mercredi 21 janvier 2009

Ouvrons la boîte à outils...

Parlons de choses d’hommes cette fois (les femmes, vous pouvez tout de même lire!). On va parler d’outils. Marteau, scie, tournevis, etc. Tout le monde est familier avec ces objets; un marteau sert à marteler, une scie sert à scier, un tournevis sert à tournevisser… Dernièrement il a fallu que je revisse des vis qui s’étaient dévissées, car lorsque je vis les vis qui étaient vissées vis-à-vis le dessous de mon bureau, les vicieuses s’étaient dévissées. Je suis allé chercher un tournevis, afin de bien tourner les vis, et je l’ai employé pour revisser mes vis.

Je ne crois pas que les vis que nous utilisons actuellement existaient dans le temps de Moïse, mais le concept d’utiliser un outil pour accomplir un travail était présent. J’aimerais que nous allions regarder un passage qui est une partie du discours que Dieu fait à Moïse lors de l’épisode du buisson ardent. Je me suis permis de mettre en évidence certains mots afin de faire ressortir ce que je veux illustrer.

L'Eternel reprit: J'ai vu la détresse de mon peuple en Égypte et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs. Oui, je sais ce qu'il souffre. C'est pourquoi je suis venu pour le délivrer des Égyptiens, pour le faire sortir d'Égypte et le conduire vers un bon et vaste pays, un pays ruisselant de lait et de miel; [...]. A présent, les cris des Israélites sont parvenus jusqu'à moi et j'ai vu à quel point les Égyptiens les oppriment. Va donc maintenant: je t'envoie vers le pharaon, pour que tu fasses sortir d'Égypte les Israélites, mon peuple. Exode 4.7-10

Étrange tournure de phrase, ne trouvez- vous pas? Dieu parle de lui-même jusqu’à la toute dernière phrase, où il change de sujet pour se tourner vers Moïse. Plus encore, il dit « je suis venu pour le délivrer des Égyptiens, pour le faire sortir d’Égypte » et plus loin il dit « pour que tu fasses sortir d’Égypte les Israélites, mon peuple. » Qui est-ce qui va faire sortir le peuple, finalement? Est-ce Dieu ou Moïse? C’est ici que nous revenons à notre tournevis : est-ce que c’est le tournevis qui visse, ou est-ce que c’est celui qui tient le tournevis?

La première chose à retirer de ce texte, c’est que le plan vient de Dieu. C’est Dieu qui a vu la détresse de son peuple, qui a entendu les cris, qui sait qu’il souffre, qui est venu pour le délivrer, etc. Lorsque Moïse a essayé par lui-même, ça a abouti en un meurtre et une fuite dans le désert. Mais lorsque Dieu a décidé de s’en occuper, les choses en furent toutes autres. C’en est de même pour nous : lorsque nous voulons faire des choses pour Dieu, ça doit venir de Dieu. Libérer le peuple d’Israël avait l’air d’être la bonne chose à faire, mais ce n’était pas le temps que Dieu avait prévu. Lorsque le temps est venu, ça a glissé comme sur des roulettes. Imaginez mon tournevis qui se met à visser des vis un peu partout dans mon bureau. Tout fier, il me regarde et me dit (en passant, oui les tournevis parlent dans mon monde) ceci : « Regarde Nathan, toutes les belles vis que j’ai vissés pour te sauver du travail! » Prenons l’habitude de demander à Dieu si les choses que nous avons à cœur viennent vraiment de lui. Nous avons le mandat d’accomplir la volonté de Dieu sur terre, non pas de faire des choses « spirituelles ».

Si, lorsque je voulais revisser les vis dans mon bureau, mon tournevis m’aurait regardé et m’aurait dit « Visse-les toi-même, tes vis! Moi je ne veux pas. » Qu’est-ce que j’aurais pu faire? Je crois que j’aurais simplement laissé ce tournevis rebelle de côté afin d’en trouver un plus conciliant. En tant qu’outils de Dieu, nous ne pouvons pas refuser d’accomplir ce que Dieu nous demande. Moïse lui-même a répondu « Qui suis-je, moi, pour aller trouver le pharaon et pour faire sortir les Israélites d'Égypte? » Ce que nous devons comprendre, c’est la même chose que Moïse a dû comprendre : Dieu n’appelle pas des tournevis pour leur capacité de visser; aucun tournevis ne peut visser par lui-même. Dieu appelle des tournevis pour leur capacité d’être un outil dans ses mains. Qu’est-ce que Dieu a répondu à Moïse? « Je serai avec toi » lui répondit Dieu. Ce n’est pas par nous-mêmes que nous agissons, mais par la force de Christ qui habite en nous. Cette même force qui a créé l’univers est celle qui anime nos efforts!

Comme dans une boîte à outils, il y a plusieurs sortes « d’outils » humains. Certains de nous sommes des marteaux, d’autres des scies, et d’autres des tournevis. Dieu a un plan à accomplir, et il nous appellera en fonction de nos capacités. Il ne prendra pas un marteau pour scier un 2 par 4. Il nous connaît mieux que nous nous connaissons nous-mêmes, et lorsqu’il nous demande quelque chose, c’est parce qu’il sait que nous en serons capables, car peu importe la grandeur de la tâche, Dieu est avec nous.

Sommes-nous des bons outils? La première caractéristique d’un bon outil, c’est qu’il est obéissant. Lorsque Dieu a besoin de visser des vis, sommes-nous disponibles pour lui? Plus encore, est-ce que nous accomplissons vraiment ce que Dieu veut accomplir, ou nos motifs sont-ils différents? Dieu veut utiliser chacun de nous, mais nous devons être disponibles et à l’écoute. Demandez à Dieu de vous utiliser, et cherchez à accomplir du mieux de vos capacités ce que Dieu vous donne comme travail. Mais n’oubliez surtout pas que Dieu est avec nous, et c’est lui qui s’assurera du déroulement des évènements.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

''Dieu appelle des tournevis pour leur capacité d’être un outil dans ses mains.''
je te l'ai deja dit mais ce passage ma beaucoup touchée, jepere me rappelée de ça.
merci pour tes exortation, lâche pas!

amitié
Élie