samedi 29 août 2009

Le Général Harrison

Aujourd'hui pour notre rencontre de fin de semaine, j'ai pensé vous partager un extrait d'un livre qui a changé ma façon de voir sur beaucoup de choses. Le livre s'intitule Homme de Dieu Exerce-Toi à la Piété, par R. Kent Hughes. J'ai le livre en anglais alors je vous le traduirai, dans mon livre l'extrait est aux pages 76-77. C'est un peu une traduction à ma compréhension alors ne capotez pas si ce n'est pas écrit pareil dans le livre!

Le général Harrison était un soldat hors-normes qui a vécu une vie hyper-occupée, mais il était aussi un homme de la Parole exceptionnel. Lorsqu'il était un cadet de vingt ans il a commencé à lire l'Ancien Testament au complet une fois par an, et le Nouveau Testament 4 fois. Le général Harrison a fait ceci jusqu'à la fin de sa vie. Même lorsqu'il était en plein milieu de la guerre, il maintenait son engagement en se ratrappant lors des repos de deux à trois jours pour les remplacements et les ravitaillements qui suivaient les batailles, de même qu'à la fin de la guerre il n'était pas en retard d'un jour.
Lorsqu'à l'âge de 90 ans sa vue défaillante ne lui permit plus sa discipline, il avait lu l'Ancien Testament 70 fois et le Nouveau Testament 280 fois! Pas étonnant que sa piété (un mot qui est traduit de l'anglais "godliness", semblable à Dieu) et sa sagesse étaient proverbiales!
L'histoire du général Harrison nous montre deux choses. Premièrement, il est possible, même pour les plus occupés d'entre nous, de se nourrir systématiquement de la Parole de Dieu. Personne ne pourrait être plus occupé ou vivre une vie plus demandante que le général Harrison.
Deuxièmement, sa vie demeure une démonstration d'un esprit programmé à la Parole de Dieu. Ses associés les plus proches disent que chaque partie de sa vie (domestique, spirituelle et professionnelle) et chaque problème à laquelle il faisait face était informé par les Écritures. Les gens s'émerveillaient à sa connaissance de la Bible et sa capacité à apporter la lumière de la Parole à chaque partie de la vie.
[...]
 Tu dois comprendre ceci: tu ne peux pas avoir un esprit Chrétien sans lire les Écritures régulièrement parce que tu ne peux pas être profondément influencé par ce que tu ne connais pas. Si tu es rempli de la Parole de Dieu, ta vie peut ensuite être informée et dirigée par Dieu- tes relations familiales, l'éducation de tes enfants, ta carrière, tes décisions éthiques, ta vie morale intérieure. Le chemin vers un esprit et une pensée chrétienne est au travers de la Parole de Dieu!

On pourrait en parler longuement, mais je vais simplement dire que cet homme m'inspire vraiment d'une façon incroyable. C'est très rare qu'on voie des gens qui aiment la Parole de Dieu à ce point de nos jours, mais ça existe encore. Qui sait? Peut-être sera-ce nous? J'ai appris, à force d'aller au cégep, que si je ne m'accroche pas à la Parole de Dieu, je vais me planter, solide. C'est probablement de même pour vous. Alors prenons nos épées et apprêtons-nous à combattre, chacun dans son milieu propre à lui!

mercredi 26 août 2009

Changements de direction...

Bienvenue à l'Arbre! Pour ceux qui seraient curieux, c'est un peu le nouveau format du "blog" (nom que je déteste ardemment) qui a maintenant un an. C'est le résultat de fourmillements dans ma petite tête qui ont fini par donner un résultat (ce qui n'est pas toujours le cas) dont j'aimerais vous faire part, mes chers amis.

Premièrement, le nom: l'Arbre. Pourquoi l'Arbre? Eh bien, l'idée vient d'un mélange de deux choses: le verset Jean 15.5 qui est écrit en haut de cette page et mon affection et admiration personnelle envers les arbres. Ce qui me touche particulièrement du verset Jean 15.5 est l'idée que c'est Dieu qui produit en nous le jus, les nutriments, l'endroit, TOUT ce qu'on a de besoin pour vivre et par conséquent porter fruit. Lorsque je lis la Bible, je remarque souvent que lorsqu'il est question des exploits de grands personnages, la Bible le raconte toujours en disant "Dieu vous a fait sortir d'Égypte" ou "Par la main de Dieu vous avez été libéré", etc. etc. etc. Nous avons les récits de ces évènements où on voit les actions d'êtres humains qui accomplissent ces actes, mais c'est toujours Dieu qui en est le grand responsable.

Pour ce qui est de mon affection envers les arbres, eh bien, ils ont toujours été un symbole de grandeur et de force pour moi, ainsi que de générosité et d'amour. Je m'explique. Un arbre, ça fournit de l'ombre pour ceux qui ont chaud, ça fournit des fruits à ceux qui ont faim, ça donne une demeure aux animaux errants, ça partage sa semence partout où on voudra les recevoir, et tout cela sans rien demander en retour. J'aime cette idée, et je rêve un jour d'être comme un arbre.

J'aime aussi l'idée que ce site devienne une sorte d'endroit où les gens pourront se reposer des messages qui circulent dans le monde (sans pour autant parler de choses trop simples) et où ceux qui ont faim peuvent venir. J'aime bien l'idée d'avoir un pique-nique en-dessous de l'arbre en question, où on pourra jaser et bâtir une communauté. Ce site n'est pas composé de "prêches de pasteur" mais de partages de la vie d'un jeune adulte (wow j'suis grand maintenant!), et ce serait tellement merveilleux qu'on puisse avoir des partages.

Bon, peut-être j'suis un idéaliste. Mais j'm'en fous, mon monde d'idées est beau, bon. Le premier "message" (j'ai jamais réussi à trouver un nom pour ces trucs-là... méditations, message, cossin, patante, bloc de texte, somnifère sont tous des noms que j'apprécie de manière plutôt médiocre) de l'année scolaire est ci-dessous, j'espère qu'il vous édifiera! Pour ma part ça a été un bon moment de l'écrire et j'ai apprécié savoir que Dieu peut encore se servir de moi cette année!

Oh pendant que j'y pense, je vais instaurer un nouveau genre de "message" (grrr) les vendredis ou samedis, je n'ai pas encore décidé. Ce sera beaucoup moins formel que les trucs du mercredi, plus un amas de mes pensées sur un sujet quelconque de la vie et moins un "enseignement" biblique. J'ai bien hâte de voir ce que ça va donner! Au plaisir de travailler avec vous!

Nathan

Notre jogging avec Dieu

Maintenant que l’école est recommencée pour la plupart des gens, on a enfin du beau temps! Je serais tenté de me plaindre, mais cette session j’ai un cours intitulé « Jogging et marche ». Notre premier cours était lundi, et qu'est-ce que nous avons fait ? Nous sommes allés prendre une belle marche dehors au soleil ! Je dirais que je suis chanceux, mais je n’ai jamais vraiment cru en la chance, alors je ne le dirai pas.

C’est bientôt le marathon des deux rives à Québec : 42.2 kilomètres de pur plaisir ! J’irais bien participer mais… comment dire… mon niveau de compétences physiques n’est pas nécessairement à la hauteur de cette épreuve particulière, bon. Alors pendant notre belle marche lundi, j’ai discuté un peu avec l’enseignante de ce qu’un marathon comprenait, l’entraînement pour ce genre d’épreuve, etc. C’était vraiment très enrichissant comme discussion ! Elle m’a glissé quelques conseils qui, je crois, excèdent le domaine de la course… ils sont bons pour notre marche avec Dieu !

Pendant notre cours, elle nous a dit entre autres que « Si t'es ben ami avec un gars mais que ton ami est quatre fois plus en forme que toi, t'es mieux de te trouver un autre ami pour courir avec parce que ou ben toi tu vas te faire mal ou te décourager, ou ben lui y fera rien de forçant. » Je crois que ce conseil transcende (il est beau le mot non? Ça veut dire qu'il sort du contexte pour s'appliquer à d'autre chose) la course à pied: beaucoup trop de chrétiens essayent de déterminer s'ils marchent bien en regardant aux autres, moi le premier. Ou bien je vais regarder aux super-mans de la foi, comme Josué, David, Paul, C.S. Lewis et d'autres, m'inspirer d'eux et tenter de mener une vie comme la leur. Lorsque je me retrouve incapable de faire cela, je me décourage et m'apitoie sur moi-même et cela ne m'amène à rien. Si je ne fais pas cela, je regarderai à des chrétiens qui... comment dire... pourraient vivre une vie plus dévouée à Christ, mettons, et je ralentis en me disant « Ben si autant de gens le font, c'est sûrement que c'est correct, sûrement que j'en fais ben trop... ». Pour savoir si nous marchons bien avec Christ, il faut que ça se règle entre moi-même et Lui. Personne d'autre. Une des choses qui différencient le Chrétien de toute autre religion est que nous n'avons pas une liste de choses à faire: nous avons une personne à qui obéir. Faut juste s'assurer de bien connaître la personne en question: il faut passer du temps assez fréquemment avec Christ pour qu'il nous dise ce qu'il attend de nous.

J'ai ensuite commencé à parler avec mon professeur à propos du marathon en question. Elle m'a dit ceci: « C'est vraiment rare les jeunes de ton âge qui réussissent à courir un marathon, parce que bien souvent ils ne possèdent pas la maturité psychologique requise pour courir une aussi longue distance. Ils partent trop vite et lorsque la fatigue apparaît ils ne sont plus capables de continuer. » Ce genre de situation arrive trop souvent dans nos églises: on vit un moment motivant, une retraite de fin de semaine trippante, on est zélés à fond pour Dieu, on s'implique dans plein de ministères et on se prépare presque à se lever dans l'autobus pour proclamer l'Évangile... on rencontre quelques obstacles, on s'épuise à force de vouloir trop en faire... et on laisse tout tomber en se disant qu'on n'y arrivera jamais. Ne vous laissez pas prendre dans ce piège! Un marathon n'est pas un sprint! En fait, on rentre 420 sprints de cent mètres dans un marathon. 

Marchez avec Dieu en considérant la longueur de la course: préparez-vous à vivre des moments palpitants, des moments difficiles, des moments neutres, des vents contraires, des roches dans les souliers, des amis qui encouragent, des bouteilles d'eau données par des étrangers... il y en aura de toutes les espèces! Au lieu de vous concentrer sur le moment difficile et de se dire que ça va tellement mal et qu'on n'y arrivera jamais, souvenez-vous que la course est plus longue que ça, et que « le moton va passer ». Et gardez TOUJOURS, mais TOUJOURS la fin de la course en tête. Jésus, vous attendant avec un gros sourire, criant votre nom à tue-tête avec tous les autres croyants de tous les siècles à ses côtés qui vous applaudissent et vous attendent!


C'est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d'une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée. Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu'il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu.
Hébreux 12.1-2 (Semeur)