, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière. Et ils régneront éternellement. » L’éternité avec Dieu : voici le sort du chrétien. La « conclusion », si on peut appeler une chose qui ne finit jamais une conclusion.



Voilà, les grandes lignes du monde pour le chrétien. Lorsque notre ligne du temps ressemble à ceci, notre raisonnement et notre manière de vivre sont transformées. Je vous laisse considérer les conséquences d’une telle vision du monde, et vous souhaite une bonne semaine! À la prochaine fois!

Avant que soient nées les montagnes,
et que tu aies créé la terre et l'univers,
de toute éternité et pour l'éternité, toi, tu es Dieu.

Psaume 90.2



[1] Genèse 1.27

[2] Genèse 3.6

[3] 1 Thessaloniciens 4.16a

[4] Apocalypse 20.14a