mercredi 30 décembre 2009

Nouvel An

Ah le Nouvel An. Temps de réjouissances et de festivités. Temps de communauté et d’amour. Temps où l’on peut oublier un peu les différences et les conflits et se rassembler pour célébrer l’espoir, le futur et le potentiel. Temps où les difficultés sont un peu mises de côté, où la routine est un peu oubliée et où on se dit que « finalement, c’est pas si pire que ça, la vie ».

Le nouvel an c’est un de mes jours préférés. C’est un temps que j’aime prendre pour repenser à l’année qui vient de finir, à ce que j’ai accompli, ce que je voulais accomplir, ce que je n’ai pas réussi et ce que j’ai appris. Mais bon, quand je repense au passé j’ai cette tendance à repenser à mes erreurs avec regrets ; je sais que c’est du passé et qu’on ne peut plus y retourner, mais je ne peux m’empêcher de regretter mes échecs. C’est pour ça que j’aime le Nouvel An : on tourne la page et on n’y pense plus. Oui, j’ai peut-être mal agi à quelques (voire plusieurs) endroits, mais c’est fini ; on recommence à nouveau.

Ce soir j’ai un petit message tout simple à vous écrire. Mais je sais que c’en est un important.

Il y a bien longtemps, un homme fut crucifié en Israël. En tout cas, c’est ce que j’entends dans mes cours au Cégep. Mais il y a quelques nuances d’erreur qui font toute la différence.

Premièrement, « un homme ». Oui… et non. Jésus était parfaitement homme, c’est vrai, mais il est aussi parfaitement Dieu. Est-ce qu’il était 50% homme et 50% Dieu ? Non. Il était 100% homme et 100% Dieu. Est-ce que je comprends parfaitement ? Non. Mais c’est de même pareil.

Deuxièmement, « fut crucifié ». Oui… et non. Écrit comme ça, on dirait que Jésus est une victime, mais ce n’est pas le cas : Jésus a choisi de mourir sur la croix. Ça fait toute la différence. Lorsque Jésus se fait arrêter par les gardes romains, un de ses disciples prend une arme et attaque les Romains. Jésus le reprend ainsi : « Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel à mon Père? A l'instant même, il enverrait des dizaines de milliers d'anges à mon secours. ». Mes connaissances militaires sont moindres, mais j’imagine que des dizaines de milliers d’anges c’est une pas pire force armée.

Pourquoi est-ce que quelqu’un qui n’avait rien fait de mal choisirait volontairement de mourir? Il l’a fait pour que nous puissions célébrer non un Nouvel An, mais une Nouvelle Vie.

Une expression que j’entends au Cégep c’est : « Où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie », ce qui veut dire que là où il y a des humains, il y aura du dégât. Depuis nos premières respirations, il y a un fond de « pourri » en nous : de l’égoïsme et de l’orgueil. L’idée que « c’est à propos de moi » et que « c’est moi qui mène ma vie ». Ça, certaines personnes appellent ça le péché. Moi j’aime mieux dire que « c’est qu’on fait pas ce qu’on a été patanté pour faire ». On a été créé pour une raison, pis on l’accomplit pas. La raison pour laquelle on a été créé ? Je vous le dis en simplifié parce que ça prendrait des livres et des livres pour faire autrement, mais c’est aussi simple que « ­­­­­­­­­­pour aimer celui qui nous a créés ».

Le problème, c’est qu’on est pas capable. En tout cas si vous, vous l’êtes, il faut que vous me l’expliquiez parce que moi ça marche pas pantoute. Je fais mal à des gens, je place mes petites envies au-delà des besoins des autres et j’suis égoïste. L’autre problème, c’est que celui qui nous a créés est incapable de tolérer l’égoïsme et le mal que ça occasionne. Étant un juge juste sur toute la création, il est obligé de punir les crimes commis par ses créatures. Ça inclut nous. Ça veut dire qu’on est coupables.

Mais c’est ici que ça devient bizarre. À place de se dire « ben tant pis », Dieu a dit « y doit ben y avoir une manière de faire en sorte que leurs fautes puissent être pardonnés ». Pis comme de fait, ça tombe que Jésus faisait partie de la conspiration manigancée par Dieu pour pardonner les humains, toi et moi. Jésus a choisi de venir sur terre, a choisi de vivre une trentaine d’années avec nous… et a choisi de prendre la peine de mort qui nous était destinée. Il pouvait le faire parce qu’il était 100% Dieu et 100% homme. Il a choisi de mourir sur une croix pour que nous puissions avoir la Vie.

La conspiration de la grâce, manigancée par Dieu, est sur le point de s’accomplir dans ta vie. Tous les morceaux sont en place, sauf un. Il manque toi. T’as essayé d’être parfait, d’être bon, d’être meilleur que la moyenne, pis ça a jamais marché. Dieu t’offre aujourd’hui non pas une vie plus meilleure, non une vie plus riche, plus abondante, plus ci, plus ça, il t’offre bien mieux : il t’offre le pardon. Complet. Toute. Il t’offre un lavage complet, gratuit. Certains diront « Mais je ne suis pas sale, je n’ai pas besoin d’un lavage ! » Certains diront « Je suis trop sale, personne ne pourra me laver. » Certains diront « Je suis capable de me laver moi-même ! » Moi j’ai dit tout ceci et plus encore. Mais un jour je me suis rendu compte, à contrecœur, que c’était faux. Je suis sale, et incapable de me laver moi-même.

Jésus te dit aujourd’hui : laisse-moi laver ta vie. Il faut juste que tu me fasses confiance.

Peut-être l’année 2010 aura plus de signification pour toi que les autres années : ce sera l’année où, en plus de débuter une nouvelle année, tu as débuté une nouvelle Vie. Une vie qui, au lieu d’être centrée sur toi, est centrée sur ton Créateur qui t’aime. Une vie caractérisée par la grâce et le pardon, et la réjouissance d’avoir trouvé cela. Si tu aimerais en parler avec quelqu’un, n’hésites pas à entrer en contact avec moi au nathantanguay@hotmail.com. J’ai toujours aimé me faire des nouveaux amis !

Sur ce, je vous souhaite une bonne année 2010, remplie d’amour. J’espère que vous et moi saurons rendre le monde un petit peu meilleur et un petit peu plus beau !
Nathan¬

mercredi 23 décembre 2009

Mon beau sapin, Roi des forêts...

Eille c’est Noël ! Je pourrais partir dans un élan de poésie par rapport à Noël pis l’hiver pis plein de cossins du genre mais premièrement le monde l’ont déjà ben trop fait pis deuxièmement je viens de passer 45 minutes à essayer de conduire dans la fichue neige et les foutues de routes enneigées alors j’ai pas vraiment le goût de chanter ces merveilles. MAIS tout ça mis de côté, Noël c’est quand même plaisant.

S’il y a bien une affaire que j’associe avec Noël, c’est le sapin. Mais pas comme vous le pensez, je crois…

Le sapin qu’il y a chez nous, on l’a depuis douze-treize ans. Y est laitte. Un vieux sapin artificiel avec les branches qui tiennent pu comme du monde parce que le métal a tellement été plié souvent, avec plein de trous où on peut voir le poteau du milieu et EN PLUS y perd ses épines. Vous avez déjà vu un arbre artificiel qui perd ses épines ? C’est vraiment pas winner.

Mais savez-vous quoi ? Je l’aime pareil mon vieux sapin. À chaque année on le décore avec les vieilles décorations ainsi que les nouvelles, on met des lumières dessus et on s’arrange pour qu’il ne fasse pas trop pitié. Et à chaque année on se retrouve en famille autour du vieux sapin laid et on se dit « Y est pas si pire que ça, dans le fond… » même si oui, il est si pire que ça.

Noël, c’est la naissance de Jésus. Mais lorsque je pense à mon sapin, je me dis que Jésus avait pas un décor splendide avec des lumières de Noël 40 watts et des boules de Noël multicolores et des faux-foyers électroniques non plus… Y avait des vaches pis des chèvres pis de la bouse de vache pis de la bouse de chèvre et probablement beaucoup de sang et ça devait puer. Je me demande bien ce qu’ils ont pu faire avec le placenta. Et puis là, comme si c’était pas assez, des bergers qui puaient le mouton sont entrés. Sûrement qu’ils avaient amené une couple de moutons avec eux. Une vraie ferme.

On dit souvent que « le Sauveur du monde est venu au monde dans une étable »… moi j’ai l’impression qu’il a passé sa vie au complet dans une étable. Le Roi de tout qui traîne avec les boiteux et les aveugles et les prostituées et les gens de mauvaise vie et les menteurs et les malades et les démoniaques. Pensez-y : des gens ont fait descendre un paralytique par le toit d’une maison parce qu’ils ne pouvaient pas s’y rendre par la porte. Il fait chaud en Israël et ça devait sentir le dessous de bras assez fort dans cette maison là ! Ça c’est sans parler des odeurs de sandales qui avaient marché dans des traînures de chameau ! Une vraie ferme.

On dirait quasiment que Jésus aime être avec les gens sales et les sapins laids.

Pourquoi avons-nous peur des gens qui puent ? Pourquoi regardons-nous les gens sales comme s’ils étaient répugnants ? Pourquoi changeons-nous de trottoir lorsque nous voyons quelqu’un qui est dans le besoin ? Pourquoi obligeons-nous les gens à se mettre propre pour aller rencontrer la personne qui trainait avec les gens sales ?

Non seulement il trainait avec les gens sales et les sapins laids, Jésus les touchait. Il les guérissait. Il les aimait.

Pourquoi une personne sale de l’extérieur serait-elle moins bien accueillie que les autres ? Nous sommes tous sales à l’intérieur lorsque nous venons à Christ. C’est drôle, mais le terme « sépulcre blanchie » me vient à l’esprit. Personne n’est venue à Jésus sans réaliser qu’il ou elle était horriblement sale à l’intérieur et que seul Jésus pouvait le laver, le rendre pur.

Mon sapin a beau être laid de l’extérieur, il est beau dans ce qu’il est pour nous : souvenirs, communauté, famille… Les gens sales de l’extérieur, Jésus voit au-delà de leurs apparences et voit l’âme qu’il veut sauver… et est prêt à tout pour aller la chercher.

Comment en sommes-nous venus à regarder autant aux apparences ? Je crois que Jésus, notre Sauveur, Fils de Dieu, ressemblait davantage à ceux qui sont rejetés de nos églises (si ce n’est pas physiquement, c’est d’une autre manière) que ceux qui sont encravatés et enchemisés.

Ce Noël, puisque tout le monde va vous dire de vous rappeler que Jésus est le centre de Noël, je vous amène quelque chose d’autre à quoi penser : Jésus n’est pas arrêté par la saleté des gens. Nous qui nous disons disciples de Jésus ne pouvons pas nous arrêter à la surface d’une personne : tous ont besoin du salut de Jésus.

Ce Noël, lors des réjouissances et de la neige, peut-être que toi-même tu te sens sale… de l’intérieur. Peu importe ce que tu essaies, le sentiment de culpabilité demeure. Tu te sens toujours « croche » en dedans. J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer aujourd’hui : Il y a 2000 ans, quelqu’un est venu sur terre pour toi. Ce qui est intéressant, c’est que cette personne vit encore aujourd’hui et peut agir dans ta vie. Jésus, le Créateur de l’Univers, le seul de cet Univers à être parfaitement « propre » est descendu chez les « sales » pour nous amener à lui. Si tu ne connais pas encore Jésus, je peux te le présenter. Tu n’as qu’à m’écrire à mon email, nathantanguay@hotmail.com, et il me fera plaisir d’entrer en contact avec toi pour te le faire connaître.

Noël, c’est Jésus le parfait qui est descendu chez les sapins laids et croches, et Jésus qui a aimé ces sapins croches et laids. Ne l’oublions pas !

Un Sauveur vous est né aujourd'hui dans la ville de David; c'est lui le Messie, le Seigneur. Et voici à quoi vous le reconnaîtrez: vous trouverez un nouveau-né dans ses langes et couché dans une mangeoire.
Luc 2.11-12

jeudi 17 décembre 2009

Photogénie Spirituelle

Lorsque j’entrais au secondaire, il était temps de me faire un compte Hotmail avec un nom qui saurait inspirer des réactions positives à mon égard, de montrer que j’étais cool. J’ai choisi « the stalker » (se prononçant « deu stawqueur »). Un « stalker », d’après l’illustre traducteur google, c’est un traqueur, un rôdeur, un vieux monsieur qui suit des petites filles jusque dans les ruelles sombres pour leur offrir des bonbons. Bon, j’aurais peut-être pu mieux choisir, je l’avoue.

Tout ça pour dire qu’avec l’invention du fameux Facebook, tout le monde peut maintenant être un stalker ! On peut (gratuitement en plus) suivre la vie de nos amis, connaître leurs relations (vive les potins !) et même regarder toutes les photos de leurs voyages, évènements, ou solo-shootings de photos dans le miroir de la salle de bain. Avec cette capacité de voir nos amis sous tous les angles imaginables (et certains inimaginables), une certaine qualité est devenue extrêmement importante, voire même cruciale, à posséder : La Photogénie.

La photogénie, c’est d’être beau sur les photos. C’est de pouvoir être pris en photo quand tu viens de te lever et que ton maquillage a coulé et que quelqu’un t’a écrit « J’suis cave » dans le front et que t’as la H1N1 et qu’on regarde la photo et qu’on te trouve beau.

Mes amis, je ne suis pas photogénique. Si vous ne me croyez pas, il me fera plaisir de vous envoyer quelques photos pour vous le prouver.

La question à mille piasses de la journée, c’est celle-ci : es-tu photogénique ?

Avoue que t’es confus. Tu pensais venir ici pour une méditation ou un encouragement et j’te demande si tu parais bien sur les photos. Mais la photogénie dont je voudrais que l’on parle aujourd’hui, c’est la photogénie spirituelle.

Est-ce que vous paraissez bien quand les gens examinent votre vie ? Quelle est l’impression que vous donnez de votre vie spirituelle ? Est-ce que vous avez l’air de quelqu’un de discipliné, de sage et de spirituel ? Est-ce que vous répondez avec un sourire « Bien, et toi ? » lorsqu’on vous demande comment vous allez le dimanche matin ? Si vous avez pu répondre Oui à toutes ces questions, alors BRAVO ! Vous êtes des photogéniques spirituels ! Votre vie paraît bien à tous ceux qui la regardent et vous êtes un modèle apparent de spiritualité !

Encore une fois, j’suis pas photogénique. J’lis pas assez ma Bible. J’prie pas assez. J’évangélise vraiment pas assez. Je chiale trop. J’suis pas assez fondé sur les Écritures dans mes arguments. J’suis vraiment un dégât. Si j’étais quelqu’un qui me regardait, je me dirais « Rien de bon ne sortira de c’te gars là ». Quand on me demande si ça va, je ne réponds pas le trois quarts du temps parce que ça ne va pas bien et j’suis écœuré de passer pour quelqu’un qui va toujours bien. Je suis incapable de me coller un sourire dans la face et de faker pour le bien de la photo. J’suis trop émotionnel pour être un bon chrétien équilibré. Je pète les 10 commandements quotidiennement. J’suis égoïste, orgueilleux, menteur, moqueur, paresseux, lâche, pas courageux pour deux cennes, et j’en passe.

Mais j’ai lu récemment un verset qui, il me semble, a été écrit justement pour ceux de nous qui ne sommes pas capables d’être des bons chrétiens ou même des bonnes personnes.

Jésus-Christ est venu dans ce monde pour sauver des pécheurs.

1 Timothée 1.15

Quand j’ai lu ça, j’ai capoté ben raide, pour peu dire. Bon, on le sait tous, Jésus est venu dans le monde pour mourir sur la croix afin que quiconque croit ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. Mais y a un mot qui est ressorti du verset ci-dessus qui vient de changer bien plus que n’importe quelle quantité de cours de théologie : « pécheurs ». Jésus est venu dans ce monde pour sauver des tas de marde. Jésus est venu pour sauver des putes, des voleurs, des menteurs, des lâches. Jésus est venu pour sauver des gangsters, des pimps, des crosseurs, des dealers de drogue. Jésus est venu pour sauver le rejet, le      pas-cool, la personne qui est accro à l’opinion que les gens ont d’elle. Jésus est venu dans ce monde pour sauver du monde pas parfait pantoute. Jésus est venu dans ce monde pour sauver des tas de marde comme toi pis moi.

Pis en plus de ça, y nous aime peu importe ce qu’on fait pour le faire chier.

Es-tu en train de t’épuiser à chercher à être photogénique ? Est-ce que tu essaies de cacher tes fautes pour que Jésus te trouve beau ou belle sur ta photo ? Moi on m’a souvent dit que « ça ne sert à rien parce que Dieu voit tout de toute façon », mais j’ai découvert une bien meilleure raison pour ne plus rien cacher à Jésus : Y M’AIME PAREIL !!! Pis toi aussi, Y T’AIME PAREIL !!! Il ne nous repousse pas jusqu’à temps qu’on soit « assez propre », il ramasse le tas de marde qu’on est et il dit « Je t’aime. »

Bon, il faut que je fasse la clarification: ce n’est pas une raison pour faire exprès. Personnellement, savoir que Jésus m’aime malgré mes fautes c’est une motivation extraordinaire pour arrêter de les faire. Je veux faire plaisir à Jésus en réponse à son amour incroyable. Cependant, nous sommes sous la grâce ! Nous ne sommes plus sous l’emprise du péché, nous sommes libérés !

Mes chers amis, si vous oubliez tout ce que vous savez, si vous perdez tout ce que vous avez et si vous vous débarrassez de tout ce que vous possédez, souvenez-vous d’une chose, gardez une seule chose : Jésus t’aime. Vraiment. Inconditionnellement. Jésus est en amour fou avec toi. Même pas besoin d’être un « photogénique spirituel » !

A peine accepterait-on de mourir pour un juste; peut-être quelqu'un aurait-il le courage de mourir pour le bien. Mais voici comment Dieu nous montre l'amour qu'il a pour nous: alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous.
Romains 5.8

mercredi 9 décembre 2009

Une shotte de divin dans ton quotidien

C’est la fin de session au Cégep et à l’Université! Autant que ça peut sembler être un sujet de joie et de reconnaissance, c’est aussi symbole de stress et d’inquiétudes. Examens, remises de travaux, cote R et autres, on dirait presque un scénario de film d’horreur. Comme si ce n’était pas assez, tous les étudiants (et les enseignants aussi je présume) ont leur session dans le corps et sont fatigués et écœurés. Pauvre de nous, n’est-ce pas ?

C’est à ce moment-ci, comme dans tout bon film, alors que tout semble ne pas pouvoir aller pire et que l’espoir s’est éteint et que la fatigue est insurmontable, c’est LÀ que survient le super-héros qui viendra à la rescousse : le café ! (ou la boisson énergisante pour ceux qui ont  des tendances plus masochistes) Ce produit miraculeux guérit le découragement et combat les paupières closes avec une efficacité redoutable, permettant aux pauvres étudiants de finir leur session en vie !

Parfois comme Chrétiens, on a justement besoin de quelque chose comme ça. Un quelque chose qui donne du courage face à l’adversité, qui encourage quand on semble défait et qui ranime la foi quand a  semble mourir. Ça peut être du café pour certains, mais pour ma part il me faut quelque chose de plus puissant pour réveiller ma foi quand je commence à manquer de gaz.

Ce que ça me prend quand je décourage, c’est une p’tite shotte de divin dans mon quotidien.

Crois-tu aux miracles, lecteur ?

Je suis tombé sur un livre qui traînait dans le salon chez moi l’autre jour, il s’appelle « Chicken Soup for the Christian Soul ». En gros c’est un recueil de 101 histoires vraies et vécues de gens ayant de quoi de particulier s’étant produit dans leur vie. Je suis tombé par hasard sur l’histoire de Dave Carr, du Maine. Dave avait 25 ans et il a commencé à sentir une sorte de démangeaison spirituelle. Il sentait une pulsion qui lui disait qu’il devait ouvrir un endroit de rencontre pour les sans-abris et les malheureux, où ils pourraient recevoir du café, de la nourriture, de l’amour et surtout Jésus-Christ. Il a résisté pendant quelques années, mais un jour il sentit qu’il devait le faire. Il partit donc le soir, vers 22h, afin d’éviter d’être distrait et afin de pouvoir mieux penser, il partit pour trouver un bâtiment pour ce but.

Après avoir cherché vainement jusqu’à 1h du matin, Dave commençait à décourager. Cependant, il restait encore un quartier qu’il n’avait pas examiné. Alors qu’il traversait le pont pour s’y rendre, une auto avec trois jeunes hommes s’arrêta près de lui et Dave entendit une voix dire « Tirons-le en bas ! » alors que les hommes sortaient de la voiture. Dave était horrifié et sachant qu’il n’avait aucune chance contre eux, il espéra frénétiquement  survivre à l’eau glacée. Pas de chance, lorsqu’il regarda en bas, l’eau était si basse que les rochers étaient à la surface. Il murmura « Dieu, aide-moi. »

Immédiatement il sentit une présence près de lui, quelque chose d’invisible mais de définitivement présent. Sa peur disparut, et il sut tout de suite qu’il n’était pas seul. À ce moment les trois hommes étaient presque rendus à Dave. L’un d’eux s’écria : « Attrapez-le ! » Mais soudainement, ils s’arrêtèrent. Ils regardèrent à la gauche et à la droite de Dave, avec de la terreur dans leurs yeux. « Oh mon Dieu ! » cria l’un d’eux, ils se tournèrent et se poussèrent l’un l’autre pour arriver à la voiture et ils sont partis tellement vite qu’on aurait dit qu’ils avaient arraché la transmission, criant « Vite, vite ! »

Dave flottait. Il ne savait pas ce qu’ils avaient vus pour avoir aussi peur, mais il savait qu’il avait été sauvé de la mort. Il chuchota « Merci, Dieu » avant de continuer, énergisé, sa quête pour un bâtiment. Alors qu’il traversait le restant du pont, il croisa son ami Danny qui passait en voiture. Danny le salua d’un klaxon et continua, sans savoir ce qui venait de passer. Rendu dans le quartier, Dave croisa des délaissés à un coin de rue. Mais lorsqu’il s’approcha, ils reculèrent. L’un d’eux chuchota : « Tu brilles ! Ça fait mal aux yeux ! »  Un autre dit en se reculant « Je peux sentir le Saint Esprit partout autour de toi ! » Dave capotait. Mais il n’a pu être certain que lorsqu’il croisa Danny le lendemain.
-Salut Dave ! dit-il, désolé de ne pas avoir arrêté pour toi hier soir, mais j’avais des passagers et je n’avais pas assez de place pour vous prendre tous les quatre !
-Tous les quatre ? dit Dave, confus.
-Les trois gigantesques gars qui marchaient avec toi, expliqua Danny, étaient les personnes les plus massives que je n’ai jamais vues ! L’un devait mesurer au moins sept pieds de haut !

Il va sans dire que Dave n’a plus jamais résisté à une impulsion spirituelle. Il fonda son établissement qui existe encore aujourd’hui et qui sert au moins 100 personnes chaque soir avec de café, de l’amour et la Parole de Dieu.

Si tu crois aux miracles, c’est déjà un pas dans la bonne direction. Mais ce n’est pas assez. Attends-toi aux miracles. Par « miracles » je ne parle pas d’un 100% à ton examen que dans le fond t’avais même pas étudié pour. J’ai remarqué qu’en général, les miracles se produisent seulement lorsque c’est impossible à l’humain de regarder ce qui s’est passé, en rétrospection, et de se dire « dans le fond c’est pas grâce à Dieu, c’est grâce à moi/mon voisin/mon chien que ça s’est passé ». Tu veux vivre des miracles ? Agis en sachant que Dieu s’occupe de tout ce qui échappe à ton pouvoir.

Je prends exemple sur David. Jeune homme pas rapport qui arrive dans le camp de l’armée d’Israël pour porter du pain à ses frères. Il voit Goliath. Il pète une coche contre les Juifs qui sont découragés et qui pleurent le sort d’Israël parce que Goliath est bien trop fort. Il pogne sa fronde qui traînait dans sa ceinture, il ramasse cinq roches (qu’est-ce qui est arrivé aux quatre non utilisées ?) et s’en va attaquer Goliath. Pas équipé, pas entraîné, pas expérimenté, mais il avait la seule chose qui compte vraiment : Il prenait pour acquis que Dieu comblerait ses manques.

Tu trouves que qu’il manque de divin dans ta vie ? Agis en prenant pour acquis que Dieu va faire des miracles. J’viens de penser à ça, mais la meilleure façon de savoir si ton parachute marche, c’est de te pitcher en dehors de l’avion. Tu peux rester dedans à considérer les possibilités que ton parachute ne s’ouvre pas jusqu’à temps que ta vie atterrisse à la fin, ou tu peux vivre l’extase d’un saut en parachute avec le parachute le plus sûr du monde.

Car rien n’est impossible à Dieu.
Luc 1.37

mercredi 2 décembre 2009

Ce temps-là de l'année...

Fin de session, réunions d'organisations, pratiques de théâtre, examens, sommeil... avec tout ça je n'ai encore une fois pas eu le temps d'écrire! Quelle vie triste qui nous empêche de faire ce qu'on aime, n'est-ce pas... Désolé encore une fois, il me semble que j'en manque beaucoup ces temps-ci... Profitez de la neige?